Note de la fic :
Publié le 30/01/2009 à 21:02:50 par iQuent
Chapitre 3 :
« Vous allez où comme ça ? »
« A Clignancourt m’sieur, mais on a pas les clés ! »
« Ah, pour les clés, va falloir que l’un d’entre vous me suive dans ma chambre. »
Bon ok, je me dévoue
Petit à petit, je me rends compte que je vais passer un sale quart d’heure.
Je commence à trembler, je transpire, à la limite du vomissement.
Quand Robert ouvre la porte de sa chambre, je suis prêt à partir en courant, prêt à abandonner Cisla à un horrible sort.
Alors que nous entrons dans la chambre, très calme, un tas de gamins déboulent du placard, et se ruent sur Robert. Ils le mordent, griffent, lui chantent même du Tokio Hotel, bref, lui font subir les pires atrocités.
Ebahi devant ce spectacle, je parviens à me concentrer tout de même, pour apercevoir les clés de la voiture de Robert à quelques centimètres de moi. Je les saisis, et m’apprêtant à partir rejoindre mon groupe, quelques enfants m’interpellent.
« Hé le grand là, on veut sortir, laisse nous passer »
En me retournant pour leur répondre, je remarque Robert, gisant sur le sol, inanimé.
« Non, restez là, quand Robert se réveillera, il vous mettra la fessée »
Et je pars, en prenant bien soin d’enfermer les gamins dans la chambre de Robert
Quelques secondes plus tard, me revoilà devant la camionnette de Robert.
Julien se dévoue pour conduire, il n’a que 16 ans mais osef .
Le trajet se déroule sans problème, et nous passons sous le périphérique pour rejoindre Clicli.
Arrivés devant le panneau indiquant « Clignancourt », nous nous arrêtons demander notre route à une sorte de débile mental qui se trouve là.
J’ouvre la fenêtre, et lui lance :
« Excuse-moi, tu sais où habite Morsay ? »
« Bilal Sparki mec d’Escar t’inquiètes.
92 F A R, y’a rien à faire.
Wesh regarde ta tête et ta touffe de mouton généralement tout le monde dit que t’as une tête de con.
Attends, tu fais le mec, retourne au 93 qu’il te mette la zermiii. »
« Julien ? »
« Ouais quoi mec ? »
« Roule-lui dessus »
« M’okay »
« Tu t’crois chaud ? Si elle aurait vu ta p’tite »
...
J’avoue, ça secoue un peu de rouler sur quelqu’un, mais qu’est ce que ça soulage ...
Un peu plus loin sur la route, à travers Clicli, dangereuse bourgade populaire, nous croisons un gars tenant avec des gants une culotte avec quelques taches de sang dessus. Nous nous arrêtons également.
« Excusez-moi, vous faites quoi là ? » lui demande Thomas.
« C’est la culotte à ta mère, moi c’est K-libre, le pote à K-way, à K-squette, à K-scrout, à K-rotte, à K-cahuète, à K-stor, à K-lvitie, à K-mionnette, à K-cao, à K-rtable, à K-ssetête, à K-puccino, à K-ssoulet, à K-bane, à K-scade, à K-binetéléphonique, à K-zhakh, à K-boul, à K-méscope, à K-méléon, à K-pote, à K-rton, à K-leçon, à K-rrelage, à K-rapuce, à K-rtouche , à K-rreau, à K-illou, à K-ddie, à K-niche, à K-ravane, à K-ssedeBrice, à K-deau, à K-sserole, à K-rbonara, à K-rpacchio, à K-raté, à K-goule, à K-puche, à K-rnetdechèque, à K-hier, à K-roussel, à K-rosserie, aux jumeaux K-noé et K-yak, à K-rting, à K-nnotdesauvetage, à K-chette, à K-rréd’as, à K-gnotte, à K-rabine, à K-rnaval, à K-ssecouilles, à K-rrie, à K-rlaBruni, à K-sting, à K-nneàpèche, à K-mionpoubelle, à K-catoès, à K-rtographie, à K-pot, à K-rdinal, à K-poral, à K-ssetoipauvrecon, à K-dransolaire, à K-ligraphie, et à K-lachnikov. »
« Lolilol, hilarant. Et sinon, tu sais où on peut trouver Shla’Ghetto ? » C’est Thibault qui s’en mêle cette fois.
« Ouais, il doivent être à l’abattoir à cochons, avec Jean-Armand de Bastia et tout.
Et barrez-vous, sinon je vous tire dessus, mais attention, même si ça fait le bruit des pétards, c’est des vraies balles hein ! »
« Ta mère » lance Thibault.
« Ta mère » poursuit Thomas.
« Allez, on bouge » dit Julien.
Mais alors que nous pensions partir tranquilles, K-libre nous poursuit avec son scooter à 10000€.
Julien, en me regardant dans le rétro, a compris mon idée.
« Maintenant Julien ! »
Là, il pile de toutes ses forces, et bien entendu, K-libre s’étale contre la vitre arrière de la camionnette comme une galette (D’où Truand 2 La Galette )
« Marche arrière now »
Et pour la deuxième fois de la journée, nous passons sur quelqu’un.
Mais cette fois, on a niqué la camionnette, plus moyen d’avancer, ni de reculer.
« Bon, on va devoir continuer à pied. »
Et en marchant quelques secondes, on se retrouve devant une maison dont on peut facilement deviner le propriétaire ...
« Hé . C’est pas la maison de ... »
« Si »
Bon, fake, c’est juste une brouette, mais on aurait bien imaginé Morsay dedans .
« Hé ! Regardez » nous dit Thomas, en nous montrant un objet au sol.
« Une cannette ? » demande Julien.
« Mais oui, Shla’Ghetto », lui répond Thibault.
Nous nous décidons à suivre les cannettes, comme le petit poucet, pour arriver dans un entrepôt fort puant.
CISLA ! Cisla est là, attaché à une chaise, au milieu de la pièce, il a l’air souffrant.
Quand soudain, une 30aine de gens arrivent, tous en noir, avec des pulls « Banlieue 92 », « Banlieue 07 », Banlieue « 2B » etc.
Truand de la galère, c’est eux.
« Alors les noelistes, on vous a bien eus ! »
« On savait que vous alliez venir, barrez vous où on sort nos guns et on vous shlasse vos mères »
Héroïques, et surtout peu craintifs des Truands De La Galère, nous ne bougeons pas.
« Putain Zehef, ils ont pas peur de nous guns à bille ! Ca fait mal pourtant ! »
« Très bien, on va se battre à la loyale, 30 contre 5, et encore on est cools là. »
Mais soudain, un Shla’Ghetto sauvage apparait ...
Je ... Ma vue se brouille ... L’odeur ... Shla’Ghetto ... Horrible ... Je dois pas ... Cisla ... Quelle odeur ...
Dans un coup d’œil désespéré, je vois que mes collègues sont déjà évanouis, à cause de l’odeur pestinentielle de Shla’Ghetto, mais que les Truands d’en face semblent habitués.
Mais ? ... Qui c’est ça ? ... Je ... On dirait ...
Soudain, je m’effondre ...
« Vous allez où comme ça ? »
« A Clignancourt m’sieur, mais on a pas les clés ! »
« Ah, pour les clés, va falloir que l’un d’entre vous me suive dans ma chambre. »
Bon ok, je me dévoue
Petit à petit, je me rends compte que je vais passer un sale quart d’heure.
Je commence à trembler, je transpire, à la limite du vomissement.
Quand Robert ouvre la porte de sa chambre, je suis prêt à partir en courant, prêt à abandonner Cisla à un horrible sort.
Alors que nous entrons dans la chambre, très calme, un tas de gamins déboulent du placard, et se ruent sur Robert. Ils le mordent, griffent, lui chantent même du Tokio Hotel, bref, lui font subir les pires atrocités.
Ebahi devant ce spectacle, je parviens à me concentrer tout de même, pour apercevoir les clés de la voiture de Robert à quelques centimètres de moi. Je les saisis, et m’apprêtant à partir rejoindre mon groupe, quelques enfants m’interpellent.
« Hé le grand là, on veut sortir, laisse nous passer »
En me retournant pour leur répondre, je remarque Robert, gisant sur le sol, inanimé.
« Non, restez là, quand Robert se réveillera, il vous mettra la fessée »
Et je pars, en prenant bien soin d’enfermer les gamins dans la chambre de Robert
Quelques secondes plus tard, me revoilà devant la camionnette de Robert.
Julien se dévoue pour conduire, il n’a que 16 ans mais osef .
Le trajet se déroule sans problème, et nous passons sous le périphérique pour rejoindre Clicli.
Arrivés devant le panneau indiquant « Clignancourt », nous nous arrêtons demander notre route à une sorte de débile mental qui se trouve là.
J’ouvre la fenêtre, et lui lance :
« Excuse-moi, tu sais où habite Morsay ? »
« Bilal Sparki mec d’Escar t’inquiètes.
92 F A R, y’a rien à faire.
Wesh regarde ta tête et ta touffe de mouton généralement tout le monde dit que t’as une tête de con.
Attends, tu fais le mec, retourne au 93 qu’il te mette la zermiii. »
« Julien ? »
« Ouais quoi mec ? »
« Roule-lui dessus »
« M’okay »
« Tu t’crois chaud ? Si elle aurait vu ta p’tite »
...
J’avoue, ça secoue un peu de rouler sur quelqu’un, mais qu’est ce que ça soulage ...
Un peu plus loin sur la route, à travers Clicli, dangereuse bourgade populaire, nous croisons un gars tenant avec des gants une culotte avec quelques taches de sang dessus. Nous nous arrêtons également.
« Excusez-moi, vous faites quoi là ? » lui demande Thomas.
« C’est la culotte à ta mère, moi c’est K-libre, le pote à K-way, à K-squette, à K-scrout, à K-rotte, à K-cahuète, à K-stor, à K-lvitie, à K-mionnette, à K-cao, à K-rtable, à K-ssetête, à K-puccino, à K-ssoulet, à K-bane, à K-scade, à K-binetéléphonique, à K-zhakh, à K-boul, à K-méscope, à K-méléon, à K-pote, à K-rton, à K-leçon, à K-rrelage, à K-rapuce, à K-rtouche , à K-rreau, à K-illou, à K-ddie, à K-niche, à K-ravane, à K-ssedeBrice, à K-deau, à K-sserole, à K-rbonara, à K-rpacchio, à K-raté, à K-goule, à K-puche, à K-rnetdechèque, à K-hier, à K-roussel, à K-rosserie, aux jumeaux K-noé et K-yak, à K-rting, à K-nnotdesauvetage, à K-chette, à K-rréd’as, à K-gnotte, à K-rabine, à K-rnaval, à K-ssecouilles, à K-rrie, à K-rlaBruni, à K-sting, à K-nneàpèche, à K-mionpoubelle, à K-catoès, à K-rtographie, à K-pot, à K-rdinal, à K-poral, à K-ssetoipauvrecon, à K-dransolaire, à K-ligraphie, et à K-lachnikov. »
« Lolilol, hilarant. Et sinon, tu sais où on peut trouver Shla’Ghetto ? » C’est Thibault qui s’en mêle cette fois.
« Ouais, il doivent être à l’abattoir à cochons, avec Jean-Armand de Bastia et tout.
Et barrez-vous, sinon je vous tire dessus, mais attention, même si ça fait le bruit des pétards, c’est des vraies balles hein ! »
« Ta mère » lance Thibault.
« Ta mère » poursuit Thomas.
« Allez, on bouge » dit Julien.
Mais alors que nous pensions partir tranquilles, K-libre nous poursuit avec son scooter à 10000€.
Julien, en me regardant dans le rétro, a compris mon idée.
« Maintenant Julien ! »
Là, il pile de toutes ses forces, et bien entendu, K-libre s’étale contre la vitre arrière de la camionnette comme une galette (D’où Truand 2 La Galette )
« Marche arrière now »
Et pour la deuxième fois de la journée, nous passons sur quelqu’un.
Mais cette fois, on a niqué la camionnette, plus moyen d’avancer, ni de reculer.
« Bon, on va devoir continuer à pied. »
Et en marchant quelques secondes, on se retrouve devant une maison dont on peut facilement deviner le propriétaire ...
« Hé . C’est pas la maison de ... »
« Si »
Bon, fake, c’est juste une brouette, mais on aurait bien imaginé Morsay dedans .
« Hé ! Regardez » nous dit Thomas, en nous montrant un objet au sol.
« Une cannette ? » demande Julien.
« Mais oui, Shla’Ghetto », lui répond Thibault.
Nous nous décidons à suivre les cannettes, comme le petit poucet, pour arriver dans un entrepôt fort puant.
CISLA ! Cisla est là, attaché à une chaise, au milieu de la pièce, il a l’air souffrant.
Quand soudain, une 30aine de gens arrivent, tous en noir, avec des pulls « Banlieue 92 », « Banlieue 07 », Banlieue « 2B » etc.
Truand de la galère, c’est eux.
« Alors les noelistes, on vous a bien eus ! »
« On savait que vous alliez venir, barrez vous où on sort nos guns et on vous shlasse vos mères »
Héroïques, et surtout peu craintifs des Truands De La Galère, nous ne bougeons pas.
« Putain Zehef, ils ont pas peur de nous guns à bille ! Ca fait mal pourtant ! »
« Très bien, on va se battre à la loyale, 30 contre 5, et encore on est cools là. »
Mais soudain, un Shla’Ghetto sauvage apparait ...
Je ... Ma vue se brouille ... L’odeur ... Shla’Ghetto ... Horrible ... Je dois pas ... Cisla ... Quelle odeur ...
Dans un coup d’œil désespéré, je vois que mes collègues sont déjà évanouis, à cause de l’odeur pestinentielle de Shla’Ghetto, mais que les Truands d’en face semblent habitués.
Mais ? ... Qui c’est ça ? ... Je ... On dirait ...
Soudain, je m’effondre ...