Je me posa sous une citerne, auquel j'y appuya mon dos, et déposa mes affaires. Le voyage était long, le train traversait des vieux hameaux abandonnés. Je me disais quand allait s'arrêter ce train ? Ce moment me fit repenser aux voyages parcourus en train avec ma famille, quand nous allions sous La Manche, ou encore dans le sud de l'Espagne.
Il se mit à pleuvoir, aucun abris sur ce train, si ce n'est que la face de la citerne, et encore, l'eau glissait le long de la parois ronde. Ma capuche imperméable faisait l'affaire. Des cordes ! Il pleuvait des cordes, je ne voyais plus rien au dela de 10 mètres.
La pluie se stoppa en 3 minutes de temps, le train avançait, mais de plus en plus vite. Depuis 4 heures on suivit ce chemin, et on allait passer une montagne verte et humide. La montée était longue, au moins 45 minutes. On passait prêt de grandes grottes, et de la neige était restée dedans, tout comme dans d'autres endroits. On prolongeait l'anneau de la montagne, le chemin était stable, quand soudain, le train s'arrêta net.