Chapitre 2 :
« Alors les p’tits PD de fachos, on vous a retrouvé ! »
Morsay ?!? Qu’est ce qu’il fout là ?
« Nous on s’en bat les couilles t’a vu ! Cli – Gnan – Court ! On va vous shlasser bande de fils de putes ! »
Encore une fois, tout le monde se regarde, et éclate de rire.
« Hé ! »
« Hé ! »
« Hééééé ! »
Morsay ne parvient pas à se faire entendre, tellement tout le monde rigole.
« Hé ! J’m’en bas les cacahuètes moi ! »
« Ecoutez Ruskov bande d’enculés ! Ecoutez ! Ecoutez bande de salopes ! Ecoute salope ! »
Mais franchement, qui l’a invité ? C’est vraiment génial ce qu’il se passe là.
Sauf que soudain, Taï Taï prend la parole, et calme tout le monde.
« Direct Cisla on l’a capturé comme un hatai. »
Quoi ? Qu’est ce qu’il raconte lui ?
Je me mets à gueuler « Hé le singe ! T’a dis quoi là ? »
« Alors les skins, ça rigole moins là ? Hé oui, votre Cisla, on l’a chopé, et là, il est avec Shla’Ghetto. »
« Et ta mère la chatte à ta mère tu l’a chopée ? »
Rire général, mais forcé cette fois, aurait-il vraiment chopé Cisla ?
Et là, Morsay sort une bouteille de panachay, et la brandit devant toute l’assemblée.
« Alors ? Votre Cisla est dans mon camion fils de pute. Et c’est les skins du forum Warcraft III qui vous ont balancé. »

Putain, eux aussi ont appliqué la technique de niquer les autres forums. Là, c’est la guerre, et IRL.
Mais d’abord, il faut s’occuper de Morsay.

« Allez les gars, on défonce ces rigolos, sauvons le 15-18 ! »
3000 contre 3 (Morsay, Taï Taï et Délimochon), le combat est vite plié :noel :
« Hé Morsay ! Il est où Cisla ? »
« Ta mère la chatte à ta mère ! »
Putain, fais chier !
« Bon les gars, on leur fait bouffer du cochon jusqu’à ce qu’ils clapsent. »

Malheureusement, comme Cisla n’est pas là, on ne peut pas préparer de cochon grillay :noel :
Alors on les shlasse, et on les laisse là.

Peu après, l’un d’entre nous poste un message sur chaque forum de JVC déclarant la guerre lancée par le 15-18.
1h20 et 3321 dédicaces plus tard, nous partons en direction du studio canal J, pour choper du -15 à défoncer.

Là, rien de plus facile que d’en trouver, il suffit de crier « Qui veut des bonbons ? » pour tous les choper. Les enfants arrivent en masse, ainsi qu’un vieil homme, à l’air assez énervé, qui m’interpelle.
« Hé vous là ! C’est mon slogan ça ! Vous me piquez toutes mes victimes ! »
« Calmez-vous monsieur ! C’est quoi votre nom ? »
« Je m’appelle Robert ! »
« Ok Robert, bon, voilà ce qu’on va faire. Vous prenez tout les gamins qui sont là, vous les emmenez à l’hôtel juste là, et vous vous amusez bien. »

Voilà, nous nous sommes débarrassés des gamins du -15, et spotted un Pedobear.
Maintenant, nous devons aller à Clignancourt, chercher Cisla.
« Allez les gars, on y va ! »
« Euh … »
Alors que je me retourne, seul un petit groupe de gens étaient prêts à me suivre.

« Quoi ? Vous voulez pas venir sauver Cisla ? »
« Ben c'est-à-dire que, nous tant que c’était virtuel, on était ok, mais l’IRL nous effraie quand même. »
« Bon ok, rentrez chez vous, et continuez à démolir les autres forums. »

Là, 3315 personnes partent, nous ne sommes plus que 6.
« Bon les gars, apparemment on va devoir bosser ensemble. Je me présente, Quentin, mais appelez moi Dentition »
« Salut, moi c’est Thomas »
« Moi Julien »
« Thibault »
« Moi je m’appelle Vivien. »
Il ne reste que le dernier, dont la tête ne me dit rien.
« Hé, c’est quoi ton nom toi ? »
« Hein ? Mais ! Vous êtes qui vous ? Et où elle est ma maman ? MAMAAAAAAN ! »
Et il part en courant.
Bon, et ben finalement, on sera que 5.
« Bon les gars, on commence par où ? » demande Julien.
Thomas et Thibault s’empressent de répondre « McDo ? »
Lucide, Julien, d’une voix tranchante, annonce la destination « On va à Clignancourt. »
Tout le monde s’arrête, un petit nœud à la gorge.
Clignancourt ...
Si c’est bien aussi dangereux que Morsay l’a décrit, on va galérer pour trouver notre Cisla, et surtout pour le libérer.
Sauf que ça fait une trotte à pied Clignancourt.
Thomas a alors une idée de génie.
« Hé, si on piquait la camionnette de Robert ? »
« Ouais ! Bonne idée ! Allez go ! »
Julien, expert en voitures, arrive à ouvrir la portière de la camionnette, car elle n’était pas fermée , et alors que nous montons tous, Robert nous interpelle :
« Hé vous là ! »