Note de la fic :
Back To Universe (Rewrite)
Par : Games
Genre : Science-Fiction, Réaliste
Statut : C'est compliqué
Chapitre 5
Publié le 17/04/2012 à 20:05:50 par Games
« Nous allons tout faire pour retrouver votre agresseur mais je ne vous promet rien ! Nous sommes déjà sur un dossier et nous devons conclure celui-ci avant d’en ouvrir un autre. »
Un officier des Brigades d’Eradications Criminelles se tenait devant moi, le teint pâle. Son uniforme noir faisait ressortir l’étoile rouge et noire, symbole de l’anarchisme, sur son calot. Il se grattait la main nerveusement d’un mouvement sec et rapide.
« Ecoutez professeur, rentrez chez vous. Nous ouvrirons une nouvelle enquête dès que possible »
Il m’avait dis cela d’un ton presque suppliant. Je le fixais depuis mon entrée dans ce bureau de la BEC, place de la Révolution.
Je retournais dehors, finissant de savourer l’air chaud et lourd de cette fin d’après midi. Contrairement à ce que m’avait demandé l’officier, je ne rentrais pas chez moi. Je pris plutôt la direction de l’Observatoire. Les rues et les boulevards défilaient devant mes yeux. L’agitation de l’après midi laissait place à celle du soir et les cafés et restaurants furent bientôt remplis. L’activité débordante de la ville allait se prolongeait jusqu’à très tard le soir, voir certainement au-delà de celui-ci. Mon arrivée à l’observatoire fut discrète et c’est à peine si mon assistant m’aperçu alors que je me glissais dans mon bureau.
« Professeur ! J’ai une nouvelle sensationnelle à vous annoncez ! »
« Ah ? Et qu’est-ce donc qui vous remue comme cela ? »
« L’attaché de correspondance du secteur Amérique du Nord m’a appelé il y a environ une heure. Il m’a dis que les laboratoires de Biotechnologies de la région Californie ont réussi à mettre au point les premiers prototypes de … »
Mon téléphone sonna et je décrochais aussitôt, coupant littéralement la parole à mon malheureux assistant.
« Allo ? »
« Je suis l’officier de la BEC qui vous a pris en charge tout à l’heure. »
« Ah oui ! Vous avez du nouveau sur mon affaire ? »
« Non. Mais j’ai besoin de vos services. Il y a eu un attentat au Mémorial Jules Bonnot. »
Ma main resta crispée sur le téléphone. Une action violente sur un symbole ? Cela faisais des lustres qu’un attentat n’avait pas été commis. Le dernier étant celui de New York où deux tours avaient été complètement soufflés par une bombe à neutron en 2022, il y a plus de vingt ans de cela.
« J’arrive tout de suite. »
Je raccrochai, regardant mon assistant interloqué puis me précipita sur le parking où mon véhicule gris métallisé m’attendait.
Une quarantaine de minutes plus tard, ma machine se gara sur le parvis du gigantesque mémorial. Une épaisse fumée se démarquait sur le ciel désormais sombre avec la tombée de la nuit, on apercevait les fines raies claires du rayonnement lunaire à travers le panache cendré. Une confusion générale régnait au pied du bâtiment, entre les soldats du feu et les représentants de la BEC qui se mouvaient dans tous les sens. Aucun journaliste n’était présent et quelques rares passants s’étaient arrêtés devant ce désastre. Je marchais vers le bâtiment d’un pas qui dissimulait mal ma précipitation. Je montais les marches couvertes de débris en tous genres et rentra par les portiques qui avait été soufflé par l’explosion. Des raies de lumière traversaient l’espace ça et là, disparaissaient ou clignotaient comme des enfants jouant à cache-cache. Les pompiers qui évaluaient les dégâts, avaient la mine sombre, non pas causée par la suie qui s’était dégagé de l’incendie mais en constatant l’ampleur des ravages engendrés par le feu et l’explosion.
Je marchais toujours, zigzagant entre les poutrelles métalliques à demi fondues et noircies et les blocs de béton cellulaire. Je fis quelques pas encore vers une pièce adjacente de l’entrée qui étaient un local technique miraculeusement intact. En effet, plusieurs tableaux électroniques et deux écrans s’alignaient le long du mur, perpendiculairement à l’entrée dans laquelle je me tenais, appuyé sur le cerclage en titane.
Mon esprit se perdit quelques secondes, réfléchissant à la raison de cet acte. Je touchais machinalement l’encadrement, lorsqu’une incohérence me frappa. Normalement, il n’y a pas d’accès aux locaux techniques durant la nuit, mais la porte était ouverte et conçu anti-explosion. La serrure, elle, est un dispositif à scan rétinien qui ne s’ouvrait que lorsque l’on a présenté sa lorgnette à la micro-caméra dissimulé sous le tableau bleu fantôme. Evidemment, celui-ci était maintenant à moitié arracher et pendait mollement par ses câbles d’alimentation. Je commençais soudain à fouiller la petite pièce, espérant trouver le moindre indice qui puisse aider à l’enquête. Je n’avais pas encore atteint la moitié de la salle qu’un objet étrange dépassait de derrière un bureau. Il avait l’air de matière synthétique et la couleur sang éclatante contrastait avec le gris sombre alentour. Je tendis la main, le pris et le tira vers moi. Ce qui était devant mes yeux était quelque chose que j’avais déjà vu et me rappelait un bien mauvais souvenir.
L’officier n’aura nul besoin d’ouvrir une enquête pour moi.
Un sac de voyage rouge …
Un officier des Brigades d’Eradications Criminelles se tenait devant moi, le teint pâle. Son uniforme noir faisait ressortir l’étoile rouge et noire, symbole de l’anarchisme, sur son calot. Il se grattait la main nerveusement d’un mouvement sec et rapide.
« Ecoutez professeur, rentrez chez vous. Nous ouvrirons une nouvelle enquête dès que possible »
Il m’avait dis cela d’un ton presque suppliant. Je le fixais depuis mon entrée dans ce bureau de la BEC, place de la Révolution.
Je retournais dehors, finissant de savourer l’air chaud et lourd de cette fin d’après midi. Contrairement à ce que m’avait demandé l’officier, je ne rentrais pas chez moi. Je pris plutôt la direction de l’Observatoire. Les rues et les boulevards défilaient devant mes yeux. L’agitation de l’après midi laissait place à celle du soir et les cafés et restaurants furent bientôt remplis. L’activité débordante de la ville allait se prolongeait jusqu’à très tard le soir, voir certainement au-delà de celui-ci. Mon arrivée à l’observatoire fut discrète et c’est à peine si mon assistant m’aperçu alors que je me glissais dans mon bureau.
« Professeur ! J’ai une nouvelle sensationnelle à vous annoncez ! »
« Ah ? Et qu’est-ce donc qui vous remue comme cela ? »
« L’attaché de correspondance du secteur Amérique du Nord m’a appelé il y a environ une heure. Il m’a dis que les laboratoires de Biotechnologies de la région Californie ont réussi à mettre au point les premiers prototypes de … »
Mon téléphone sonna et je décrochais aussitôt, coupant littéralement la parole à mon malheureux assistant.
« Allo ? »
« Je suis l’officier de la BEC qui vous a pris en charge tout à l’heure. »
« Ah oui ! Vous avez du nouveau sur mon affaire ? »
« Non. Mais j’ai besoin de vos services. Il y a eu un attentat au Mémorial Jules Bonnot. »
Ma main resta crispée sur le téléphone. Une action violente sur un symbole ? Cela faisais des lustres qu’un attentat n’avait pas été commis. Le dernier étant celui de New York où deux tours avaient été complètement soufflés par une bombe à neutron en 2022, il y a plus de vingt ans de cela.
« J’arrive tout de suite. »
Je raccrochai, regardant mon assistant interloqué puis me précipita sur le parking où mon véhicule gris métallisé m’attendait.
Une quarantaine de minutes plus tard, ma machine se gara sur le parvis du gigantesque mémorial. Une épaisse fumée se démarquait sur le ciel désormais sombre avec la tombée de la nuit, on apercevait les fines raies claires du rayonnement lunaire à travers le panache cendré. Une confusion générale régnait au pied du bâtiment, entre les soldats du feu et les représentants de la BEC qui se mouvaient dans tous les sens. Aucun journaliste n’était présent et quelques rares passants s’étaient arrêtés devant ce désastre. Je marchais vers le bâtiment d’un pas qui dissimulait mal ma précipitation. Je montais les marches couvertes de débris en tous genres et rentra par les portiques qui avait été soufflé par l’explosion. Des raies de lumière traversaient l’espace ça et là, disparaissaient ou clignotaient comme des enfants jouant à cache-cache. Les pompiers qui évaluaient les dégâts, avaient la mine sombre, non pas causée par la suie qui s’était dégagé de l’incendie mais en constatant l’ampleur des ravages engendrés par le feu et l’explosion.
Je marchais toujours, zigzagant entre les poutrelles métalliques à demi fondues et noircies et les blocs de béton cellulaire. Je fis quelques pas encore vers une pièce adjacente de l’entrée qui étaient un local technique miraculeusement intact. En effet, plusieurs tableaux électroniques et deux écrans s’alignaient le long du mur, perpendiculairement à l’entrée dans laquelle je me tenais, appuyé sur le cerclage en titane.
Mon esprit se perdit quelques secondes, réfléchissant à la raison de cet acte. Je touchais machinalement l’encadrement, lorsqu’une incohérence me frappa. Normalement, il n’y a pas d’accès aux locaux techniques durant la nuit, mais la porte était ouverte et conçu anti-explosion. La serrure, elle, est un dispositif à scan rétinien qui ne s’ouvrait que lorsque l’on a présenté sa lorgnette à la micro-caméra dissimulé sous le tableau bleu fantôme. Evidemment, celui-ci était maintenant à moitié arracher et pendait mollement par ses câbles d’alimentation. Je commençais soudain à fouiller la petite pièce, espérant trouver le moindre indice qui puisse aider à l’enquête. Je n’avais pas encore atteint la moitié de la salle qu’un objet étrange dépassait de derrière un bureau. Il avait l’air de matière synthétique et la couleur sang éclatante contrastait avec le gris sombre alentour. Je tendis la main, le pris et le tira vers moi. Ce qui était devant mes yeux était quelque chose que j’avais déjà vu et me rappelait un bien mauvais souvenir.
L’officier n’aura nul besoin d’ouvrir une enquête pour moi.
Un sac de voyage rouge …
Commentaires
- Droran
21/04/2012 à 00:06:20
Bien sympa, suite