Note de la fic :
Nouvelles, chansons et poêmes.
Par : PaulAllender
Genre : Réaliste
Statut : C'est compliqué
Chapitre 10 : 55 Rue du faubourg Saint Honoré
Publié le 09/12/2010 à 19:33:06 par PaulAllender
[c] Putain moi j'en peux plus de tout ça, de toute cette merde ;
De ces conneries qu'en finissent plus,
De ces problèmes qui t'tombent dessus
De ces emmerdes qui, quoiqu'tu fasses, te pisteront
De ces destins, de tout'ces vies qui tournent en rond
De toute ces choses qui font que, de tout'façon, les gens se perdent...
Les rues dégoulinent de souffrances,
De tristesses, de mal-être,
Elles sont noyées dans les larmes.
Ya bien longtemps qu'les gens
Desquels elles coulent,
Ont raccroché les armes.
Dans ce monde sans justice,
Dans ce monde d'inertie.
Notre place, n'est pas ici ;
Pas dans ce qu'est devenue la France...
De pluies acides on est trempés,
De brumes caustiques on est cernés
Dans ce pays qui peu à peu s'asphyxie
Tu t'dis aller j'saute, ma vie s'achève ici
Pour ça ya qu'à s'pendre en haut d'une poutre,
Ou bien traverser l'autoroute et être broyé,
Eclaté dans une artère, une transumance, tout juste banale,
Ce couloir de goudron où transitent le sang et le bétail,
Tous ces types, qui bossent pour se faire d'la maille,
Mais qui au fond d'eux rêvent tous de s'faire la malle...
Quand on y réfléchit, c'est pas une vie,
Tous les matins d'aller trimer comme un âne,
Dans le bus ou dans l'métro,
Pour aller dans ces cachots,
Dans ces usines où on te boure le crâne,
Avec des idéaux, des connaissances
Tout plein d'conneries sans importance.
Toi tu rêves d'évasion, de floraison,
Mais tout c'que tu cotoyes
C'est ces produits d'consommations
Assis à table à côté de toi
Entrain d'gratter, sur du papier.
C'est pas qu'ils l'aient demander.
Mais on leur a juste imposé,
Toutes ces fourmis d'l'économie,
Qui foutront rien d'leur vies à eux.
Tous ces soldats du patronat,
A côte de qui tu vaux pas mieux.
55 rue du Faubourg-Saint-Honoré
Là où ton avenir est anihilé;
C'est pas le temple de la piété
C'est pas régi par Rhadamanthe,
C'est même une honte culminante.
C'est carrément pire que l'Enfer.
Juste une antre de la débauche,
Rien d'autre qu'une abime financière,
Pas la Justice ; juste une ébauche.
Tu les vois pas toutes ces barrières ?
Parix VIIIème, Paris XVIème
Paris IXème ou XVIIème
Comme une frontière, comme une muraille,
Un cri du coeur qui t'fend les entrailles.
T'aimerais bien passer au travers,
Mais tout c'que toi tu peux faire,
C'est rentrer d'dans et t'écraser,
Puis être recouvert de peinture ;
Rien d'plus qu'une autre brique dans l'mur.
De pluies acides on est trempés,
De brumes caustiques on est cernés
Dans ce pays qui peu à peu s'asphyxie
Tu t'dis aller j'saute, ma vie s'achève ici
Pour ça ya qu'à s'pendre en haut d'une poutre,
Ou bien traverser l'autoroute, et être broyé,
Eclaté dans une artère, une transumance, tout juste banale.
Ce couloir de goudron où transitent le sang et le bétail,
Tous ces types, qui bossent pour se faire d'la maille,
Mais qui au fond d'eux rêvent tous de s'faire la malle...
On est formaté pour n'plus rêver,
C'est pas qu'on l'ai d'mandé,
Pas même qu'on l'ait voulu,
L'imagination, dev'nue stérile, est révolue,
Se rebeller, c'est perilleux,
Aussi futile qu'un ado flingué en banlieue.
Aujourd'hui ces vérités là, on en veut pas,
On veut juste voir les bleus marquer.
Se démarquer faut surtout pas,
On dirait qu'c'est devenu un crime,
Pour tous ces ministres avares,
Tous ces costards voraces ;
Tous ces connards qui rongent l'espoir.
Pour eux exprimer tes idées,
C'est qu'un désagrément acerbe,
Rien que d'la mauvais herbe,
Qu'à la racine il faut couper.
Putain moi j'en peux plus de tout ça, de toute cette merde ;
De ces conneries qu'en finissent plus,
De ces problèmes qui t'tombent dessus
De ces emmerdes qui, quoiqu'tu fasses, te pisteront
De ces destins, de tout'ces vies qui tournent en rond
De toute ces choses qui font que de tout'façons, les gens se perdent... [/c]
De ces conneries qu'en finissent plus,
De ces problèmes qui t'tombent dessus
De ces emmerdes qui, quoiqu'tu fasses, te pisteront
De ces destins, de tout'ces vies qui tournent en rond
De toute ces choses qui font que, de tout'façon, les gens se perdent...
Les rues dégoulinent de souffrances,
De tristesses, de mal-être,
Elles sont noyées dans les larmes.
Ya bien longtemps qu'les gens
Desquels elles coulent,
Ont raccroché les armes.
Dans ce monde sans justice,
Dans ce monde d'inertie.
Notre place, n'est pas ici ;
Pas dans ce qu'est devenue la France...
De pluies acides on est trempés,
De brumes caustiques on est cernés
Dans ce pays qui peu à peu s'asphyxie
Tu t'dis aller j'saute, ma vie s'achève ici
Pour ça ya qu'à s'pendre en haut d'une poutre,
Ou bien traverser l'autoroute et être broyé,
Eclaté dans une artère, une transumance, tout juste banale,
Ce couloir de goudron où transitent le sang et le bétail,
Tous ces types, qui bossent pour se faire d'la maille,
Mais qui au fond d'eux rêvent tous de s'faire la malle...
Quand on y réfléchit, c'est pas une vie,
Tous les matins d'aller trimer comme un âne,
Dans le bus ou dans l'métro,
Pour aller dans ces cachots,
Dans ces usines où on te boure le crâne,
Avec des idéaux, des connaissances
Tout plein d'conneries sans importance.
Toi tu rêves d'évasion, de floraison,
Mais tout c'que tu cotoyes
C'est ces produits d'consommations
Assis à table à côté de toi
Entrain d'gratter, sur du papier.
C'est pas qu'ils l'aient demander.
Mais on leur a juste imposé,
Toutes ces fourmis d'l'économie,
Qui foutront rien d'leur vies à eux.
Tous ces soldats du patronat,
A côte de qui tu vaux pas mieux.
55 rue du Faubourg-Saint-Honoré
Là où ton avenir est anihilé;
C'est pas le temple de la piété
C'est pas régi par Rhadamanthe,
C'est même une honte culminante.
C'est carrément pire que l'Enfer.
Juste une antre de la débauche,
Rien d'autre qu'une abime financière,
Pas la Justice ; juste une ébauche.
Tu les vois pas toutes ces barrières ?
Parix VIIIème, Paris XVIème
Paris IXème ou XVIIème
Comme une frontière, comme une muraille,
Un cri du coeur qui t'fend les entrailles.
T'aimerais bien passer au travers,
Mais tout c'que toi tu peux faire,
C'est rentrer d'dans et t'écraser,
Puis être recouvert de peinture ;
Rien d'plus qu'une autre brique dans l'mur.
De pluies acides on est trempés,
De brumes caustiques on est cernés
Dans ce pays qui peu à peu s'asphyxie
Tu t'dis aller j'saute, ma vie s'achève ici
Pour ça ya qu'à s'pendre en haut d'une poutre,
Ou bien traverser l'autoroute, et être broyé,
Eclaté dans une artère, une transumance, tout juste banale.
Ce couloir de goudron où transitent le sang et le bétail,
Tous ces types, qui bossent pour se faire d'la maille,
Mais qui au fond d'eux rêvent tous de s'faire la malle...
On est formaté pour n'plus rêver,
C'est pas qu'on l'ai d'mandé,
Pas même qu'on l'ait voulu,
L'imagination, dev'nue stérile, est révolue,
Se rebeller, c'est perilleux,
Aussi futile qu'un ado flingué en banlieue.
Aujourd'hui ces vérités là, on en veut pas,
On veut juste voir les bleus marquer.
Se démarquer faut surtout pas,
On dirait qu'c'est devenu un crime,
Pour tous ces ministres avares,
Tous ces costards voraces ;
Tous ces connards qui rongent l'espoir.
Pour eux exprimer tes idées,
C'est qu'un désagrément acerbe,
Rien que d'la mauvais herbe,
Qu'à la racine il faut couper.
Putain moi j'en peux plus de tout ça, de toute cette merde ;
De ces conneries qu'en finissent plus,
De ces problèmes qui t'tombent dessus
De ces emmerdes qui, quoiqu'tu fasses, te pisteront
De ces destins, de tout'ces vies qui tournent en rond
De toute ces choses qui font que de tout'façons, les gens se perdent... [/c]