Chapitre 3: Bienvenue dans la famille


-Nous avons donc hérité d'absolument TOUS les biens de Don Leandri? questionnait mon père
-Non, il a laissé une partie de sa fortune à Vito, il est parti vivre des jours heureux en Corse, dans sa maison natale, je ne pense pas que vous aurez l'occasion de le rencontrer répondit le notaire, vous avez hérité de tres précisément ,il mit de lunnetes pour lire son dossier, 3 milions d'euros, sa propriété en Corse, sa propriété dans le midi pyrénées, ainsi que de ses...hommes

Pour ma part je m'etais arrété à 3 millions d'euros

Mon père repris:

-Ses hommes?
-oui enfin ceux que Vito avait gardé, veuillez me suivre dans voiture (son fort accent Corse empiétait son vocabulaire)

nous déscendîmes à la mercedes, mais il nous fit mine que ce n'etait pas la bonne voiture et allat à une Rolls de toute beauté, noire elle aussi. Un chauffeur nous attendait, je m'instalai à l'arrière avec mon père, après tout c'etait lui le Don.je n'etais jamais rentré dans une voiture si spacieuse, l'interieur était en cuir beige clair, les fauteuils moelleux. Si mes potes m'avaient vu

Nous continuâmes jusqu'a la campagne, dans le 77 apparement, souvenirs mis le fin fond du 77

Nous roulâmes jusqu'a un entrepot qui parraissait abandonné.

Je descendis accompagné de mon père et de mon notaire, le chauffeur gardait la voiture, personne n'avait dit mot pendant le trajet, enfin nous étions arrivés.

Nous marchâmes jusqu'a l'entrepot. En rentrant à l'interieur, je vis une centaines d'hommes qui parraissaient attendre, je sursautat, je n'avais jamais vu autant de types avec un air si patibulaire, ils devaient tous être armés, ils avaient pour la plupart un phisyque du Sud même si la bande comptait son lot de blonds et de noirs

Ils semblaient tous êtres sortis de films de gangster

malgré leurs balafres, leurs sourcils froncés et leurs têtes de tueurs, ils semblaient plutot heureux et sereins de voir mon père, ils l'avaient attendu tant d'années.

Mon père avançat, le rubis autours de son doigt brillait dans les rayons du soleil que le toit en tôle laissait filtrer, après tout il pouvait commander des hommes il avait été sergent au génie parachutiste à l'armée.

Il montat sur une caisse en bois, puis balaya l'immense salle du regard.

Soudain il pris la parole:

-Ecoutez moi!...Nous ne nous connaissons pas et je sais que beaucoup d'entre vous ont connu pendant plus de 10 ans le regne de Vito, mais il a voulu se retirer en Corse pour passer une retraite paisible, je sais que certains d'entre vous se sont opposés à mon poste de chef de la Famille Leandri, la Famiglia de la Cruz, je sais que certains d'entre vous ne me respectent même pas, mais je gagnerai le respect, vous êtes ma meute, je suis votre chef, et il va falloir continuer ainsi, si vous n'etes pas satisfait, prenez la sortie, merci de m'avoir écouté.

sur ces paroles il déscendit. Le speech avait apparement changé les âmes, les visages de ceux qui étaient renfrognés s'eclaircissèrent, certains applaudirent même.

Je vis qu'ils portaient tous une chevalière en argent ou une croix Occitane était forgée dessus, apparement le signe de reconaissance.

Ca y est, mon père est le chef.