Note de la fic :
Back To Universe (Rewrite)
Par : Games
Genre : Science-Fiction, Réaliste
Statut : C'est compliqué
Chapitre 3
Publié le 28/02/2012 à 12:46:59 par Games
La rue goudronnée était déserte. L’été se montrait déjà chaud, alors que nous n’étions qu’au mois de mai. L’asphalte luisait, reflétant de minuscules cristaux de silice éparpillés dans toute la matière. Je regardais à gauche puis à droite, prenant bien soin de garder mon pistolet dans mon holster en cuir noir sur le côté gauche. Un chat traversa la rue, marcha tranquillement jusqu’au magasin de fruits et légumes en face, puis s’allongea à l’ombre entre les cagettes de tomates et celles de pêches déjà bien rouges. Je continuais à observer la rue. J’avais déjà connu ce genre de silence. Ce calme presque terrifiant qui pénètre votre cerveau et vous en fait souffrir de solitude. Mais impossible de retrouver les souvenirs, cela devait être d’avant la grande réforme des Hypothétiques.
Cette grande réforme qui du jour au lendemain plongea le monde dans un épanouissement total. La disparition des étoiles fut le déclencheur que tout le monde attendait. Ainsi, profitant du désarroi général qui suivit pendant près de deux mois, des politiques prirent en main leur pays à coup de grandes réformes dictatoriales, ce qui provoqua un haussement de voix chez les anarchistes aux quatre coins du globe. Des bombes éclatèrent un peu partout au fil des années, puis s’en suivit un conflit ouvert entre anarchistes et ploutocrates. Le peuple lui, resta de marbre, comme sidéré par ce qu’il se passait. Le monde courrait vite à sa perte lorsque le Royaume-Uni fit exploser la première bombe H sur un pays qui n’avait rien demandé, mais qui était considéré comme « ennemi ». Les anarchistes répliquèrent. Ce fut une attaque psychologique sur la population, la poussant ainsi à se révolter. Ce déferlement d’action fut pour moi l’événement déclencheur de ma révolution. J’avais rejoint le rang des anarchistes, portant le brassard noir. Partant de Marseille, ma ville natale, j’étais remonté jusqu’à Paris, où les combattants sur place affrontaient déjà les forces de police et les régiments blindés de la « nouvelle France » comme disait le dernier dirigeant en date. Un certain Ratozy ou Tarkozy, je ne sais plus.
La prise de Paris par les anarchistes français résonna partout dans le monde, provoquant un soudain soulèvement de la part de tous les peuples, sauf au Royaume-Uni, où celui-ci avait su maintenir l’embrigadement idéologique et s’était renfermé sur lui-même, profitant de son statut d’île. Tour à tour, les plus grandes villes du monde occidental tombèrent les unes après les autres aux mains des anarchistes, libérant ainsi la planète de l’oppression dictatoriale qui pesait sur ses épaules. La prise de Wall Street à New York fut le symbole de cette chute. Les principaux dirigeants et tout leur gouvernement furent jugés devant des tribunaux formés de citoyens. Ils furent tous enfermés dans des prisons, séparés et éparpillés aux quatre coins du globe.
Puis vînt enfin la fameuse grande réforme. Celle-ci fut décidée et écrite par des représentants de toutes les régions et toutes les ethnies puis soumise à un référendum international. Tout le monde l’adopta, sauf certains rechignants. En parallèle, on finissait de compter les morts, et le chiffre approcha dangereusement le milliard.
Désormais, l’objectif de tout être humain fut l’évolution. Les sciences devinrent une discipline de plus en plus prisée et le taux de réussite dans ce domaine fut bientôt proche de cent pour cent. Après cette page sanglante qui fut littéralement arrachée de l’aventure humaine, les progrès dans l’astrophysique furent sans précédent. Tout le monde se tournait vers le phénomène qui, une dizaine d’année plus tôt, provoqua cette série d’événements catastrophiques. Le réaménagement des sites de lancement d’engins nucléaires multiplia rapidement le nombre de bases de lancement de fusées.
Lors des deux mois qui suivirent la disparition des étoiles, tous les satellites au dessus d’une altitude précise tombèrent en même temps. Et puis la nouvelle était tombée : une barrière séparait la Terre du reste du cosmos. Plusieurs sondes de relevés avaient été envoyées et toutes, après avoir franchit la barrière, retombaient sur Terre. Une autre nouvelle tomba, rude et difficile à admettre, impensable même : le temps s’écoulait un million de fois plus vite dans l’espace. Un jour sur Terre équivalait à un million d’années dans l’immensité froide de l’Univers.
Cette grande réforme qui du jour au lendemain plongea le monde dans un épanouissement total. La disparition des étoiles fut le déclencheur que tout le monde attendait. Ainsi, profitant du désarroi général qui suivit pendant près de deux mois, des politiques prirent en main leur pays à coup de grandes réformes dictatoriales, ce qui provoqua un haussement de voix chez les anarchistes aux quatre coins du globe. Des bombes éclatèrent un peu partout au fil des années, puis s’en suivit un conflit ouvert entre anarchistes et ploutocrates. Le peuple lui, resta de marbre, comme sidéré par ce qu’il se passait. Le monde courrait vite à sa perte lorsque le Royaume-Uni fit exploser la première bombe H sur un pays qui n’avait rien demandé, mais qui était considéré comme « ennemi ». Les anarchistes répliquèrent. Ce fut une attaque psychologique sur la population, la poussant ainsi à se révolter. Ce déferlement d’action fut pour moi l’événement déclencheur de ma révolution. J’avais rejoint le rang des anarchistes, portant le brassard noir. Partant de Marseille, ma ville natale, j’étais remonté jusqu’à Paris, où les combattants sur place affrontaient déjà les forces de police et les régiments blindés de la « nouvelle France » comme disait le dernier dirigeant en date. Un certain Ratozy ou Tarkozy, je ne sais plus.
La prise de Paris par les anarchistes français résonna partout dans le monde, provoquant un soudain soulèvement de la part de tous les peuples, sauf au Royaume-Uni, où celui-ci avait su maintenir l’embrigadement idéologique et s’était renfermé sur lui-même, profitant de son statut d’île. Tour à tour, les plus grandes villes du monde occidental tombèrent les unes après les autres aux mains des anarchistes, libérant ainsi la planète de l’oppression dictatoriale qui pesait sur ses épaules. La prise de Wall Street à New York fut le symbole de cette chute. Les principaux dirigeants et tout leur gouvernement furent jugés devant des tribunaux formés de citoyens. Ils furent tous enfermés dans des prisons, séparés et éparpillés aux quatre coins du globe.
Puis vînt enfin la fameuse grande réforme. Celle-ci fut décidée et écrite par des représentants de toutes les régions et toutes les ethnies puis soumise à un référendum international. Tout le monde l’adopta, sauf certains rechignants. En parallèle, on finissait de compter les morts, et le chiffre approcha dangereusement le milliard.
Désormais, l’objectif de tout être humain fut l’évolution. Les sciences devinrent une discipline de plus en plus prisée et le taux de réussite dans ce domaine fut bientôt proche de cent pour cent. Après cette page sanglante qui fut littéralement arrachée de l’aventure humaine, les progrès dans l’astrophysique furent sans précédent. Tout le monde se tournait vers le phénomène qui, une dizaine d’année plus tôt, provoqua cette série d’événements catastrophiques. Le réaménagement des sites de lancement d’engins nucléaires multiplia rapidement le nombre de bases de lancement de fusées.
Lors des deux mois qui suivirent la disparition des étoiles, tous les satellites au dessus d’une altitude précise tombèrent en même temps. Et puis la nouvelle était tombée : une barrière séparait la Terre du reste du cosmos. Plusieurs sondes de relevés avaient été envoyées et toutes, après avoir franchit la barrière, retombaient sur Terre. Une autre nouvelle tomba, rude et difficile à admettre, impensable même : le temps s’écoulait un million de fois plus vite dans l’espace. Un jour sur Terre équivalait à un million d’années dans l’immensité froide de l’Univers.