Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Un monde de sable et de métal.


Par : Swire
Genre : Science-Fiction
Statut : C'est compliqué



Chapitre 6 : Je suis une machine.


Publié le 24/05/2012 à 21:17:18 par Swire

Sa voix s’étouffa et son visage se raidit, il prononca la suite d’un ton grave.
-de cadavres.
Loïk se leva. Une inquiétude le marqua aussitôt. Les morts de guerre sont généralement exposé sous la ville, dans d’immenses caveau, c’est une espèce de coutume, « pour qu’ils soient a jamais les piliers de la ville ». Il se demanda alors si ce n’était pas la fosse commune, ou était stocké tout ceux ayant déshonorés la région.
-Comment avez-su que j’étais vivant ? Je veux dire, apparemment je me trouvais au milieu de pleins de cadavre.. Rien ne vous disait qu’il y avait un être vivant enseveli.
-Et bien c’est compliqué. Déjà, comme tu peux le voir, tu as été gravement blessé a l’épaule, et tu parlais. Lors de ton coma, tu n’arrêtais pas de répéter la même chose.
Loik se rappela alors qu’on lui avait tiré a l’épaule. Il remarqua seulement ses bandages, l’inquiétude lui avait empêché de les sentir contre sa peau.
-Qu’est-ce que je disais exactement ?
Les mots qui suivirent résonnèrent dans sa tête comme un appel, une espèce de menace qu’il avait lui-même prononcer
-« Je suis une machine. ».
Loïk se raidit, consterné par ce qu’il avait prononcé lui-même.
-Et on a vérifié, tu n’as aucun implant cybernétique. On ne comprend pas.
Le garçon se leva, se retourna et quitta la tente. Il cria de toutes ces forces, de tout ce qu’il put trouvé dans ses poumons. Son cri résonna dans tout le camp. Il prit alors une décision.
-Demain.. Demain je quitte ce camp.
Jackson arrivait derrière lui et lui saisi l’épaule, Loik se retourna, le regarda avant de lui donner un magnifique coup de poing dans la machoire.
-Petit enf*iré ! Viens ici tout de suite ! Attraper moi ce fils de p*te.
Loik, qui s’apprétait a partit, se raidit sur place. Il avait osé insulté sa famille. Sa famille qui était morte. Dans un élan de haine, il se retourna et regarda le chef du clan avec un regard a glacer le sang. Un peu plus loin, sur une table, il vit un colt 45. Le jeune homme exécuta une roulade sur le côté, saisi le pistolet et tira une balle dans le crane du Sergent.
-Dans ta face, Bi*tch.
Le camp fut alors entreprit d’une rage mortelle. Loik se fit tiré dessus de tout les cotés, après quelques roulades, il se prit une balle dans le genou. Il se grimpa alors a bord d’un buggy, celui avec lequels ses amis prendront la fuite 5 ans plus tard. Il démarra alors au quart de tour, par chance, aucune balle ne le toucha, il écrasa quelqu’un avant de remarqué une grenade sur le siège passager, il la ramassa et la lança en plein milieu du camp. Dans un tonerre sourd, la grenade explosa, et détruit la moitié du camp, qui, suite a une réaction en chaine explosa complètement.
-Je suis une machine, Je dois devenir une machine.
Il jeta un dernier coup d’œil au camp, et se mit alors a acceléré a travers le désert.
Il se souvient alors de comment il était resté 2 ans dans le désert, avec pour se nourrir de vieilles racines, et pour boire, de l’eau prit d’un oasis ou 2 pour l’essence, il s’arrangais avec des commerçants nomade, devant souvent tuer. Il fut affaibli tout au long de son voyage, sa blessure au genoux était superficielle, la balle de l’avait que effleurer, mais celle a l’épaule était grave et sérieuse.
Alors, il se rappela du moment le plus sinistre de sa vie.
Il s’évanoui dans le désert. Quand il se réveilla, il était sur une table d’opération, un homme au dessus de lui, l’homme qui a tué son père. Il criait :
- N’ENTREZ PAS ! Je le soigne moi-même.
- Vous êtes sur colonel ? On peux vous aider !
-NON.
Le colonel murmura alors :
-Tu vas payer fils de p*te j’ai eu ton père et je ne vais pas t’avoir toi, par contre.
Loik ferma alors a demi les yeux lorsqu’il entendit sa, et un sourire se dessina sur son visage.
-Je ferais de toi une machine.
Loik ferma les yeux.
Il était dans le désert. Il souffrait. Il avait enfin compris.
Ce qu’il lui fallait pour détruire les robots, c’était pas de l’entrainement, il devais devenir une véritable machine, et dire adieu a une grande partie de son humanité.


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