Note de la fic : Non notée
Journal_de_bord_bug_+145_
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué
Chapitre 26 : 26 - Retour dans le Quartier
Publié le 19/08/2013 à 01:11:24 par Pseudo supprimé
-- Sergent, on ne peut plus avancer de ce coté là.
-- Comment ça ? Vous n'avez pas entendu les ordres du 'pitaine ? On traverse cette putain d'avenue et on nettoie cette barre d'immeubles, gueula le sergent Champétre du troisième peloton de la compagnie C.
La dizaine de soldats qui l'entourait, était plaquée derrière un muret. Ils étaient tous couvert de cendres, de poussières et de sueurs. Leurs visages cachés par un masque à gaz portaient les stigmates de la fatigue, de la faim et de la soif. Une fumée épaisse et étouffante recouvrait l'esplanade et les entourait. Elle provenait d'un barrage de plusieurs véhicules et de pneus que les gars des citées avaient incendié.
Au début de l'opération « D », les militaires avaient fait reculer les délinquants au delà de plusieurs quartiers et barrages. Mais ils comprirent qu'ils étaient tombés dans un piège quand de nombreux véhicules prirent feu tout autour d'eux et que certains tombèrent dans des pièges explosifs ou des tirs de snipers. Des rafales de fusil d'assaut avaient cueilli les premiers militaires et plus rien ne ressemblait aux délicats plans des hautes autorités.
Ces plans qui avaient été écrits par les soit-disants experts. Ces plans qui expliquaient le type de fusils d'assaut que l'on pouvait trouver dans ces quartiers dit sensibles. Ces plans où il était écrit que les militaires allaient rencontrer une bande de gamins faciles à terroriser et à interpeller. Ces plans où les caches d'armes devaient être démantelées rapidement.
Mais les experts n'avaient pas prévu ce que les militaires allaient trouver dans ces quartiers longtemps abandonnés par le Système.
Les barres d'immeubles avaient été reliées entre elles par des tunnels creusés par la délinquance locale. Autrefois pour échapper à la Police puis utilisés pour se cacher avec leur famille lors de l'envoi du Gaz ; et maintenant pour effectuer des manœuvres de guerre contre l'Armée.
Dés que les premiers pelotons s'étaient aventurés dans les différents quartiers, ils avaient été attendus et beaucoup de militaires étaient tombés.
Peu de temps après le Bug, Samir, la Fouine et ceux qui avaient survécu à l'assaut des militaires non loin du Commissariat étaient revenus rapidement dans le quartier.
Les Sonnettes avaient tinté rapidement comme pour les grandes descentes de flics. Les familles des délinquants avaient été évacuées dans les souterrains, garages et parking en moins d'une heure. Samir avait organisé les défenses rapidement. Il exécutait juste les différents points qu'il avait organisé avec Diégo, Max et bien d'autre.
Ils ne savaient pas comment étaient organisés les autres quartiers mais des trêves avaient été pactisées et beaucoup étaient prêts pour des affrontements contre l'Autorité. Les armes d'assaut avaient été sorties des caches. Des voitures et des camions avaient été poussées sur la chaussée sur les différents axes prévus. Des snipers s'étaient mis en place dans les appartements qui avaient les meilleurs points de vue sur le quartier et ses abords. Des Sonnettes étaient parties en avant dans les rues et avenues voisines.
Lorsque le gaz enveloppa la ville, les préparatifs étaient à leur comble. Ceux qui étaient dehors et non équipés de masque tombèrent les premiers avertissant ainsi certaines Sonnettes du danger ; alors tous les parkings sous-terrains, tunnels, garages furent fermés hermétiquement.
La population du quartier fatiguée car tirée du lit attendait, inquiète des jours avenirs. Samir et la Fouine et ceux équipés de masque à gaz attendaient, cachés prés des fenêtres de certains appartements.
- Qu'est ce que c'est que tout ce bordel ? murmura la Fouine en voyant arriver un détachement de soldats d'une avenue. Il les avaient vus peu de temps avant le gaz, embarquer dans des camions des familles entières du Quartier et des environs. Ils semblait que les militaires voulaient que tout le monde quitte la ville.
- Je pense qu'ils veulent nous faire sortir de notre trou, lança Samir en épaulant sa carabine. Une belle carabine de chasse en calibre 223 avec lunette et silencieux. Un vrai truc de Braco de Dingue, comme il aimait dire. Une pure merveille de sniper. Tous ses gars attendaient le signal. Après ce qui s'était passé près du Commissariat, ils n'allaient pas laisser le Système leur enlever leur Quartier. Dans sa lunette, le visage d'un gradé se retrouva dans le réticule de visée. Il respira doucement, coupa son souffle et appuya sur la détente.
Le premier mort tomba.
Puis la bataille commença. Des cocktails molotov tombèrent sur les véhicules militaires et les voitures qui avaient servi de barrage. Les fusils d'assaut firent pleuvoir un nuage mortel sur les militaires qui ripostèrent rapidement en se mettant à couvert.
La première nuit fut très éprouvante pour les deux camps. Des drones et des hélicoptères passèrent durant la deuxième journée au dessus du Quartier. Deux tombèrent sous le tir conjugué de plusieurs lance-roquettes prévus au départ pour les véhicules blindés des policiers. Le troisième jour, les nouvelles des autres quartiers affluèrent rapidement. La Guerre contre l'État était engagé. Des commerces avaient déjà été pillés. Des réfugiés revenaient des camps militaires où ils devaient normalement se sentir protégés. Ils apprirent que des fusillades avaient eu lieu et qu'il y avait eu de nombreux morts.
Le Sergent Champètre et son peloton ne pouvaient ni avancer ni reculer. Ils avaient été pris dans un affreux piège et le commandement ne daignait plus répondre à la radio. Le deuxième et quatrième peloton ne répondaient pas non plus. Ils semblaient encerclés de toutes parts. Les balles ricochaient sans arrêt autour d'eux à un rythme effrayant. Aucun soutient aérien ne venait depuis la nuit passée. Ils entendirent alors le lourd et puissant rugissement du moteur d'un véhicule blindé. Tous les soldats se sourirent heureux de pouvoir enfin voir la fin de cette fusillade. À travers la fumée, ils virent le véhicule blindé percuter plusieurs carcasses de voitures. Il était couvert d'impact de balles de différents calibres. Sur celui-ci un tee-shirt au couleur du Quartier flottait accrocher à l'antenne. Le véhicule s'arrêta à leur hauteur. Le moteur cala dans un affreux bruit de métal. Il venait enfin de rendre l'âme après être arrivé à destination. L'écoutille s'ouvrit et un Max tout souriant, en sortit pour se positionner à la mitrailleuse de bord. Diégo apparut derrière lui.
Les tirs provenant des barres d'immeubles aux alentours cessèrent aussitôt. Un silence implacable s'abattit sur le Quartier.
- Hé les Bidasses, interpella Diégo. Déposez vos armes et barrez-vous de mon Quartier. Si vous avez de la chance, vous pourrez rejoindre le reste de vos copains qui désertent la ville.
-- Comment ça ? Vous n'avez pas entendu les ordres du 'pitaine ? On traverse cette putain d'avenue et on nettoie cette barre d'immeubles, gueula le sergent Champétre du troisième peloton de la compagnie C.
La dizaine de soldats qui l'entourait, était plaquée derrière un muret. Ils étaient tous couvert de cendres, de poussières et de sueurs. Leurs visages cachés par un masque à gaz portaient les stigmates de la fatigue, de la faim et de la soif. Une fumée épaisse et étouffante recouvrait l'esplanade et les entourait. Elle provenait d'un barrage de plusieurs véhicules et de pneus que les gars des citées avaient incendié.
Au début de l'opération « D », les militaires avaient fait reculer les délinquants au delà de plusieurs quartiers et barrages. Mais ils comprirent qu'ils étaient tombés dans un piège quand de nombreux véhicules prirent feu tout autour d'eux et que certains tombèrent dans des pièges explosifs ou des tirs de snipers. Des rafales de fusil d'assaut avaient cueilli les premiers militaires et plus rien ne ressemblait aux délicats plans des hautes autorités.
Ces plans qui avaient été écrits par les soit-disants experts. Ces plans qui expliquaient le type de fusils d'assaut que l'on pouvait trouver dans ces quartiers dit sensibles. Ces plans où il était écrit que les militaires allaient rencontrer une bande de gamins faciles à terroriser et à interpeller. Ces plans où les caches d'armes devaient être démantelées rapidement.
Mais les experts n'avaient pas prévu ce que les militaires allaient trouver dans ces quartiers longtemps abandonnés par le Système.
Les barres d'immeubles avaient été reliées entre elles par des tunnels creusés par la délinquance locale. Autrefois pour échapper à la Police puis utilisés pour se cacher avec leur famille lors de l'envoi du Gaz ; et maintenant pour effectuer des manœuvres de guerre contre l'Armée.
Dés que les premiers pelotons s'étaient aventurés dans les différents quartiers, ils avaient été attendus et beaucoup de militaires étaient tombés.
Peu de temps après le Bug, Samir, la Fouine et ceux qui avaient survécu à l'assaut des militaires non loin du Commissariat étaient revenus rapidement dans le quartier.
Les Sonnettes avaient tinté rapidement comme pour les grandes descentes de flics. Les familles des délinquants avaient été évacuées dans les souterrains, garages et parking en moins d'une heure. Samir avait organisé les défenses rapidement. Il exécutait juste les différents points qu'il avait organisé avec Diégo, Max et bien d'autre.
Ils ne savaient pas comment étaient organisés les autres quartiers mais des trêves avaient été pactisées et beaucoup étaient prêts pour des affrontements contre l'Autorité. Les armes d'assaut avaient été sorties des caches. Des voitures et des camions avaient été poussées sur la chaussée sur les différents axes prévus. Des snipers s'étaient mis en place dans les appartements qui avaient les meilleurs points de vue sur le quartier et ses abords. Des Sonnettes étaient parties en avant dans les rues et avenues voisines.
Lorsque le gaz enveloppa la ville, les préparatifs étaient à leur comble. Ceux qui étaient dehors et non équipés de masque tombèrent les premiers avertissant ainsi certaines Sonnettes du danger ; alors tous les parkings sous-terrains, tunnels, garages furent fermés hermétiquement.
La population du quartier fatiguée car tirée du lit attendait, inquiète des jours avenirs. Samir et la Fouine et ceux équipés de masque à gaz attendaient, cachés prés des fenêtres de certains appartements.
- Qu'est ce que c'est que tout ce bordel ? murmura la Fouine en voyant arriver un détachement de soldats d'une avenue. Il les avaient vus peu de temps avant le gaz, embarquer dans des camions des familles entières du Quartier et des environs. Ils semblait que les militaires voulaient que tout le monde quitte la ville.
- Je pense qu'ils veulent nous faire sortir de notre trou, lança Samir en épaulant sa carabine. Une belle carabine de chasse en calibre 223 avec lunette et silencieux. Un vrai truc de Braco de Dingue, comme il aimait dire. Une pure merveille de sniper. Tous ses gars attendaient le signal. Après ce qui s'était passé près du Commissariat, ils n'allaient pas laisser le Système leur enlever leur Quartier. Dans sa lunette, le visage d'un gradé se retrouva dans le réticule de visée. Il respira doucement, coupa son souffle et appuya sur la détente.
Le premier mort tomba.
Puis la bataille commença. Des cocktails molotov tombèrent sur les véhicules militaires et les voitures qui avaient servi de barrage. Les fusils d'assaut firent pleuvoir un nuage mortel sur les militaires qui ripostèrent rapidement en se mettant à couvert.
La première nuit fut très éprouvante pour les deux camps. Des drones et des hélicoptères passèrent durant la deuxième journée au dessus du Quartier. Deux tombèrent sous le tir conjugué de plusieurs lance-roquettes prévus au départ pour les véhicules blindés des policiers. Le troisième jour, les nouvelles des autres quartiers affluèrent rapidement. La Guerre contre l'État était engagé. Des commerces avaient déjà été pillés. Des réfugiés revenaient des camps militaires où ils devaient normalement se sentir protégés. Ils apprirent que des fusillades avaient eu lieu et qu'il y avait eu de nombreux morts.
Le Sergent Champètre et son peloton ne pouvaient ni avancer ni reculer. Ils avaient été pris dans un affreux piège et le commandement ne daignait plus répondre à la radio. Le deuxième et quatrième peloton ne répondaient pas non plus. Ils semblaient encerclés de toutes parts. Les balles ricochaient sans arrêt autour d'eux à un rythme effrayant. Aucun soutient aérien ne venait depuis la nuit passée. Ils entendirent alors le lourd et puissant rugissement du moteur d'un véhicule blindé. Tous les soldats se sourirent heureux de pouvoir enfin voir la fin de cette fusillade. À travers la fumée, ils virent le véhicule blindé percuter plusieurs carcasses de voitures. Il était couvert d'impact de balles de différents calibres. Sur celui-ci un tee-shirt au couleur du Quartier flottait accrocher à l'antenne. Le véhicule s'arrêta à leur hauteur. Le moteur cala dans un affreux bruit de métal. Il venait enfin de rendre l'âme après être arrivé à destination. L'écoutille s'ouvrit et un Max tout souriant, en sortit pour se positionner à la mitrailleuse de bord. Diégo apparut derrière lui.
Les tirs provenant des barres d'immeubles aux alentours cessèrent aussitôt. Un silence implacable s'abattit sur le Quartier.
- Hé les Bidasses, interpella Diégo. Déposez vos armes et barrez-vous de mon Quartier. Si vous avez de la chance, vous pourrez rejoindre le reste de vos copains qui désertent la ville.