Note de la fic : Non notée
La Tour Mikienne
Par : TheAthanor
Genre : Fantastique, Action
Statut : C'est compliqué
Chapitre 15 : L'Affrontement
Publié le 09/04/2013 à 22:45:47 par TheAthanor
Chapitre 12 partie 1 : L'affrontement.
« Ils sont à quelques heures de marche, mais ils n’attaqueront pas avant l’aube. » déclare Lexip. « Nous devons faire face. »
Joan se relève lui aussi.
« Face à une horde de gobelins ? C’est de la folie ! »
L’Archer prend la parole à son tour, d’une voix calme et grave.
« Les gobelins ne forment que rarement des hordes, seulement si plusieurs clans sont menacés. Ceux qui nous poursuivent ne seront qu’une dizaine, peut-être quinze. Pas plus. L’idée ne me plaît guère, mais à moins d’entamer une marche forcée qui nous ferait échouer épuisés à Tallek, le magicien a raison. Nous devons faire face. »
Les mains de Joan se mettent à trembler. Il saisit la garde de son arme pour se donner une contenance.
« Nous n’y arriverons jamais. Ils sont trop nombreux, et je n’ai jamais affronté à l’épée que des mannequins de paille. »
Lexip et l’Archer échangent un regard, et se mettent à sourire. Ce dernier se redresse et tire de son fourreau sa lourde épée.
« En garde alors ! »
Joan a juste le temps de dégainer pour esquiver d’une parade maladroite l’attaque de son compagnon. Les deux hommes se mettent en garde au centre de la clairière, à bonne distance.
Le magicien déclare :
« Un duel, et nous dormirons quelques heures. Ne vous épuisez pas les enfants. »
Joan prend l’initiative, attaquant Persson au flanc. Celui-ci pare du plat de sa lame, et enchaîne avec une attaque verticale, obligeant son adversaire à se décaler précipitamment. Les passes s’enchaînent, et Joan sent la sueur couler le long de son dos. Il essuie plusieurs coups, jamais assenés du tranchant, et se démène pour faire face à un adversaire qui a l’avantage de la force et de la technique.
Le combat semble durer une éternité, avant que Lexip, enfin, s’exclame :
« Assez ! Allez dormir à présent. Nous avons trois heures devant nous avant que ces bêtes ne passent à l’attaque, si elles nous ont reniflé aussi bien que je les aie repérées. »
Joan lâche la garde de son épée et s’effondre dans l’herbe, épuisé. Il voit l’Archer s’asseoir tranquillement près de son ami.
« Il sait se défendre. Et les gobelins ont une technique plus proche d’un boucher de campagne que de celle du maître d’arme du bourgmestre. »
Alors que les deux bretteurs s’allongent dans leurs couches de peaux, le magicien se lève et déclare :
« Parfait temps pour une promenade au clair de Lune. Je vous réveillerais. »
Alors qu’il s’enfonce dans le sommeil, l’esprit de Joan est envahi par des visions morbides, de sang et de douleurs.
Un murmure à son oreille réveille le garçon.
« C’est l’heure. »
Il se redresse d’un coup, les yeux grands ouverts, avec la sensation étrange de ne s’être assoupis que pendant quelques minutes. Ses meurtrissures aux cuisses et aux flancs lui rappellent son combat de la veille. Alors que Lexip réveille l’Archer, il se met debout et étire ses bras. Il sent dans son dos de douloureuses meurtrissures. Attachant à sa ceinture le fourreau de son épée posé à terre, il jette un regard anxieux sur le paysage.
Les premières lueurs commencent à illuminer l’horizon. La froid et le vent de la nuit ont durci la neige qui craque sinistrement à chacun de ses pas. Il observe la colline qu’ils ont gravi pour parvenir à la clairière. Les gobelins surgiraient de là.
Alors que le magicien aiguise son épée avec une pierre trouvée dans son sac, assis en tailleur devant le feu et fredonnant une chanson, Persson plante dans la terre, devant lui, des flèches à empennage noir qui tire de son carquois. Son arc est posé contre un arbre à quelques pas de lui.
Joan, pour ne pas être en reste, va chercher quelques branches qu’il jette dans les braises mourantes. S’asseyant près de Lexip, il l’observe à l’œuvre.
L’attente commence.
« Ils sont à quelques heures de marche, mais ils n’attaqueront pas avant l’aube. » déclare Lexip. « Nous devons faire face. »
Joan se relève lui aussi.
« Face à une horde de gobelins ? C’est de la folie ! »
L’Archer prend la parole à son tour, d’une voix calme et grave.
« Les gobelins ne forment que rarement des hordes, seulement si plusieurs clans sont menacés. Ceux qui nous poursuivent ne seront qu’une dizaine, peut-être quinze. Pas plus. L’idée ne me plaît guère, mais à moins d’entamer une marche forcée qui nous ferait échouer épuisés à Tallek, le magicien a raison. Nous devons faire face. »
Les mains de Joan se mettent à trembler. Il saisit la garde de son arme pour se donner une contenance.
« Nous n’y arriverons jamais. Ils sont trop nombreux, et je n’ai jamais affronté à l’épée que des mannequins de paille. »
Lexip et l’Archer échangent un regard, et se mettent à sourire. Ce dernier se redresse et tire de son fourreau sa lourde épée.
« En garde alors ! »
Joan a juste le temps de dégainer pour esquiver d’une parade maladroite l’attaque de son compagnon. Les deux hommes se mettent en garde au centre de la clairière, à bonne distance.
Le magicien déclare :
« Un duel, et nous dormirons quelques heures. Ne vous épuisez pas les enfants. »
Joan prend l’initiative, attaquant Persson au flanc. Celui-ci pare du plat de sa lame, et enchaîne avec une attaque verticale, obligeant son adversaire à se décaler précipitamment. Les passes s’enchaînent, et Joan sent la sueur couler le long de son dos. Il essuie plusieurs coups, jamais assenés du tranchant, et se démène pour faire face à un adversaire qui a l’avantage de la force et de la technique.
Le combat semble durer une éternité, avant que Lexip, enfin, s’exclame :
« Assez ! Allez dormir à présent. Nous avons trois heures devant nous avant que ces bêtes ne passent à l’attaque, si elles nous ont reniflé aussi bien que je les aie repérées. »
Joan lâche la garde de son épée et s’effondre dans l’herbe, épuisé. Il voit l’Archer s’asseoir tranquillement près de son ami.
« Il sait se défendre. Et les gobelins ont une technique plus proche d’un boucher de campagne que de celle du maître d’arme du bourgmestre. »
Alors que les deux bretteurs s’allongent dans leurs couches de peaux, le magicien se lève et déclare :
« Parfait temps pour une promenade au clair de Lune. Je vous réveillerais. »
Alors qu’il s’enfonce dans le sommeil, l’esprit de Joan est envahi par des visions morbides, de sang et de douleurs.
Un murmure à son oreille réveille le garçon.
« C’est l’heure. »
Il se redresse d’un coup, les yeux grands ouverts, avec la sensation étrange de ne s’être assoupis que pendant quelques minutes. Ses meurtrissures aux cuisses et aux flancs lui rappellent son combat de la veille. Alors que Lexip réveille l’Archer, il se met debout et étire ses bras. Il sent dans son dos de douloureuses meurtrissures. Attachant à sa ceinture le fourreau de son épée posé à terre, il jette un regard anxieux sur le paysage.
Les premières lueurs commencent à illuminer l’horizon. La froid et le vent de la nuit ont durci la neige qui craque sinistrement à chacun de ses pas. Il observe la colline qu’ils ont gravi pour parvenir à la clairière. Les gobelins surgiraient de là.
Alors que le magicien aiguise son épée avec une pierre trouvée dans son sac, assis en tailleur devant le feu et fredonnant une chanson, Persson plante dans la terre, devant lui, des flèches à empennage noir qui tire de son carquois. Son arc est posé contre un arbre à quelques pas de lui.
Joan, pour ne pas être en reste, va chercher quelques branches qu’il jette dans les braises mourantes. S’asseyant près de Lexip, il l’observe à l’œuvre.
L’attente commence.