Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

La vie est un bordel


Par : Liberty
Genre : Action
Statut : Abandonnée



Chapitre 8


Publié le 13/04/2012 à 15:59:50 par Liberty

Elle était là. Devant moi. La fille qui me faisait rêver. La situation était parfaite étant donné qu'elle était complètement torchée. Je m'approchai. "Kate, ça te dit d'aller dormir" ? Elle répondit par l'affirmative, et me poussa dans la chambre. Parfait. Elle s'allongea sur le lit et me regarda tendrement. "On baise ? - C'est parti". J'enlevai mon pantalon, pendant qu'elle commençait à enlever ces pompes. Parfait. Elle sortit de son sac une paire de menottes en frou-frou rose.
-J'aime pas trop où tout ça se dirige, dis-je d'un air circonspect tout en balançant mon vieux jean dans un coin de la salle.
-Ferme-la et embrasse-moi, me répondit-elle en me plaquant contre le lit. C'était magique. La fille que j'aimais et moi, en train de s'embrasser. Comme je m'y attendais, elle m'attacha. Merde. Merde merde merde merde.
-On va faire un petit jeu, dit-elle avec un air malicieux.
Merde.
Merde
Elle prit son sac à main et en sortit une espèce de bite en plastique. Elle appuya sur un bouton et le bout se mit à tourner comme par magie.
Merde.
-On va arrêter là non ? Non ?
Elle s'approcherait dangereusement.
-On...on va donner un mot si ça va trop loin d’accord ? Disons "Stop", ça te va ?
Elle était au niveau de mon ventre et commença à baisser mon caleçon.
-Euh...stop ?
Soudain, un riff de guitare se déclencha. "Come as you are" de Nirvana. C'était le réveil à côté de moi. J'ouvris les yeux.
C'était qu'un rêve. Ouf, seulement un putain de rêve. Je bénis mon réveil et me levai. Aujourd'hui je devais écrire. J'avais plus qu'une semaine de location et après je serais à la rue. Je m'assis et mit en route le poussif PC. J'avais 5 minutes avant de commencer à bosser. 5 minutes pour trouver une histoire.
5 minutes plus tard, je réfléchissais toujours. J'ouvris un traitement de texte et le contempla pendant quelques minutes. Puis les mots se mirent à couler, un à un.

Kate

Quand je repris conscience, j'avais le crâne avachi sur le siège passager. Du sang perlait sur mon nez et coulait de ma bouche.Je respirai difficilement à cause du sang qui gouttait de mon nez. Je me redressai et regardai la fumée sortir du capot de ma voiture. Merde. J'ouvris la porte et sortai de la vieille Ford que j'avais depuis 2 ans. J'avais 20 ans à l'époque. J'étais en lisière de forêt et la seule lumière que je pouvais voir provenait d'un lampadaire planté là haut, sur le bord de route j’avais laissé mon téléphone chez moi, il allait falloir marcher. Je grimpai difficilement la petite colline et m'assis contre le lampadaire. Merde. J'avais explosé une barrière et ruiné la voiture. C'étais pas le problème pour l'instant, je voulais savoir si j'allais bien (je n'avais mal nulle part, mais on ne sait jamais). J'allumai une cigarette et écoutai la nature. Les seuls bruits que j'entendais provenaient du moteur qui crépitait et de l'autoradio qui crachait un vieux tube dont j'avais oublié le titre. Ma tête me faisait affreusement mal et je devais faire peine à voir tant j'avais l'impression d'être dégueulasse. Je me levai et fis quelques pas pour finalement constater que je n'avais rien de grave. Mal partout, mais nulle part en même temps, parfait. Bon, j'avais plus que deux solutions. Soit attendre, ce qui serait rapidement chiant, soit avancer en direction de Maycomb, la ville où je devais me rendre. J'avais prévu d'aller retrouver là-bas pour aller ensuite dans la grande ville la plus proche. Ils étaient surement déjà partis, il était 23h, et le rendez-vous était pour 20h. J'avais passé environ 4h dans cette voiture. Bordel. Je commençai à avancer en direction du lampadaire suivant. La nuit était noire, et rien n'aurait pu arriver de pire. Les 3 lampadaires suivants passèrent assez vite, et je me retrouvai devant un panneau indiquant "Maycomb : 500m". J'étais plus très loin, mais la forêt était tellement dense que je ne voyais absolument aucune lumière de ville. Après quelques minutes de marche, j'arrivai devant l'entrée de la ville de Maycomb. C'était une petite ville sans style particulier, j'étais déjà venu quelques fois dans un meilleur état. La ville devait compter 2 000 habitants, ce qui faisait que les lampadaires étaient coupés après 23h. Seul un panneau électrique indiquant "BAR" clignotait dans le fond. Éclairé par la lune, j'avançai jusqu'à ce panneau et entrai dans le bar."

Bon, c'est un bon début. J'enregistrai mon travail et envoyai un mail à mon "patron" lui indiquant que j'avais une idée et qu’elle serait finie avant mercredi.


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