Note de la fic : 
Nouvelles, chansons et poêmes.
Par : PaulAllender
Genre : Réaliste
Statut : C'est compliqué
Chapitre 3 : Un jour, peut-être.
Publié le 26/09/2010 à 20:30:17 par PaulAllender
Elle l'aimait, sincèrement. Pas vraiment de problèmes, juste une fille banale, une fille sans histoires. Pas vraiment douée en cours, juste une fille qui travaillait du mieux qu'elle pouvait sans trop se fouler. Pas vraiment belle, juste une fille au visage passable, mais au corps sacrément bien foutu, qui essayait de trouver l'amour. Pas vraiment heureuse ; juste une fille qui essayait de vivre sa vie normalement, avec tout ce qui pouvait bien lui arriver.
Ses amies étaient toutes des connes de toutes façons, elles se fichaient totalement d'elle après tout, c'était juste des idiotes... Cécile tiens, une petite bécheuse totalement stupide qui ne comprenait jamais rien à la vie ; elle avait des parents riches, une vie tranquille, mais elle s'inventait toujours des problèmes, c'était à n'y rien comprendre... Une crétine sans intérêt ! Camille tiens, parlons de celle la, une satanée idiote qui n'avait tellement pas de problèmes qu'elle consacrait sa vie à s'occuper de ceux des autres... Elle avait une vie parfaite, pourquoi les autres se seraient souciés d'elle, hein ? Mais quand même, au milieu de tout ça, il y avait Clémentine. Clémentine c'était une fille bien elle, la seule qui vaille quelque chose, avec Alice, aussi. Bon, elle n'était pas aussi proche d'Alice que de Clémentine, c'est sûr. Mais c'était normal, elle n'avait pas couché avec, Alice en même temps...
Les mecs, c'était pareil, entre le geek totalement idiot, le débile qui pensait qu'au cul, le geek qui habitait la porte à côté, le no life et le drogué que de crétins !
Elle était sortie avec les quatres premiers, dans cet ordre. Ca n'avait rien donné avec le premier, des menstruations intempestives les ayant empêchée de passer à l'acte ; pas que ça les aurait dérangé ceci dit. Le deuxième, deux essais foireux... Ils s'étaient mutuellement largués par SMS, chacun leur tour. Le troisième par contre, c'était... différent... Il lui avait donné du fil à retordre, celui là. Il l'avait, dans un premier temps, clairement et méchament repoussée ; le "non mais j'veux pas sortir avec toi !" l'avait légèrement refroidie...Puis, un beau jour, le harcèlement téléphonique qu'elle pratiquait finit par payer. Quand il apprit qu'elle voulait carrément couché avec lui, il s'était, "mystérieusement", mis à répondre à ses messages.
Un bel enfoiré quand elle y repense, même si, à l'époque, elle trouvait ça "trop mignon !".
Après quelques jours de drague, la boucle fut bouclée ; on ne pouvait pas dire qu'ils sortaient ensemble, mais lorsqu'il était venu passer l'après midi chez elle, ils s'étaient retrouvés en sous-vêtement dans son lit, à s'embrasser.
Elle commençait à éprouver des sentiments pour lui, mais pour lui, c'était confus ; il laissait un voile de mystère quant à la possibilité qu'il puisse l'aimer réellement un jour. Alors, elle espérait !
Une semaine plus tard, ils passaient à l'acte. C'était génial. Elle avait l'impression de l'aimer un peu plus à chacun de ses coups de bassin. Les jours passèrent, elle l'aimait de plus en plus, malgré la réputation de pute que lui avait collé leur passage à l'acte ; cet imbécile avait eu la bonne idée de le dire à un de ses amis, qui fit vite circuler la nouvelle... Pourtant, ça n'était pas la première fois qu'elle faisait l'amour ; même à 14 ans, en quoi ça pouvait différer de la fois où elle avait perdu sa virginité, quelques mois auparavant... ?
C'était évident, ça crevait carrément les yeux, mais cet imbécile ne s'en rendait pas compte, il était obsédé par ses seins, se contant d'ignorer les sentiments de sa partenaire, persuadé d'avoir été clair en lui affirmant que ça ne serait jamais que sexuel entre eux.
Un mois plus tard, ils refaisaient l'amour. C'était encore meilleur que la première fois, mais elle soufrait. Pas qu'il y aille trop fort, mais ils étaient là, à s'envoyer en l'air, alors qu'elle l'aimait et qu'il lui disait que ça ne serait jamais réciproque. Mais elle s'en fichait, c'était déjà ça.
Elle sombrait peu à peu dans la déprime, la tourmente ; éprouverait il quoique ce soit pour elle, un jour ?
Fin Février, il l'abandonna pour deux semaines de vacances au Pays de Galles. Ladite tourmente n'avait jamais été si forte. Elle se demandait ce qui pouvait bien se passer, s'il y avait beaucoup de filles, s'il pensait à elle malgré ça. Elle l'aimait, mais ils n'étaient pas ensemble non plus, il pouvait faire ce qu'il voulait, et c'était ça, qui l'inquiétait. Début Mars, retour en cours. En une journée, tout avait changé. Lui d'habitude si doux et si gentil, il avait changé du tout ; humour noir, tendances agressives... Il s'était passé quelque chose là bas, elle en était convaincue, mais il ne voulait rien lui dire. Excédée par son attitude, elle lui balança un verre d'eau au visage, à la cantine. Ce fut une grave erreur... Ce geste marqua le fin de leur relation, ce simple verre d'eau avait dissout le fin tissu relationnel qui les reliait encore. Enfin je dis relation ; si relation il y avait bien eu.
A partir ce jour, tout changea à jamais. Une lente descente aux Enfers commença alors. Elle l'aimait, comme jamais, elle pleurait tous les soirs. A 30 mètres de lui, une âme en peine se morfondait, se laissant mourir à petit feu, mais il devait sûrement s'en foutre. Elle était mal, ses parents étaient sur le point de divorcer, elle n'avait pas du tout besoin de ça en ce moment, mais il devait sûrement s'en foutre. Tout le monde la prenait pour une pute, la rejetait petit à petit,tout ça à cause de lui, mais il devait probablement s'en foutre.
Elle repartit donc chez son précédent amour pour une après midi, faisant l'amour avec, pour une énième folie au pieu, la première avec celui ci. Ca lui faisait du bien, elle aimait le sexe, et elle ne comprenait pas en quoi c'était mal. A quoi rimaient tous ses tabous sur la sexualité ; pourquoi se brider de plaisir, à cause du regard des autres, peut-être... ?
Mais ça ne suffit guère à combler sa peine. Elle fut progressivement exclue de la bande, on ne lui parlait plus, on ne l'invitait plus aux soirées, ses résultats scolaires étaient en chute libre, on se contentait juste de la tripoter par ci par là. Pas que ça lui déplaise ceci dit. Elle sortit finalement avec le 4ème, le no life, qui, comme les autres, voulait juste la sauter. Il se fichait carrément d'elle, hurlant qu'il se foutait d'elle, qu'il voulait juste la mettre dans son lit. C'était à la soirée pour fêter la fin du collège, mais bien sûr, elle n'y était pas, on lui avait juste raconté. Sa réputation de pute lui collait à la peau, tout comme ce débardeur, bien trop petit pour elle, qu'elle mettait pour le sport, dans le but de mettre en valeur sa poitrine, dans l'espoir qu'on la remarque...
Sa vie avait tournée au cauchemar, elle ne parla plus à personne pendant les grandes vacances, croisant simplement celui qu'elle avait tant aimé, se rendant à la gare pour aller à la Japan Expo, avec ceux qui, quelques mois auparavant, étaient SES amis. Elle se contenta de changer de trottoir, sans lui adresser un mot. Il ne lui lacha en retour qu'un sourire narquois, aussi incisif et moqueur que les "sentiments" qu'il avait pu éprouver pour elle. Aujourd'hui, elle ne garde que trois amies, sur toutes ces personnes qu'elle a pu côtoyer au collège, autant d'amitiés éphémères qu'elle essaye d'oublier, dans son lycée où elle ne connait qu'une personne.
Elle se remet doucement de ses blessures, une seule personne et quelques mois avaient suffit à gâcher sa vie, alors, qu'est ce qui pourrait bien empêcher l'histoire de se répéter... ?
Elle l'avait aimé, sincèrement. Jamais vraiment eu de problèmes, juste une fille banale, une fille sans histoires. Elle n'avait jamais vraiment été douée en cours, juste une fille qui travaillait du mieux qu'elle pouvait sans trop se fouler. Jamais vraiment été belle, juste une fille au visage passable, mais au corps sacrément bien foutu, qui essayait de trouver l'amour. Jamais vraiment été heureuse ; juste une fille qui essayait de vivre sa vie normalement, avec tout ce qui avait bien pu lui arriver.
Ses amies étaient toutes des connes de toutes façons, elles se fichaient totalement d'elle après tout, c'était juste des idiotes... Cécile tiens, une petite bécheuse totalement stupide qui ne comprenait jamais rien à la vie ; elle avait des parents riches, une vie tranquille, mais elle s'inventait toujours des problèmes, c'était à n'y rien comprendre... Une crétine sans intérêt ! Camille tiens, parlons de celle la, une satanée idiote qui n'avait tellement pas de problèmes qu'elle consacrait sa vie à s'occuper de ceux des autres... Elle avait une vie parfaite, pourquoi les autres se seraient souciés d'elle, hein ? Mais quand même, au milieu de tout ça, il y avait Clémentine. Clémentine c'était une fille bien elle, la seule qui vaille quelque chose, avec Alice, aussi. Bon, elle n'était pas aussi proche d'Alice que de Clémentine, c'est sûr. Mais c'était normal, elle n'avait pas couché avec, Alice en même temps...
Les mecs, c'était pareil, entre le geek totalement idiot, le débile qui pensait qu'au cul, le geek qui habitait la porte à côté, le no life et le drogué que de crétins !
Elle était sortie avec les quatres premiers, dans cet ordre. Ca n'avait rien donné avec le premier, des menstruations intempestives les ayant empêchée de passer à l'acte ; pas que ça les aurait dérangé ceci dit. Le deuxième, deux essais foireux... Ils s'étaient mutuellement largués par SMS, chacun leur tour. Le troisième par contre, c'était... différent... Il lui avait donné du fil à retordre, celui là. Il l'avait, dans un premier temps, clairement et méchament repoussée ; le "non mais j'veux pas sortir avec toi !" l'avait légèrement refroidie...Puis, un beau jour, le harcèlement téléphonique qu'elle pratiquait finit par payer. Quand il apprit qu'elle voulait carrément couché avec lui, il s'était, "mystérieusement", mis à répondre à ses messages.
Un bel enfoiré quand elle y repense, même si, à l'époque, elle trouvait ça "trop mignon !".
Après quelques jours de drague, la boucle fut bouclée ; on ne pouvait pas dire qu'ils sortaient ensemble, mais lorsqu'il était venu passer l'après midi chez elle, ils s'étaient retrouvés en sous-vêtement dans son lit, à s'embrasser.
Elle commençait à éprouver des sentiments pour lui, mais pour lui, c'était confus ; il laissait un voile de mystère quant à la possibilité qu'il puisse l'aimer réellement un jour. Alors, elle espérait !
Une semaine plus tard, ils passaient à l'acte. C'était génial. Elle avait l'impression de l'aimer un peu plus à chacun de ses coups de bassin. Les jours passèrent, elle l'aimait de plus en plus, malgré la réputation de pute que lui avait collé leur passage à l'acte ; cet imbécile avait eu la bonne idée de le dire à un de ses amis, qui fit vite circuler la nouvelle... Pourtant, ça n'était pas la première fois qu'elle faisait l'amour ; même à 14 ans, en quoi ça pouvait différer de la fois où elle avait perdu sa virginité, quelques mois auparavant... ?
C'était évident, ça crevait carrément les yeux, mais cet imbécile ne s'en rendait pas compte, il était obsédé par ses seins, se contant d'ignorer les sentiments de sa partenaire, persuadé d'avoir été clair en lui affirmant que ça ne serait jamais que sexuel entre eux.
Un mois plus tard, ils refaisaient l'amour. C'était encore meilleur que la première fois, mais elle soufrait. Pas qu'il y aille trop fort, mais ils étaient là, à s'envoyer en l'air, alors qu'elle l'aimait et qu'il lui disait que ça ne serait jamais réciproque. Mais elle s'en fichait, c'était déjà ça.
Elle sombrait peu à peu dans la déprime, la tourmente ; éprouverait il quoique ce soit pour elle, un jour ?
Fin Février, il l'abandonna pour deux semaines de vacances au Pays de Galles. Ladite tourmente n'avait jamais été si forte. Elle se demandait ce qui pouvait bien se passer, s'il y avait beaucoup de filles, s'il pensait à elle malgré ça. Elle l'aimait, mais ils n'étaient pas ensemble non plus, il pouvait faire ce qu'il voulait, et c'était ça, qui l'inquiétait. Début Mars, retour en cours. En une journée, tout avait changé. Lui d'habitude si doux et si gentil, il avait changé du tout ; humour noir, tendances agressives... Il s'était passé quelque chose là bas, elle en était convaincue, mais il ne voulait rien lui dire. Excédée par son attitude, elle lui balança un verre d'eau au visage, à la cantine. Ce fut une grave erreur... Ce geste marqua le fin de leur relation, ce simple verre d'eau avait dissout le fin tissu relationnel qui les reliait encore. Enfin je dis relation ; si relation il y avait bien eu.
A partir ce jour, tout changea à jamais. Une lente descente aux Enfers commença alors. Elle l'aimait, comme jamais, elle pleurait tous les soirs. A 30 mètres de lui, une âme en peine se morfondait, se laissant mourir à petit feu, mais il devait sûrement s'en foutre. Elle était mal, ses parents étaient sur le point de divorcer, elle n'avait pas du tout besoin de ça en ce moment, mais il devait sûrement s'en foutre. Tout le monde la prenait pour une pute, la rejetait petit à petit,tout ça à cause de lui, mais il devait probablement s'en foutre.
Elle repartit donc chez son précédent amour pour une après midi, faisant l'amour avec, pour une énième folie au pieu, la première avec celui ci. Ca lui faisait du bien, elle aimait le sexe, et elle ne comprenait pas en quoi c'était mal. A quoi rimaient tous ses tabous sur la sexualité ; pourquoi se brider de plaisir, à cause du regard des autres, peut-être... ?
Mais ça ne suffit guère à combler sa peine. Elle fut progressivement exclue de la bande, on ne lui parlait plus, on ne l'invitait plus aux soirées, ses résultats scolaires étaient en chute libre, on se contentait juste de la tripoter par ci par là. Pas que ça lui déplaise ceci dit. Elle sortit finalement avec le 4ème, le no life, qui, comme les autres, voulait juste la sauter. Il se fichait carrément d'elle, hurlant qu'il se foutait d'elle, qu'il voulait juste la mettre dans son lit. C'était à la soirée pour fêter la fin du collège, mais bien sûr, elle n'y était pas, on lui avait juste raconté. Sa réputation de pute lui collait à la peau, tout comme ce débardeur, bien trop petit pour elle, qu'elle mettait pour le sport, dans le but de mettre en valeur sa poitrine, dans l'espoir qu'on la remarque...
Sa vie avait tournée au cauchemar, elle ne parla plus à personne pendant les grandes vacances, croisant simplement celui qu'elle avait tant aimé, se rendant à la gare pour aller à la Japan Expo, avec ceux qui, quelques mois auparavant, étaient SES amis. Elle se contenta de changer de trottoir, sans lui adresser un mot. Il ne lui lacha en retour qu'un sourire narquois, aussi incisif et moqueur que les "sentiments" qu'il avait pu éprouver pour elle. Aujourd'hui, elle ne garde que trois amies, sur toutes ces personnes qu'elle a pu côtoyer au collège, autant d'amitiés éphémères qu'elle essaye d'oublier, dans son lycée où elle ne connait qu'une personne.
Elle se remet doucement de ses blessures, une seule personne et quelques mois avaient suffit à gâcher sa vie, alors, qu'est ce qui pourrait bien empêcher l'histoire de se répéter... ?
Elle l'avait aimé, sincèrement. Jamais vraiment eu de problèmes, juste une fille banale, une fille sans histoires. Elle n'avait jamais vraiment été douée en cours, juste une fille qui travaillait du mieux qu'elle pouvait sans trop se fouler. Jamais vraiment été belle, juste une fille au visage passable, mais au corps sacrément bien foutu, qui essayait de trouver l'amour. Jamais vraiment été heureuse ; juste une fille qui essayait de vivre sa vie normalement, avec tout ce qui avait bien pu lui arriver.