Note de la fic :
Nouvelles, chansons et poêmes.
Par : PaulAllender
Genre : Réaliste
Statut : C'est compliqué
Chapitre 13 : Révolution verglacée
Publié le 22/03/2012 à 22:37:31 par PaulAllender
- La scène se déroule durant l'hiver 1789 ; tandis qu'un intellectuel marche dans une rue, il est pris à parti par un mendiant . -
-Bien morne journée , n'est il pas mon bon seigneur ?
Les temps sont durs, le climat rude ; avec cela,
La brise toujours plus glaciale d'heure en heure !
N'y aurait-il donc pas quelque pièce pour moi ?
-Pauvre diable au corps tremblant, à la voix lésée,
Sans cesse arpentant les rues dans sa triste quête,
Même si j'en ai l'air, je ne suis point aisé ;
Aucune pièce à vous offrir, faites votre enquête.
-J'en suis déjà réduit à demander l'aumône,
Existe-t-il pire bassesse pour un homme ?
Cette décadence m'a pris depuis l'automne,
L'humanité depuis Adam, Ève et la pomme.
-Veuillez m'excuser, mais vous l'avez si bien dit ;
Les temps sont très durs, et le sont pour tout le monde !
Mendiant depuis l'automne mais sans maladie ?
Quelle fourberie, gardez vos mauvaises ondes !
-Vous oseriez porter atteinte à ma bonne foi ?
Me traiter de menteur, nier tout mon malheur ?
Parlez : en ce temps, ma famille se meurt de froid !
Offrez moi une pièce, sauvez mon honneur !
-Cessez d'insister, c'est inutile ; assisté !
Parasites infects grouillant dans la nation,
Vous vivez bien, aux crochets de la société !
Laissez moi en paix, réprimez votre attraction !
-Vous insultez là tout une communauté,
Qui voudrait de cette existence démunie ?
Qui peut l'avoir méritée - Avons nous fauté ?
Ce quotidien harassant, cette vie salie.
-S'il est bien vrai que personne ne la voudrait,
La chose est prouvée, rien n'arrive par hasard.
Vous vous morfondez sur votre sort sans arrêt ,
Agissez, à l'heure où un mouvement se prépare.
-Les riches savent, rien ne laisse présager
Le moindre changement dans cet ordre des castes ;
Vers le naufrage nous sommes tous passagers,
Sachez le bien, parmi nous tous, aucun n'est chaste.
-De ce naufrage vous vous croyez exempté ?
Parlez, mais votre prose n'est que subterfuge ;
Vous vous imaginez prophète tel Noé, Votre idiotie pleut à verse tel un déluge .
-Scélérat, votre méprise est insupportable,
Vous écorchez ainsi ma fierté à la lame,
Inutile de me chanter vos mille fables,
Calmez moi votre ardeur, ce sang tout feu tout flamme !
-De quelle fierté pouvez-vous donc bien parler ?
Ce discours est plus que je ne puis entendre,
Sifflez-en tant, serpent, entre vos dents fêlées :
Ce sont vos railleries qui devraient être cendres !
-Pour qui vous prenez-vous à pavoiser ainsi ?
Vous croyez en un grand changement impossible,
Aussi savant, oh non, rêveur que De Vinci,
Pardon, génie, vous n'avez pas écrit la Bible !
-Vous, tels les penseurs pessimistes et cyniques,
Favorisez activement la tyrannie,
Aidez plutôt la lutte pour la République,
Liberté du peuple contre les dynasties !
-Cessez donc, aucun mouvement n'est à prévoir !
Je bous de colère en entendant la rengaine,
Beaucoup en parlent mais ne donnent rien à voir,
Ces mensonges ne feront qu'attiser la haine !
-Inutile de vous en prendre autant à moi,
Je n'ai rien fait qui vous aie porté préjudice,
Adressez plutôt vos problèmes auprès du roi,
Voyons vraiment quel sens il a de la Justice !
-Fin ! Il n'existe nulle Justice en ce monde,
Nobles, ecclésiastiques profitant du rang,
Un mérite volé, tel David avec la fronde ;
De tous temps le monde sera tenu par l'argent !
- Se disant, le mendiant ramassa un pavé du sol et fracassa le crâne de l'intellectuel avec ; ce dernier tomba au sol, mort. Le mendiant lui fit les poches et n'y trouva qu'une lettre -
Bien aimée, je ne sais si nous nous reverrons,
Chose sûre, j'aurai œuvré pour la nation.
J'exècre tant la tyrannie de ces félons,
Qu'importe s'ils m'offrent la décapitation,
La torture, ou bien si je pourris en prison ;
Nous devons tous mener cette révolution,
Les mœurs trouveront écho dans toutes nos actions.
---
Battez vous pour la liberté, les faibles vous le rendront ! Incapables d'agir, contestant l'opposition à leur calvaire, ils fantasment mais entravent leur libération ! Se rebeller n'est pas une mince affaire ; le coup de poignard vient souvent par derrière.
-Bien morne journée , n'est il pas mon bon seigneur ?
Les temps sont durs, le climat rude ; avec cela,
La brise toujours plus glaciale d'heure en heure !
N'y aurait-il donc pas quelque pièce pour moi ?
-Pauvre diable au corps tremblant, à la voix lésée,
Sans cesse arpentant les rues dans sa triste quête,
Même si j'en ai l'air, je ne suis point aisé ;
Aucune pièce à vous offrir, faites votre enquête.
-J'en suis déjà réduit à demander l'aumône,
Existe-t-il pire bassesse pour un homme ?
Cette décadence m'a pris depuis l'automne,
L'humanité depuis Adam, Ève et la pomme.
-Veuillez m'excuser, mais vous l'avez si bien dit ;
Les temps sont très durs, et le sont pour tout le monde !
Mendiant depuis l'automne mais sans maladie ?
Quelle fourberie, gardez vos mauvaises ondes !
-Vous oseriez porter atteinte à ma bonne foi ?
Me traiter de menteur, nier tout mon malheur ?
Parlez : en ce temps, ma famille se meurt de froid !
Offrez moi une pièce, sauvez mon honneur !
-Cessez d'insister, c'est inutile ; assisté !
Parasites infects grouillant dans la nation,
Vous vivez bien, aux crochets de la société !
Laissez moi en paix, réprimez votre attraction !
-Vous insultez là tout une communauté,
Qui voudrait de cette existence démunie ?
Qui peut l'avoir méritée - Avons nous fauté ?
Ce quotidien harassant, cette vie salie.
-S'il est bien vrai que personne ne la voudrait,
La chose est prouvée, rien n'arrive par hasard.
Vous vous morfondez sur votre sort sans arrêt ,
Agissez, à l'heure où un mouvement se prépare.
-Les riches savent, rien ne laisse présager
Le moindre changement dans cet ordre des castes ;
Vers le naufrage nous sommes tous passagers,
Sachez le bien, parmi nous tous, aucun n'est chaste.
-De ce naufrage vous vous croyez exempté ?
Parlez, mais votre prose n'est que subterfuge ;
Vous vous imaginez prophète tel Noé, Votre idiotie pleut à verse tel un déluge .
-Scélérat, votre méprise est insupportable,
Vous écorchez ainsi ma fierté à la lame,
Inutile de me chanter vos mille fables,
Calmez moi votre ardeur, ce sang tout feu tout flamme !
-De quelle fierté pouvez-vous donc bien parler ?
Ce discours est plus que je ne puis entendre,
Sifflez-en tant, serpent, entre vos dents fêlées :
Ce sont vos railleries qui devraient être cendres !
-Pour qui vous prenez-vous à pavoiser ainsi ?
Vous croyez en un grand changement impossible,
Aussi savant, oh non, rêveur que De Vinci,
Pardon, génie, vous n'avez pas écrit la Bible !
-Vous, tels les penseurs pessimistes et cyniques,
Favorisez activement la tyrannie,
Aidez plutôt la lutte pour la République,
Liberté du peuple contre les dynasties !
-Cessez donc, aucun mouvement n'est à prévoir !
Je bous de colère en entendant la rengaine,
Beaucoup en parlent mais ne donnent rien à voir,
Ces mensonges ne feront qu'attiser la haine !
-Inutile de vous en prendre autant à moi,
Je n'ai rien fait qui vous aie porté préjudice,
Adressez plutôt vos problèmes auprès du roi,
Voyons vraiment quel sens il a de la Justice !
-Fin ! Il n'existe nulle Justice en ce monde,
Nobles, ecclésiastiques profitant du rang,
Un mérite volé, tel David avec la fronde ;
De tous temps le monde sera tenu par l'argent !
- Se disant, le mendiant ramassa un pavé du sol et fracassa le crâne de l'intellectuel avec ; ce dernier tomba au sol, mort. Le mendiant lui fit les poches et n'y trouva qu'une lettre -
Bien aimée, je ne sais si nous nous reverrons,
Chose sûre, j'aurai œuvré pour la nation.
J'exècre tant la tyrannie de ces félons,
Qu'importe s'ils m'offrent la décapitation,
La torture, ou bien si je pourris en prison ;
Nous devons tous mener cette révolution,
Les mœurs trouveront écho dans toutes nos actions.
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Battez vous pour la liberté, les faibles vous le rendront ! Incapables d'agir, contestant l'opposition à leur calvaire, ils fantasment mais entravent leur libération ! Se rebeller n'est pas une mince affaire ; le coup de poignard vient souvent par derrière.