Note de la fic :
Publié le 10/04/2012 à 20:26:03 par Liberty
Mardi 10 avril, 20h30
Je déteste les supermarchés. Les supermarchés c'est le mal. Cet endroit restera toujours pour moi un gros dépôt rempli où l'on achète des trucs dont on n’a pas besoin avec de l'argent qu'on n’a pas dans le but d'impressionner des gens qui n'en ont rien à foutre. C'est aussi une atmosphère joyeuse, festive, du "Bip" de saturation Windows vers les caisses à la musique passable dans les rayons. Les supermarchés, c'est aussi un rendez-vous avec des populations inédites, comme cette mère de famille faisant deux fois mon poids, ayant une vois plus grave que moi et engueulant ces 4 enfants dans un allemanglais douteux. Un personnel gai et joyeux, allant de la caissière-qui-paye-ses-études-et-qui-fait-la-gueule ou du vigile stéréotypé qui vous regarde d'un mauvais oeil si vous passez par les caisses vides, car vous n'achetez rien. Un lieu amusant, seulement éclairé de lumière artificielle sous laquelle se rejoignent des gens pressés, énervés, fatigués. Mais comment peut-on parler du supermarché en passant sous silences les caisses, antre de méditation où se sont posés d'illustres débats allant du "T'a pas pris du beurre allégé, comment je vais faire moi ?" au "J'hésite à aller prendre un deuxième set de couvert, ceux-ci sont quand même sympa. T'en penses quoi ?". Dans ce doux purgatoire, vous allez pouvoirs admirez toute la populace locale, savourant de vos oreilles ces doux mélanges de bruits divers, allant des hurlements d'enfants aux discussions entre caissières. Aux moments de payer, vous gagnerez le droit d'admirer les magnifiques caissières, véritables héroïnes du monde moderne qui travaille avec un acharnement Stakhanoviste chaque jour pour gagner le droit de gérer le rayon slip avant la fin de l'année. Bref, j'adore les supermarchés. Enfin, j'adorais. Depuis que j'ai réalisé que le mec qui mettait les légumes en rayons utilisait ces mains pour se branler, j'ai jamais pu y retourner. Allez savoir pourquoi.
Je déteste les supermarchés. Les supermarchés c'est le mal. Cet endroit restera toujours pour moi un gros dépôt rempli où l'on achète des trucs dont on n’a pas besoin avec de l'argent qu'on n’a pas dans le but d'impressionner des gens qui n'en ont rien à foutre. C'est aussi une atmosphère joyeuse, festive, du "Bip" de saturation Windows vers les caisses à la musique passable dans les rayons. Les supermarchés, c'est aussi un rendez-vous avec des populations inédites, comme cette mère de famille faisant deux fois mon poids, ayant une vois plus grave que moi et engueulant ces 4 enfants dans un allemanglais douteux. Un personnel gai et joyeux, allant de la caissière-qui-paye-ses-études-et-qui-fait-la-gueule ou du vigile stéréotypé qui vous regarde d'un mauvais oeil si vous passez par les caisses vides, car vous n'achetez rien. Un lieu amusant, seulement éclairé de lumière artificielle sous laquelle se rejoignent des gens pressés, énervés, fatigués. Mais comment peut-on parler du supermarché en passant sous silences les caisses, antre de méditation où se sont posés d'illustres débats allant du "T'a pas pris du beurre allégé, comment je vais faire moi ?" au "J'hésite à aller prendre un deuxième set de couvert, ceux-ci sont quand même sympa. T'en penses quoi ?". Dans ce doux purgatoire, vous allez pouvoirs admirez toute la populace locale, savourant de vos oreilles ces doux mélanges de bruits divers, allant des hurlements d'enfants aux discussions entre caissières. Aux moments de payer, vous gagnerez le droit d'admirer les magnifiques caissières, véritables héroïnes du monde moderne qui travaille avec un acharnement Stakhanoviste chaque jour pour gagner le droit de gérer le rayon slip avant la fin de l'année. Bref, j'adore les supermarchés. Enfin, j'adorais. Depuis que j'ai réalisé que le mec qui mettait les légumes en rayons utilisait ces mains pour se branler, j'ai jamais pu y retourner. Allez savoir pourquoi.