Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Changement de plan


Par : poissongrillay
Genre : Action, Nawak
Statut : C'est compliqué



Chapitre 2 : Précence


Publié le 30/06/2012 à 19:44:30 par poissongrillay

- Eh oui... qui aurait cru qu'un évènement si bénin marquerait le début de mon histoire ? Pas moi en tout cas, je ne pouvais pas imaginer une seule seconde ce qui allait m'arriver, après tout, c'était une simple coupure de courant, comme j'en avais déjà vu auparavant.

Date et heure :d) 13 septembre 2015 | 22h20
Narrateur        :d) Jim - 19 ans

Cette coupure de courant me donnait l'impression d'être aveugle. D'une seconde à l'autre, je me retrouvais d'une pièce complètement éclairée à une pièce plongée dans le noir le plus total. Mes yeux avaient besoin d'un certain temps d'adaptation; la maison était grande, je ne pouvais me permettre aucuns déplacements sans une vision correcte. Le disjoncteur se trouvait dans le garage, deux moyens d'y accéder s'offraient à moi ;

La solution simple, qui consistait simplement à traverser la maison, et une solution un poil plus effrayante, passer par ma fenêtre, pour ensuite contourner la maison de l'extérieur... Un humain normalement constitué aurait emprunté le chemin traversant la maison, mais c'est ce qu'avait fait un des personnages - en entendant un bruit dans sa maison - du film que je regardais ... et au final... il gît six pieds sous terre. Je n'avais, au fond, pas envie de finir comme lui.

Ma vision était à peu près revenue, et me permettait de distinguer les éléments qui m'entouraient. J'ai directement attrapé le peignoir qui se trouvait sur mon lit, je ne voulais pas me balader dehors, en caleçon (je m'étais mis à l'aise pour regarder le film), dans la nuit... ça aurait été d'un mauvais goût. Mais je ne voulais pas me rhabiller complètement non plus, mettre un jean dans le noir n'est pas une tâche très facile, et puis, en revenant, il m'aurait suffi d’enlever ledit peignoir pour terminer ce que j'avais commencé. J'ai donc ouvert mes volets en tournant la petite manivelle prévue à cet effet... le système se faisait vieux, et un bruit strident inquiétant s'échappait à chaque tour de poignet.

Je pouvais enfin enjamber le mur de ma fenêtre pour atteindre l'extérieur. L'atmosphère qui régnait autour de moi pesait lourd sur mes épaules. Je me retrouvais dans un univers complètement différent de celui dans lequel je me trouvais dix minutes plus tôt. Il n'y avait que très peu de vent, juste assez pour faire vaciller les arbres autour de ma maison. Une demi-lune éclairait le ciel, rendant la chose encore plus terrorisante... L'ambiance était glauque, très glauque.

Je marchais tranquillement dans l'herbe, inquiet, sifflotant quelques airs de musique histoire de me donner du courage. Je finis, malgré ma marche lente, par arriver sur la terrasse, qui me semblait plus lugubre que jamais. Ce qui se trouvait être l'endroit le plus agréable où se trouver durant la journée devenait méconnaissable. Mais je n'étais pas au bout de mes peines, un craquement de branche dans les arbres à ma gauche augmenta mon rythme cardiaque par deux, je savais qu'au fond, c'était probablement un chat, mais le noir nous fait perdre tout notre sang-froid très rapidement.

Finalement, je suis arrivé devant la porte du garage, le plus compliqué était à présent derrière moi. Je m'avançais derrière le tableau central qui servait à contrôler l'électricité de toute la maison. Le problème venait selon moi du disjoncteur, autrement, toute la maison ne se serait pas retrouvée dans l'obscurité. Je l'ai donc remis... mais au lieu de revoir la lumière s'allumer un peu partout autour de moi, comme je l'espérais... rien ne se passa. Je me suis un peu reculé pour avoir une vue plus globale du système, éclairée par la lumière de la lune qui rentrait avec peine dans la pièce.

Mais, en voulant me reculer encore un peu, mon pied eu la délicatesse de se poser sur un livre qui eut pour cause de me faire dégringoler les marches de mon sous-sol. Par chance, je ne me suis rien cassé, mais un terrible mal de tête me prit. Tentant de reprendre mes esprits, j'ouvrais les yeux petit à petit... pour découvrir que je n'étais pas seul.

Quelque chose se trouvait en haut des marches et me regardait...


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