Note de la fic :
Je ne voulais mourir que pour moi
Par : Cyprielle
Genre : Action, Science-Fiction
Statut : C'est compliqué
Chapitre 1 : Poing dans la gueule
Publié le 19/06/2012 à 15:26:42 par Cyprielle
Les gens changent, j’ai l’impression qu’avec le temps ils acceptent la vie et les rouages de leur quotidien. Aujourd’hui, personne ne serait plus capable de changer le monde. Moi-même, je ne sais pas si j’ai vraiment envie de le changer, mais je sais au moins que je veux mourir dans l’exercice de grands desseins. Surtout pas après, parce qu’une fois accomplis, que nous reste-t-il à faire ? Écrire un bouquin ? Surtout pas, la culture est empirique, pourquoi irais-je donner du foin à ceux qui ne font rien pour le mériter ?
Oh, pardon, je manquais à la politesse la plus élémentaire ... Moi c’est Arthur Cageais, j’ai 16 balais et les filles me décrivent comme le grand brun, beau, fort, athlétique et ténébreux avec qui elles rêveraient de s’envoyer en l’air.
Non, je plaisante ... En fait, les filles, si tant est qu’elles peuvent me voir, me décrirait comme le brun maigrichon aux cheveux de beurre (on parle bien du beurre, pas des arabes), le paumé blanc comme un cul à qui on ne parle jamais ‘’parce que c’est la honte’’, le gars cloîtré devant son écran, qui ne sort jamais de chez lui.
Je sais ce que vous allez croire : je suis un foutu nolife de merde, et c’est bien fait pour ma gueule de con, j’ai qu’à me prendre en main. Mais la vérité, c’est que les relations sociales ne m’intéressent pas plus que ça. Je suis toujours puceau de la bouche (puceau de partout d’ailleurs), mais je vois vraiment pas ça comme un problème, j’ai grandi dans mon monde à l’ombre de ma passion pour le savoir absolu. Je passe chaque instant de ma vie à me cultiver, à m’exercer et à apprendre, je parle français, russe, polonais, anglais, espagnol, allemand et chinois (et cantonais par analogie) couramment, j’ai des bases en japonais, bengali et arabe; je maîtrise des notions théoriques, pratiques et mathématique de physique de niveau académique, je connais l’histoire de chaque continent, chaque pays ... chaque ville, dans ses plus profonds soubassements, je peux vous réciter des centaines de chants et poèmes à la virgule près ...
Je voudrais pas tomber dans le chleuasme orgueilleux, mais je dois bien admettre que j’ai toujours eu des facultés mémorielles et une perception supérieures à la moyenne.
À l’instant où je vous raconte tout ça, je suis au McDo pendant la pause déjeuner de 12h à 13, et je m’apprête à recevoir le poing de Jordan dans le nez parce que j’ai refusé de lui donner mon hamburger et de quoi lui en payer un deuxième.
-Tu vas prendre cher, petit con ! Je vais t’apprendre à déconner avec moi !, hurlait Jordan au milieu du restaurant.
-Pitié, je ... je regrette ... p-p-prend donc mon argent, t-tiens, c’est tout ce que j’ai !, dis-je en lui tendant 5,17€ d’une main tremblante.
Vous me trouvez pitoyable, n’est-ce pas ? Et pourtant je me demande comment vous réagiriez si vous n’étiez qu’une allumette entre les doigts d’un colosse de 95 kilos.
-Quoi ? C’est quoi ça mec ? Qu’est-ce que tu veux que je foute de ça ?!, hurlait-il en balayant l’argent d’un coup sec, avant d’envoyer son poing dans la figure.
Je tournais la tête, plissait les yeux et serrait les dents en tremblant : ce con allait casser me lunettes en plus de détruire le nez !
... Mais au bout de deux, peut-être trois secondes, rien ne s’était passé. J’ouvris donc un œil, puis deux, avant de constater que qu’Arnaud, le mec ténébreux de ma classe, qui parle jamais mais que bizarrement personne n’emmerde, tenait Jordan par le coude.
Oh, pardon, je manquais à la politesse la plus élémentaire ... Moi c’est Arthur Cageais, j’ai 16 balais et les filles me décrivent comme le grand brun, beau, fort, athlétique et ténébreux avec qui elles rêveraient de s’envoyer en l’air.
Non, je plaisante ... En fait, les filles, si tant est qu’elles peuvent me voir, me décrirait comme le brun maigrichon aux cheveux de beurre (on parle bien du beurre, pas des arabes), le paumé blanc comme un cul à qui on ne parle jamais ‘’parce que c’est la honte’’, le gars cloîtré devant son écran, qui ne sort jamais de chez lui.
Je sais ce que vous allez croire : je suis un foutu nolife de merde, et c’est bien fait pour ma gueule de con, j’ai qu’à me prendre en main. Mais la vérité, c’est que les relations sociales ne m’intéressent pas plus que ça. Je suis toujours puceau de la bouche (puceau de partout d’ailleurs), mais je vois vraiment pas ça comme un problème, j’ai grandi dans mon monde à l’ombre de ma passion pour le savoir absolu. Je passe chaque instant de ma vie à me cultiver, à m’exercer et à apprendre, je parle français, russe, polonais, anglais, espagnol, allemand et chinois (et cantonais par analogie) couramment, j’ai des bases en japonais, bengali et arabe; je maîtrise des notions théoriques, pratiques et mathématique de physique de niveau académique, je connais l’histoire de chaque continent, chaque pays ... chaque ville, dans ses plus profonds soubassements, je peux vous réciter des centaines de chants et poèmes à la virgule près ...
Je voudrais pas tomber dans le chleuasme orgueilleux, mais je dois bien admettre que j’ai toujours eu des facultés mémorielles et une perception supérieures à la moyenne.
À l’instant où je vous raconte tout ça, je suis au McDo pendant la pause déjeuner de 12h à 13, et je m’apprête à recevoir le poing de Jordan dans le nez parce que j’ai refusé de lui donner mon hamburger et de quoi lui en payer un deuxième.
-Tu vas prendre cher, petit con ! Je vais t’apprendre à déconner avec moi !, hurlait Jordan au milieu du restaurant.
-Pitié, je ... je regrette ... p-p-prend donc mon argent, t-tiens, c’est tout ce que j’ai !, dis-je en lui tendant 5,17€ d’une main tremblante.
Vous me trouvez pitoyable, n’est-ce pas ? Et pourtant je me demande comment vous réagiriez si vous n’étiez qu’une allumette entre les doigts d’un colosse de 95 kilos.
-Quoi ? C’est quoi ça mec ? Qu’est-ce que tu veux que je foute de ça ?!, hurlait-il en balayant l’argent d’un coup sec, avant d’envoyer son poing dans la figure.
Je tournais la tête, plissait les yeux et serrait les dents en tremblant : ce con allait casser me lunettes en plus de détruire le nez !
... Mais au bout de deux, peut-être trois secondes, rien ne s’était passé. J’ouvris donc un œil, puis deux, avant de constater que qu’Arnaud, le mec ténébreux de ma classe, qui parle jamais mais que bizarrement personne n’emmerde, tenait Jordan par le coude.
Commentaires
- Droran
19/06/2012 à 20:20:50
C'est pas un peu beaucoup exagéré, tant de connaissance à 16 ans ?
- Cyprielle
19/06/2012 à 15:40:38
Ouaip, ça va venir, mais forcément on s'en rend pas trop compte dans les premiers chapitres qui introduisent l'histoire, même si je vais essayer de rendre l'histoire la plus dynamique possible.
- Pseudo supprimé
19/06/2012 à 15:32:30
Mmmh de la SF ? Ou ça ? Si y'en a vraiment, je veux bien suivre