Note de la fic :
Ma vie était parfaite
Par : para-neuski
Genre : Action, Polar
Statut : C'est compliqué
Chapitre 3 : La police, la justice, les emmerdes ...
Publié le 18/07/2012 à 11:17:32 par para-neuski
La nuit se termina au poste de police pour moi … Au bout de trois heures, j’en avais marre, je me levais, sans rien dire, devant le regard de l’officier, étonné, et je sors en sifflotant … Je lui dis que je vais rejoindre ma sœur, je devais aller boire un verre avec elle, avant d’aller au cinéma … L’officier de police m’arrête, en me disant que je ne peux pas la voir … Quand je lui demande pourquoi, il appelle un médecin … Quand il arrive, il me fait une consultation normale … Un simple check-up … J’entends le flic qui dit au toubib que j’ai tué trois hommes alors que ceux-ci violaient ma sœur … Soudain, je me tourne vers lui et je lui demande comment elle va … Il ne me répond pas … Je le plaque contre le mur …
« Ta sœur est morte ! Voilà, t’es content ? Lâche-moi maintenant !
Je le lâche … Je serre les poings, je tombe sur le siège, atterré … Ce flic semble calme, comme si tout allait s’arranger pour lui maintenant … Je vois son arme de service … Un pistolet … Sig Sauer, P2022 … Il le pose contre son bureau, croyant qu’il est tiré d’affaire … Je me jette sur le pistolet, et je braque le flic, en l’insultant, le traitant de menteur … C’est impossible, ma sœur n’est pas morte … Je tire un coup, mais il part a côté, j’étais tellement énervé que je tremblais comme une feuille … Je tente un deuxième coup, mais l’arme est enrayée … Je la balance contre le flic, qui la prend en pleine tête … Je retombe sur le siège …
Cinq jours plus tard, j’étais devant le juge, pour homicide volontaire et coups et blessures contre un officier de la force publique en uniforme dans l’exercice de ses fonctions … Un joli palmarès quand on a que 15 ans … Je ne suis pas du tout les débats … Puis le juge m’interpelle
« Accusé, avez-vous quelque chose à dire pour votre défense ?
- Et vous ? Lui répondis-je
Tout de suite, la salle s’enflamme … Certains croient que je suis un malade mental, d’autres pensent que je suis un génie … Alexandre, mon meilleur ami, semble indécis … Bien sûr, il sait à quel point j’étais proche de ma sœur, et il était même le seul à être au courant de nos relations sexuelles … Même Othmane et Lucas , mes autres meilleur ami, n’était pas au courant de cela … Pendant les délibérations, ils sont venus me voir, tous les trois … Je leur ai simplement dit que je n’en pouvais plus, ma vie était si parfaite, elle est ruinée … J’avais une sœur que j’aimais (seul Alex comprenait vraiment à quel point), une famille paisible, et trois fils de pute sont venus briser le tableau … Mais ils sont morts, bien fait pour leur sale gueule …
Au retour dans la salle d’audience, le juge décida de me placer dans une famille d’accueil … Bien sûr, j’en avais rien à carrer des problèmes de tête de monsieur, ou des maux de dos de madame … Même Killian, le fils de la famille, m’emmerdait au plus haut point … Entre ses problèmes de console de jeu, ses potes mécheux qui se moquent de son bide et sa copine qui se foutait ouvertement de sa gueule, il passait le plus clair de son temps à se plaindre, et ma seule envie était de le frapper … Mon seul loisir était de tirer sur les pigeons qui passaient de la fenêtre de ma chambre avec le colt de mon père … Un magnifique M1911, finition noir mat, avec des plaquettes en bois lisse sculpté … A chaque coup un pigeon tombait, et tous les soirs, je devais nettoyer mon arme, seul, dans ma chambre … Je passais tout mon temps dans ma chambre, soit à tirer sur les pigeons, soit à nettoyer mon arme, soit à jouer avec la culasse, soit à regarder toujours la même photo de ma sœur … C’était le seul souvenir que j’avais d’elle, une photo prise le jour de ses 18 ans … Ce visage d’ange me tuait, et les trois ans que j’ai passés dans cette maison me faisaient le même effet que si je me prenais une balle en pleine tête tous les jours, et que, à l’instar de Prométhée, ma tête se reformait toute les nuits …
« Ta sœur est morte ! Voilà, t’es content ? Lâche-moi maintenant !
Je le lâche … Je serre les poings, je tombe sur le siège, atterré … Ce flic semble calme, comme si tout allait s’arranger pour lui maintenant … Je vois son arme de service … Un pistolet … Sig Sauer, P2022 … Il le pose contre son bureau, croyant qu’il est tiré d’affaire … Je me jette sur le pistolet, et je braque le flic, en l’insultant, le traitant de menteur … C’est impossible, ma sœur n’est pas morte … Je tire un coup, mais il part a côté, j’étais tellement énervé que je tremblais comme une feuille … Je tente un deuxième coup, mais l’arme est enrayée … Je la balance contre le flic, qui la prend en pleine tête … Je retombe sur le siège …
Cinq jours plus tard, j’étais devant le juge, pour homicide volontaire et coups et blessures contre un officier de la force publique en uniforme dans l’exercice de ses fonctions … Un joli palmarès quand on a que 15 ans … Je ne suis pas du tout les débats … Puis le juge m’interpelle
« Accusé, avez-vous quelque chose à dire pour votre défense ?
- Et vous ? Lui répondis-je
Tout de suite, la salle s’enflamme … Certains croient que je suis un malade mental, d’autres pensent que je suis un génie … Alexandre, mon meilleur ami, semble indécis … Bien sûr, il sait à quel point j’étais proche de ma sœur, et il était même le seul à être au courant de nos relations sexuelles … Même Othmane et Lucas , mes autres meilleur ami, n’était pas au courant de cela … Pendant les délibérations, ils sont venus me voir, tous les trois … Je leur ai simplement dit que je n’en pouvais plus, ma vie était si parfaite, elle est ruinée … J’avais une sœur que j’aimais (seul Alex comprenait vraiment à quel point), une famille paisible, et trois fils de pute sont venus briser le tableau … Mais ils sont morts, bien fait pour leur sale gueule …
Au retour dans la salle d’audience, le juge décida de me placer dans une famille d’accueil … Bien sûr, j’en avais rien à carrer des problèmes de tête de monsieur, ou des maux de dos de madame … Même Killian, le fils de la famille, m’emmerdait au plus haut point … Entre ses problèmes de console de jeu, ses potes mécheux qui se moquent de son bide et sa copine qui se foutait ouvertement de sa gueule, il passait le plus clair de son temps à se plaindre, et ma seule envie était de le frapper … Mon seul loisir était de tirer sur les pigeons qui passaient de la fenêtre de ma chambre avec le colt de mon père … Un magnifique M1911, finition noir mat, avec des plaquettes en bois lisse sculpté … A chaque coup un pigeon tombait, et tous les soirs, je devais nettoyer mon arme, seul, dans ma chambre … Je passais tout mon temps dans ma chambre, soit à tirer sur les pigeons, soit à nettoyer mon arme, soit à jouer avec la culasse, soit à regarder toujours la même photo de ma sœur … C’était le seul souvenir que j’avais d’elle, une photo prise le jour de ses 18 ans … Ce visage d’ange me tuait, et les trois ans que j’ai passés dans cette maison me faisaient le même effet que si je me prenais une balle en pleine tête tous les jours, et que, à l’instar de Prométhée, ma tête se reformait toute les nuits …