- Joyeux anniversaire, mon cher Jim... 21 déjà ! Le temps passe vite...
Oui... déjà 2 ans que je n'ai pas vu mes parents, que je ne suis pas retourné dans ma ville natale... Mais je n'ai qu'à y remettre les pieds, et on me coffre pour plusieurs années... système judiciaire correct mon cul...

Le seul homme qui sache la vérité a disparu...
Mon seul espoir pour retrouver une vie normale, le retrouver... mais par où commencer.
Rien à dire... je me suis foutu dans un sacré merdier.
Mais laissez-moi vous raconter mon histoire.

Date et heure 13 septembre 2015 | 18H10
Narrateur         Jim - 19 ans

C'était un dimanche, le jour où tout a commencé. Je m'entraînais avec un ami sur le terrain de basket de la ville, c'était un de mes rares moments de détente, en effet, mon père voulait que je prenne au sérieux mes études, comme lui. Ça lui avait permis de gagner pas mal d'argent, et il voulait qu'il en soit de même pour moi... mais, bien que je n'étais pas un mordu du travail, je ne pouvais pas me plaindre de mes résultats. L'ami qui m'accompagnait était mon meilleur ami, il s'appelait Alban, un gars comme moi, aimant les histoires un peu paranormales, un peu dans un monde différent. On n'aimait pas énormément le sport, on préféré passer du temps devant un ordinateur avec un bon jeu, mais le basket permettait de s'évader sans suer.

Pendant que nous jouions, la voiture de mon père est arrivée et c'est garé devant le stadium. C'était très rare que mon père se déplace en ville, il avait probablement quelque chose à me dire.
- Jim, je savais que je trouverais là ! T'as mère et moi partons quelques jours voir des amis à Paris. Tu connais les règles, pas de connerie et tu prends soin des chiens.
- Oui, t'inquiète, j'ai plus 15 ans !
- Oui, je sais, mais je préfère m'assurer que tout est bien clair.

Il est reparti directement, et je dois avouer que ça visite m'avait un peu enlevé l'envie de finir la partie, à la surprise d'Alban.
- Tu pars déjà ? Mais on a commencé il y'a à peine 30 minutes !
- Oui je sais... mais il le soleil se couche, et faut le temps de rentrer, donc bon.
- Ça t'as dérangé quand on est rentré à minuit la dernière fois, on s'était même bien éclaté. Je suis sûr qu'il y a une autre raison.
- Oui, je suis un peu fatigué aussi et...
A son sourire soudain, j'avais compris qu'il avait tilté la raison de mon départ précipité.
- T'inquiète pas, j'ai compris !

Je voulais juste profiter pleinement des quelques jours seuls sans les parents derrière mes fesses pour me dire quoi faire ! Nous avons donc sauté sur nos vélos, et pris la route de nos maisons respectives.
Je pris soin de m'arrêter à la pizzeria pour prendre quelques provisions pour la soirée, qui allait être longue, très longue. J'avais déjà un planning préparé en tête. Jeux vidéo, glandage et film.

Tout le début de la soirée s'est passé très correctement, j'ai préparé une gamelle à mes chiens (que j'apprécie beaucoup) qu'ils n'oublieront jamais, j'ai fait quelques parties en ligne, mais je me suis vite lassé, j'ai navigué sur internet. Bref, ce fût un très bon début de soirée, et j'allais enfin m'attaquer au film, et à mon repas, que j'ai pris évidemment soin de réchauffer avant... la pizza n'a d'ailleurs pas dépassé les dix premières minutes, je l'avais en quelque sorte engloutie. Vous allez surement vous demander pourquoi je vous raconte tout ça... je pourrai aller directement à la fin, mais ça n'aurait plus d'importance, je veux vous raconter tous les détails, car la galère dans laquelle je me trouve actuellement n'est pas juste dû à un début et une fin... enfin passons.

Le film venait de se terminer, et c'était une sacrée daube. Tout ce que j'avais planifié de faire était fait... Mais je ne voulais pas terminer maintenant une soirée qui avait si bien commencé, je devais trouver une nouvelle activitée. Etant un adepte des sensations fortes, j'ai décidé de regarder un bon film d'épouvante; j'étais seul, dans une grande maison, les frissons étaient garanties. J'ai éteint les lumière, fermé la porte à clé, et me je me suis installé confortablement devant le film. Les minutes défilaient, et mon coeur battait tellement que j'avais l'impression que je venais de courir un marathon. J'avais l'impression de ne pas être en sécurité dans le noir, ce qui m'a fait rallumer la lumière. Je me sentais tout de suite mieux, mais je ne pouvais pas m'empêcher de fixer la porte de ma chambre, en me disant qu'il n'y avait pas une seule lumière allumée dans les pièces voisines.

Au bout d'une trentaine de minutes, j'étais complètement dans le film, j'avais l'impression de le vivre, j'avais l'impression que tous les bruits étranges se produisaient dans ma maison. Mais soudainement, mon ordinateur s'est éteint; et il n'était pas le seul. Toutes les lampes de la pièce avaient coupées. Je me retrouvais dans le noir total. C'était surement une foutue petite coupure de courant, mais une petite coupure qui pouvait compromettre la fin de ma soirée.