Note de la fic :
Publié le 16/12/2012 à 18:18:52 par darkthrak
Aunareth acheva la dernière wyvern d'un revers de sa queue qui l'envoya se briser sur le flanc d'une montagne. Grivrath le rejoignit.
- Bon maintenant qu'on en a terminé avec la patrouille, on peut aller rejoindre les troupes.
- Je pense qu'il faudrait tout de même continuer les recherches afin d'être sur qu'il n'y en ait pas d'autres.
Ils se mirent ainsi à la recherche de wyverns qui aurait pu observer l'avancée des troupes, puis après vingt minutes, ils repartirent pour rejoindre Alnyelle et Orkan.
Cela faisait deux jours qu'ils étaient partis de Drazgoor pour aller à Drakkengard et au moment même où les elfes et les nains étaient apparu dans la région, ils reçurent la visite de plusieurs wyverns qui patrouillait tout autour. Ainsi, Aunareth et Grivrath avaient été demandé afin d'éliminer toutes wyverns pouvant les repérer. Le travail avait d'abord été profitable, permettant ainsi à Aunareth et Grivrath d'apprendre à agir en synchronisant leurs attaques et connaître les tactiques des wyverns. Mais au fil des embuscades, Aunareth et Grivrath s'étaient laissé aller à une lente monotonie. Les wyverns ne pensaient pas réellement, n'avaient pas d'intelligence propre. Elles coordonnaient leurs attaques selon des schémas tactiques ambitieux mais qui ne changeait jamais et ainsi, Aunareth en vint même à anticiper les attaques des démons.
Ils étaient maintenant arrivés à la frontière de Drakkengard. Ici, la présence des démons avait augmenté et les deux dragons devaient maintenant ruser pour éliminer les wyverns. Mais bientôt, il n'y aurait plus la nécessité de se cacher, car au loin, on pouvait voir Drakkengard, fière et imposante, construite sur un terrain plat autour duquel, la végétation n'avait plus de prise. Il n'y avait pas d'arbres ni de plantes qui poussaient. C'était un terrain noir d'une terre molle et stérile. Drakkengard pouvait ainsi montrer toute sa grandeur. Sur ce terrain, elle pouvait régner en maître grâce à ses tours pointues et à ses murs fait d'une pierre noire et dure qui montrait qu'ils n'avaient pas à faire à une cité quelconque.
Quand les troupes arrivèrent devant la ville, elles s'arrêtèrent à un kilomètre des portes. Si les wyverns approchaient, les elfes pourraient préparer leurs arcs et les nains, leurs balistes.
Quand la nuit tomba, Orkan invita Alnyelle à un dernier repas. En effet, la coutume des nains était de festoyer une dernière fois avec leurs alliés afin que s'ils venaient à mourir sur le champ de bataille, ils auraient au moins fêter leur alliance dignement et dans l'honneur. Ainsi, les elfes, les nains et les dragons mangèrent une dernière fois ensemble avant de se préparer pour l'assaut de demain. Au loin, on entendait tout de même les nains, qui montaient un bélier pour détruire les portes. Aunareth avait d'abord suggérer qu'il emmène des nains sur son dos afin qu'ils ouvrent les portes, vu qu'il n'y avait pas de gardes devant les murs, preuve que seul des wyverns vivaient dans cet endroit. Mais Orkan avait vivement protesté. Il préférait que lui et Grivrath cherchent le commandant des wyverns et le tuent afin de semer la panique dans leurs rangs.
Aunareth connaissait très bien le chef des wyverns et c'était plutôt lui qui paniquait à l'idée de le combattre. Il ne savait toujours pas comment le vaincre. Il avait pensé que pendant ce voyage, il aurait eu le temps de contrôler ses pouvoirs mais Derlyas ne pouvait pas lui apprendre et il se trouvait maintenant face à Sovrak, démuni. Grivrath ne partageait pas son appréhension, bien au contraire, il abordait plutôt le problème sous un autre angle. Il ne se demandait pas comment battre un puissant démon, il se demandait simplement quel membre il lui arracherait en premier. Son humeur s'était assombri et ses plaisanteries avaient laissé place à des promesses de vengeance pour Glasaema. Il était devenu un dragon marqué par la guerre et par la souffrance.
C'est alors qu'Alnyelle le rejoignit.
- Je te trouve d'humeur bien morose. Pourtant, nous sommes arrivés à la fin d'une longue route et tu vas bientôt pouvoir te délecter de le mort de tes ennemis.
Malgré sa volonté de le faire réagir, la remarque de l'elfe ne le trompa pas.
- Tu ne le penses pas vraiment n'est-ce pas ? Répliqua le dragon doré.
- Non, mais toi, c'est ce que tu veux penser, le contra-t-elle. Sache que ce n'est pas parce que Grivrath est excité de la bataille à venir que tu dois l'être également. Ce sont des pensées viles qu'aucun être ne devrait avoir en lui.
Aunareth réprima son envie de rire.
-Si c'est là ta façon d'espérer un monde meilleur, je crains que tu ne finisses profondément déçue, déclara-t-il. En chacun de nous, il existe les graines de la colère, de la vengeance, du désir et d'autres vices encore plus misérables. Mais ils ne sont pas là parce que nous le voulons. Ils sont là parce qu'ils font partie intégrante de notre nature.
-Mais ne peut-on pas simplement se rendre compte, au fond de nous, que la vie a plus d'importance que la mort ?
-Cela est une autre étape. Le choix. Voudrons-nous renier nos pulsions ou les combattrons-nous ? Là est la décision que tout être doit prendre. Pour ma part, je refuse de céder, mais pour autant, je ne m'apitoierai pas sur le sort des démons qui mourront dans cette bataille.
- Quelle pensée triste pour un dragon aussi jeune que toi, qui a la chance de pouvoir vivre une très longue vie, se désola Alnyelle. Le monde te réserve bien des surprises et tu les verras après tout ceci. Tu te rendras alors compte que la vie a un véritable sens, celui de découvrir de nouvelles sensations, de nouvelles émotions, et de nouveaux spectacles. Certains ne le trouveront pas, comme toi. Parmi vous, ils en sont qui ne le trouveront probablement jamais. D'autres les voient et d'autres encore les voient également mais sont incapables de les reconnaître. Dans quelle catégorie finiras-tu?
- Seul l'avenir nous le dira.
Grivrath allait se coucher quand Aunareth s'approcha.
- Ca y est, nous y sommes, déclara ce dernier.
- Oui à la fin de notre périple, répondit le dragon rouge. Peut être même à la fin de toutes choses si jamais nous mourons.
- Bah... J'aimerais autant que tu arrêtes de me dire cela ! Tu te rends pas compte comme c'est déprimant à la longue.
- Si, je comprends. C'est juste que nous avançons dans notre vie. Chaque pas nous façonne et c'est aujourd'hui que je sens que ma vraie vie commence. Dans les flammes et le sang.
- Alors espérons que ce jour sera auréolé de victoire et d'avenir.
- Espérons-le oui.
Un silence s'installa entre les deux dragons. D'habitude, aucune gêne ne les empêchait de s'exprimer, mais aujourd'hui était un jour particulier. Il fallut un long moment avant que Aunareth n'essaye de changer de sujet.
- Demain, commença-t-il, je prendrai le flanc gauche et tu protègeras le flanc droit quand on entrera dans la ville.
- D'accord, on va y arriver... ça va être aussi facile que de couper du lembas !
- De quoi ? S'étonna Aunareth.
- Non rien... Une vieille phrase elfique.
- Alors à demain.
- Au grand matin avec les petits pains.
Lorsque Grivrath alla se coucher et que le prince de lumière fut seul, il reçut la visite de Derlyas.
- Une dernière volonté ? Plaisanta le dragon doré.
- Non je tenais juste à te dire qu'il va falloir redoubler de courage Aunareth, répondit le dragon-mage. Le dernier combat approche et à ce moment-là, je ne pourrais probablement plus t'aider.
- Et je devrais affronter Sovrak tout seul...
- Oui, répondit simplement Derlyas
Il se rapprocha de Aunareth et lui dit.
- Il faut tout de même que je t'avoue quelque chose car ce ne serait pas une bonne idée de ma part de te laisser dans l'ombre... Vous ne vaincrez pas les démons.
Aunareth le regarda avec un certain étonnement.
- Qu'est-ce que tu me racontes? Tu plaisantes, j'espère? Tu m'avais juré que j'avais besoin de l'aide des elfes pour gagner.
- Oui, mais je n'ai pas dit que les elfes et les nains remporteraient la victoire.
- Alors pourquoi m'avoir demandé de les appeler?
- Les elfes sont là pour aider les nains à vous faire gagner du temps.
- Mais... qu'est-ce que tu racontes?
Derlyas laissa la question en suspens pendant quelques secondes puis dit:
- Actuellement, les wyverns sont trop nombreuses pour que vous puissiez les vaincre toutes.
Mais je n'ai pas dit que vous n'aviez aucune chance.
- Alors comment les vaincre?
- Tu te rappelles notre conversation sur la marque des démons et sur la source d'énergie qui devait leur permettre de vivre dans notre monde
Je crois que cette source d'énergie se trouve ici, dans Drakkengard. Je pense aussi que si tu la détruis. Tous les démons mourraient sur le coup ou, au pire, devrait repartir dans leur monde.
- Même Sovrak?
- Même lui. Aussi puissant soit-il, il ne pourra pas vivre dans notre monde sans cette mystérieuse source d'énergie.
- Peut que nous tenons là la grande faiblesse de Sovrak.
- Et aussi ton unique chance de le vaincre.
- Mes pouvoirs pourraient revenir.
- Peut être mais j'éviterais de miser ma vie sur des probabilités si j'étais toi.
- Et je suivrai ce conseil. Je préviendrai Grivrath et nous chercherons cette source puis nous la détruirons. Savez-vous à quoi elle ressemblera?
- Non. Ca peut être n'importe quoi, un anneau, une amulette ou quoi que ce soit d'autres.
- Alors espérons que nous la trouverons.
Aunareth, pour la première fois de la soirée, était de bonne humeur. Enfin, on lui avait donné la possibilité de vaincre les démons. Son objectif était enfin clair dans son esprit. Il n'était plus perdu comme il y a peu. Il savait maintenant ce qu'il devait faire.
- Moi aussi j'espère Aunareth. Pour votre victoire, pour toi, Grivrath, les nains, les elfes... et pour Glasaema. Puissiez-vous gagner.
- Bon maintenant qu'on en a terminé avec la patrouille, on peut aller rejoindre les troupes.
- Je pense qu'il faudrait tout de même continuer les recherches afin d'être sur qu'il n'y en ait pas d'autres.
Ils se mirent ainsi à la recherche de wyverns qui aurait pu observer l'avancée des troupes, puis après vingt minutes, ils repartirent pour rejoindre Alnyelle et Orkan.
Cela faisait deux jours qu'ils étaient partis de Drazgoor pour aller à Drakkengard et au moment même où les elfes et les nains étaient apparu dans la région, ils reçurent la visite de plusieurs wyverns qui patrouillait tout autour. Ainsi, Aunareth et Grivrath avaient été demandé afin d'éliminer toutes wyverns pouvant les repérer. Le travail avait d'abord été profitable, permettant ainsi à Aunareth et Grivrath d'apprendre à agir en synchronisant leurs attaques et connaître les tactiques des wyverns. Mais au fil des embuscades, Aunareth et Grivrath s'étaient laissé aller à une lente monotonie. Les wyverns ne pensaient pas réellement, n'avaient pas d'intelligence propre. Elles coordonnaient leurs attaques selon des schémas tactiques ambitieux mais qui ne changeait jamais et ainsi, Aunareth en vint même à anticiper les attaques des démons.
Ils étaient maintenant arrivés à la frontière de Drakkengard. Ici, la présence des démons avait augmenté et les deux dragons devaient maintenant ruser pour éliminer les wyverns. Mais bientôt, il n'y aurait plus la nécessité de se cacher, car au loin, on pouvait voir Drakkengard, fière et imposante, construite sur un terrain plat autour duquel, la végétation n'avait plus de prise. Il n'y avait pas d'arbres ni de plantes qui poussaient. C'était un terrain noir d'une terre molle et stérile. Drakkengard pouvait ainsi montrer toute sa grandeur. Sur ce terrain, elle pouvait régner en maître grâce à ses tours pointues et à ses murs fait d'une pierre noire et dure qui montrait qu'ils n'avaient pas à faire à une cité quelconque.
Quand les troupes arrivèrent devant la ville, elles s'arrêtèrent à un kilomètre des portes. Si les wyverns approchaient, les elfes pourraient préparer leurs arcs et les nains, leurs balistes.
Quand la nuit tomba, Orkan invita Alnyelle à un dernier repas. En effet, la coutume des nains était de festoyer une dernière fois avec leurs alliés afin que s'ils venaient à mourir sur le champ de bataille, ils auraient au moins fêter leur alliance dignement et dans l'honneur. Ainsi, les elfes, les nains et les dragons mangèrent une dernière fois ensemble avant de se préparer pour l'assaut de demain. Au loin, on entendait tout de même les nains, qui montaient un bélier pour détruire les portes. Aunareth avait d'abord suggérer qu'il emmène des nains sur son dos afin qu'ils ouvrent les portes, vu qu'il n'y avait pas de gardes devant les murs, preuve que seul des wyverns vivaient dans cet endroit. Mais Orkan avait vivement protesté. Il préférait que lui et Grivrath cherchent le commandant des wyverns et le tuent afin de semer la panique dans leurs rangs.
Aunareth connaissait très bien le chef des wyverns et c'était plutôt lui qui paniquait à l'idée de le combattre. Il ne savait toujours pas comment le vaincre. Il avait pensé que pendant ce voyage, il aurait eu le temps de contrôler ses pouvoirs mais Derlyas ne pouvait pas lui apprendre et il se trouvait maintenant face à Sovrak, démuni. Grivrath ne partageait pas son appréhension, bien au contraire, il abordait plutôt le problème sous un autre angle. Il ne se demandait pas comment battre un puissant démon, il se demandait simplement quel membre il lui arracherait en premier. Son humeur s'était assombri et ses plaisanteries avaient laissé place à des promesses de vengeance pour Glasaema. Il était devenu un dragon marqué par la guerre et par la souffrance.
C'est alors qu'Alnyelle le rejoignit.
- Je te trouve d'humeur bien morose. Pourtant, nous sommes arrivés à la fin d'une longue route et tu vas bientôt pouvoir te délecter de le mort de tes ennemis.
Malgré sa volonté de le faire réagir, la remarque de l'elfe ne le trompa pas.
- Tu ne le penses pas vraiment n'est-ce pas ? Répliqua le dragon doré.
- Non, mais toi, c'est ce que tu veux penser, le contra-t-elle. Sache que ce n'est pas parce que Grivrath est excité de la bataille à venir que tu dois l'être également. Ce sont des pensées viles qu'aucun être ne devrait avoir en lui.
Aunareth réprima son envie de rire.
-Si c'est là ta façon d'espérer un monde meilleur, je crains que tu ne finisses profondément déçue, déclara-t-il. En chacun de nous, il existe les graines de la colère, de la vengeance, du désir et d'autres vices encore plus misérables. Mais ils ne sont pas là parce que nous le voulons. Ils sont là parce qu'ils font partie intégrante de notre nature.
-Mais ne peut-on pas simplement se rendre compte, au fond de nous, que la vie a plus d'importance que la mort ?
-Cela est une autre étape. Le choix. Voudrons-nous renier nos pulsions ou les combattrons-nous ? Là est la décision que tout être doit prendre. Pour ma part, je refuse de céder, mais pour autant, je ne m'apitoierai pas sur le sort des démons qui mourront dans cette bataille.
- Quelle pensée triste pour un dragon aussi jeune que toi, qui a la chance de pouvoir vivre une très longue vie, se désola Alnyelle. Le monde te réserve bien des surprises et tu les verras après tout ceci. Tu te rendras alors compte que la vie a un véritable sens, celui de découvrir de nouvelles sensations, de nouvelles émotions, et de nouveaux spectacles. Certains ne le trouveront pas, comme toi. Parmi vous, ils en sont qui ne le trouveront probablement jamais. D'autres les voient et d'autres encore les voient également mais sont incapables de les reconnaître. Dans quelle catégorie finiras-tu?
- Seul l'avenir nous le dira.
Grivrath allait se coucher quand Aunareth s'approcha.
- Ca y est, nous y sommes, déclara ce dernier.
- Oui à la fin de notre périple, répondit le dragon rouge. Peut être même à la fin de toutes choses si jamais nous mourons.
- Bah... J'aimerais autant que tu arrêtes de me dire cela ! Tu te rends pas compte comme c'est déprimant à la longue.
- Si, je comprends. C'est juste que nous avançons dans notre vie. Chaque pas nous façonne et c'est aujourd'hui que je sens que ma vraie vie commence. Dans les flammes et le sang.
- Alors espérons que ce jour sera auréolé de victoire et d'avenir.
- Espérons-le oui.
Un silence s'installa entre les deux dragons. D'habitude, aucune gêne ne les empêchait de s'exprimer, mais aujourd'hui était un jour particulier. Il fallut un long moment avant que Aunareth n'essaye de changer de sujet.
- Demain, commença-t-il, je prendrai le flanc gauche et tu protègeras le flanc droit quand on entrera dans la ville.
- D'accord, on va y arriver... ça va être aussi facile que de couper du lembas !
- De quoi ? S'étonna Aunareth.
- Non rien... Une vieille phrase elfique.
- Alors à demain.
- Au grand matin avec les petits pains.
Lorsque Grivrath alla se coucher et que le prince de lumière fut seul, il reçut la visite de Derlyas.
- Une dernière volonté ? Plaisanta le dragon doré.
- Non je tenais juste à te dire qu'il va falloir redoubler de courage Aunareth, répondit le dragon-mage. Le dernier combat approche et à ce moment-là, je ne pourrais probablement plus t'aider.
- Et je devrais affronter Sovrak tout seul...
- Oui, répondit simplement Derlyas
Il se rapprocha de Aunareth et lui dit.
- Il faut tout de même que je t'avoue quelque chose car ce ne serait pas une bonne idée de ma part de te laisser dans l'ombre... Vous ne vaincrez pas les démons.
Aunareth le regarda avec un certain étonnement.
- Qu'est-ce que tu me racontes? Tu plaisantes, j'espère? Tu m'avais juré que j'avais besoin de l'aide des elfes pour gagner.
- Oui, mais je n'ai pas dit que les elfes et les nains remporteraient la victoire.
- Alors pourquoi m'avoir demandé de les appeler?
- Les elfes sont là pour aider les nains à vous faire gagner du temps.
- Mais... qu'est-ce que tu racontes?
Derlyas laissa la question en suspens pendant quelques secondes puis dit:
- Actuellement, les wyverns sont trop nombreuses pour que vous puissiez les vaincre toutes.
Mais je n'ai pas dit que vous n'aviez aucune chance.
- Alors comment les vaincre?
- Tu te rappelles notre conversation sur la marque des démons et sur la source d'énergie qui devait leur permettre de vivre dans notre monde
Je crois que cette source d'énergie se trouve ici, dans Drakkengard. Je pense aussi que si tu la détruis. Tous les démons mourraient sur le coup ou, au pire, devrait repartir dans leur monde.
- Même Sovrak?
- Même lui. Aussi puissant soit-il, il ne pourra pas vivre dans notre monde sans cette mystérieuse source d'énergie.
- Peut que nous tenons là la grande faiblesse de Sovrak.
- Et aussi ton unique chance de le vaincre.
- Mes pouvoirs pourraient revenir.
- Peut être mais j'éviterais de miser ma vie sur des probabilités si j'étais toi.
- Et je suivrai ce conseil. Je préviendrai Grivrath et nous chercherons cette source puis nous la détruirons. Savez-vous à quoi elle ressemblera?
- Non. Ca peut être n'importe quoi, un anneau, une amulette ou quoi que ce soit d'autres.
- Alors espérons que nous la trouverons.
Aunareth, pour la première fois de la soirée, était de bonne humeur. Enfin, on lui avait donné la possibilité de vaincre les démons. Son objectif était enfin clair dans son esprit. Il n'était plus perdu comme il y a peu. Il savait maintenant ce qu'il devait faire.
- Moi aussi j'espère Aunareth. Pour votre victoire, pour toi, Grivrath, les nains, les elfes... et pour Glasaema. Puissiez-vous gagner.