Note de la fic :
Dead Space: L'artefact d'origine
Par : Spyko
Genre : Action, Science-Fiction
Statut : C'est compliqué
Chapitre 30
Publié le 17/02/2012 à 17:22:17 par Spyko
Jamais autant d'émotions différentes n'avaient pénétrées mon esprit en même temps. En cet instant, malgré ce qu'il venait de se passer, malgré le fait que j'étais enfermé seul dans une pièce, une seule pensée s'imposait, obsédante: Arracher les sangles qui me retenaient. De vieilles sangles, pour un endroit aussi sophistiqué. Je ne voyais plus rien, n'entendais plus rien, ne sentais plus rien. Sauf ces sangles.
Avant d'avoir pu résister à la tentation, je concentrai toute mon énergie sur mes bras, et je sentis peu à peu les entraves craquer. Lorsqu'elles furent suffisament élargies, je parvins à glisser mes avants-bras puis mes poignets à l'extérieur, avant de me jeter férocement sur celles qui retenaient mes jambes. Elles ne tinrent pas trente secondes, et je me levai comme une balle avant de me précipiter contre la porte, que je martelai de coups de poings.
Personne ne répondait, et je me mis alors à tourner comme un fauve en cage. Une petite barre métallique gisait abandonnée sur la table, et semblait me narguer. Je la saisis brutalement, avant de m'en servir pour éclater la commande d'ouverture. La porte ne résista pas et coulissa gentiment, me permettant de foncer dans le passage.
Je me retrouvais une nouvelle fois dans un couloir vide et d'un blanc immaculé. Ne sachant pas réellement où aller pour trouver mes compagnons, je m'engageai dans une direction prise au hasard. Malheureusement, à l'angle du mur, je tombais sur homme armé d'un fusil d'assaut similaire à celui que j'avais avant.
Le pauvre soldat n'eut pas le temps de lever son arme avant que la mienne ne lui atteigne la tempe avec une puissance involontaire. Il fut projeté sur le coté, et un jet de sang mêlé à de la cervelle alla s'écraser contre le mur. Je fixai d'un air ahuri mes paumes recouvertes de fluide, incrédule devant la force que je venais de mettre dans cet unique coup. La facilité avec laquelle j'avais arraché les sangles me revint en tête, et je commençai à me dire que la bactérie m'avait légèrement modifié.
Je tentai alors de me calmer. Ménager mes pensées, les remettre dans le bon sens. Puis, lentement, la folie meurtrière passa, et je me sentis me décrisper. C'est alors que je pris réellement conscience de ce que je venais de faire. Tuer un homme ne m'était arrivé qu'une fois, lors de l'interrogatoire du premier scientifique. Je regardai la tâche sanglante se répandre sur le sol, formant une grotesque figure sur l'acier blanc.
Probablement alerté pas les bruits, un autre soldat déboucha bientôt à l'autre extrémité du couloir. Je me mis instantanément à courir dans l'autre sens, avant de tourner à l'angle du mur. Je pris alors une décision.
Alors que le canon de l'arme de mon poursuivant apparaissait à peine, je me jetai sur lui, et fis voler son arme d'un coup de barre dans la main, avant de la lui plaquer sur la gorge. L'homme bascula par-terre, et je répétai la man½uvre, déterminé à obtenir quelques informations. Le malheureux commença à toussoter sous la pression, et je relâchai un peu ma prise.
« Où est-ce qu'ils sont? »
« De... De qui vous... »
« Commence pas à raconter des conneries, où sont l'homme et la femme que vous avez transportés tout à l'heure? »
« Je... Je ne sais... »
Je lui reposai la même question, la ponctuant cette fois d'un coup dans les reins.
« Je... Je crois qu'il sont dans la salle n°256, au bout du couloir qu'on voit au fond. »
« Eh ben voilà. Et nos armes, vous les avez bien mises quelque part...? »
« Dans la salle de garde, c'est celle à coté de l'endroit où vous étiez. »
« Parfait... Pendant qu'on y est, tu vas peux être pouvoir me renseigner un peu sur ce qu'il se passe ici. N'est-ce pas? »
« Je comprends pas tout.... Je sais juste que la base est en train de complètement se démolir à cause de la bestiole géante, elle a abimé les fondations et certains endroits. On a aussi dit qu'un truc allait être transporté en Amérique... Une sorte d'artefact... Noir. Enfin, un truc tout torsadé. »
« Ils vont le... Le transporter ailleurs!? »
« C'est ce que j'ai entendu... S'il vous plait... »
Vachement jeune pour un soldat. Mais c'était prendre un risque considérable de le laisser partir. A tous les coups, il allait foncer donner l'alarme. Mais je ne pouvais pas faire ça...
« Allez. Dégage. Approche toi de ton arme et je te jure que tu le regretteras.
Il s'enfuit en courant, trébuchant au passage sur son fusil.
Ainsi, les unitologues avaient prévus de transporter le monolithe dans les autres continents. C'était absurde, ce n'était pas le monolithe seul qui permettait la contamination. A moins qu'ils n'aient déjà envoyés un spécimen... Au fur et à mesure de mes pensées, je devais bien me rendre à l'évidence; ça ne s'arrêterait pas ici. La seule option à notre portée était de détruire ce caillou, et il s'apprêtait à faire voile vers l'Amérique.
Mais avant cela, il me fallait retrouver les autres, pour leur épargner ce que j'avais moi-même subi. Suivant les indications de ma victime, je m'élançai dans le couloir. A l'embranchement, je sentis une terrible baisse de tension, et je me retrouvai bientôt à genoux, les mains posées sur la tête, tentant de voir à travers le flou que recouvrait ma vision. Je posai une paume sur le sol pour me relever mais, avant d'avoir pus exécuter ce geste, je sentis une boule dans mon estomac, et me mis presque immédiatement à cracher un filet de sang sur le sol.
Je roulai sur le dos, en nage, puis tout redevint normal, petit à petit. Je tournai la tête pour jeter un coup d'oeil à la flaque de sang, et ce que je vis failli me faire vomir pour de bon. Au milieu de cette zone rouge, une tâche sombre presque noire flottait tranquillement. Pas un corps étranger. Mon propre sang se colorait ainsi!
L'infection poursuivait son chemin dans mon organisme, et c'était loin d'être terminé. Je me redressai péniblement, et entreprit de continuer la route vers l'une des portes qui se dessinaient sur le mur. Arrivé à la première, je lus le petit écriteau, puis passai à la suivante. Lorsque je trouvai la bonne, j'actionnai la commande, et elle s'ouvrit.
David et Nathalie étaient tous deux attachés à une table d'opérations, mais, étrangement, les sangles étaient des attaches métalliques. Ils semblaient encore évanouis, et aucune seringue ne se trouvait sur la table. Qui sait, peut-être que... Je m'approchai d'eux, et relevai aux maximum leurs manches. Rien. Pas la moindre trace d'une piqure récente. Je poussai un soupir de soulagement, quelque peu étouffé par l'anxiété que provoquait mon propre état.
Je les secouait légèrement, et ils me regardèrent avec un regard un peu vitreux.
« Matt... Qu'est-ce que tu fous là? T'était pas... »
« Pas le temps Dave. »
Je pressai un petit bouton sur l'une des commandes situées près des tables, et les entraves se rétractèrent. Alors qu'ils se relevaient, une sonnerie assourdissante retentit dans cette aile de la base. Une nouvelle fois, je me dis qu'épargner le soldat n'avait pas été une excellente idée. Nous commençâmes à nous diriger vers la porte, quand un volet métallique s'abattit en travers. Une inquiétante lumière rouge, qui n'était pas sans me rappeler certains évènements, commença à clignoter, éclairant les environs d'une lueur blafarde.
Pour couronner le tout, l'un des murs coulissa pour montrer une vitre sans doute blindée, derrière laquelle se trouvaient cinq soldats, dont ma précédente victime, et ce cher scientifique. L'espace d'une fraction de seconde, tout la scène devint étrangement jaunâtre et orangée, puis ma vision redevint normal. Le rictus qu'afficha l'homme à la blouse me ficha la chair de poule, et je me mis à espérer que mon oeil n'était pas devenu de la même couleur que ceux des nécromorphs pendant cet instant.
« Hayter... Vous avez fait plus vite que je ne m'y attendais... »
« Tu le connais ce dingue? »
« Vite fais... »
« Oh, vos petits amis ne sont pas au courant? Qu'importe. »
« Mais de quoi il parle!? »
« Je... je sais pas... »
Je commençai à me sentir mal à mentir ainsi à mes coéquipiers, surtout que mon état se retournerait contre eux à un moment ou à un autre. Mais qu'importe.
« Je peux savoir pourquoi j'ai... Fait plus vite que vous ne vous y attendiez? »
« Oh, mais vous croyez vraiment que nous avions simplement oubliés de vous arrimer solidement à cette table? Ce n'était qu'un petit test, pour voir jusqu'où votre agressivité irait après l'opération... »
« Vous avez pas un peu finis vos test, merde! Foutez-nous la paix... »
« Allons... Nous avions prévus de vous laisser mourir tranquillement ici, mais ce jeune homme nous a avoué qu'il vous avait parlé du transport imminent du monolithe. Et il serait fâcheux que vous vous interposiez... »
Le soldat en question tremblait comme une feuille, placé au premier rang. Etrange. Du moins, jusqu'à ce que je voie le canon d'une arme dépasser légèrement derrière lui, dirigée vers sa nuque.
« Par ailleurs, cette information pourrait causer notre perte... Allez-y. »
Il fit un petit geste, et l'homme fut plaqué contre la vitre. Il poussa un hurlement déchirant, qui s'éteignit au moment où une giclée de sang recouvrait la portion de glace dans un claquement caractéristique. Je serrai les poings et les dents, en essayant de me contenir. Malgré qu'il ai donné l'alarme, c'était inacceptable.
« Très bien. Maintenant, je suis désolé, mais nous devons vous laisser. Voyez-vous, ce bâtiment tombe en morceaux, et il reste encore des choses à faire. Mais ne vous en faites pas, vous ne serez pas seuls.... »
Je levai instinctivement la tête vers les plaques d'aération, qui étaient déjà retirées de leur socle. Une nouvelle fois, ma vision passa au jaune, et, dans l'ombre du conduit, une créature me renvoyait ce regard.
Avant d'avoir pu résister à la tentation, je concentrai toute mon énergie sur mes bras, et je sentis peu à peu les entraves craquer. Lorsqu'elles furent suffisament élargies, je parvins à glisser mes avants-bras puis mes poignets à l'extérieur, avant de me jeter férocement sur celles qui retenaient mes jambes. Elles ne tinrent pas trente secondes, et je me levai comme une balle avant de me précipiter contre la porte, que je martelai de coups de poings.
Personne ne répondait, et je me mis alors à tourner comme un fauve en cage. Une petite barre métallique gisait abandonnée sur la table, et semblait me narguer. Je la saisis brutalement, avant de m'en servir pour éclater la commande d'ouverture. La porte ne résista pas et coulissa gentiment, me permettant de foncer dans le passage.
Je me retrouvais une nouvelle fois dans un couloir vide et d'un blanc immaculé. Ne sachant pas réellement où aller pour trouver mes compagnons, je m'engageai dans une direction prise au hasard. Malheureusement, à l'angle du mur, je tombais sur homme armé d'un fusil d'assaut similaire à celui que j'avais avant.
Le pauvre soldat n'eut pas le temps de lever son arme avant que la mienne ne lui atteigne la tempe avec une puissance involontaire. Il fut projeté sur le coté, et un jet de sang mêlé à de la cervelle alla s'écraser contre le mur. Je fixai d'un air ahuri mes paumes recouvertes de fluide, incrédule devant la force que je venais de mettre dans cet unique coup. La facilité avec laquelle j'avais arraché les sangles me revint en tête, et je commençai à me dire que la bactérie m'avait légèrement modifié.
Je tentai alors de me calmer. Ménager mes pensées, les remettre dans le bon sens. Puis, lentement, la folie meurtrière passa, et je me sentis me décrisper. C'est alors que je pris réellement conscience de ce que je venais de faire. Tuer un homme ne m'était arrivé qu'une fois, lors de l'interrogatoire du premier scientifique. Je regardai la tâche sanglante se répandre sur le sol, formant une grotesque figure sur l'acier blanc.
Probablement alerté pas les bruits, un autre soldat déboucha bientôt à l'autre extrémité du couloir. Je me mis instantanément à courir dans l'autre sens, avant de tourner à l'angle du mur. Je pris alors une décision.
Alors que le canon de l'arme de mon poursuivant apparaissait à peine, je me jetai sur lui, et fis voler son arme d'un coup de barre dans la main, avant de la lui plaquer sur la gorge. L'homme bascula par-terre, et je répétai la man½uvre, déterminé à obtenir quelques informations. Le malheureux commença à toussoter sous la pression, et je relâchai un peu ma prise.
« Où est-ce qu'ils sont? »
« De... De qui vous... »
« Commence pas à raconter des conneries, où sont l'homme et la femme que vous avez transportés tout à l'heure? »
« Je... Je ne sais... »
Je lui reposai la même question, la ponctuant cette fois d'un coup dans les reins.
« Je... Je crois qu'il sont dans la salle n°256, au bout du couloir qu'on voit au fond. »
« Eh ben voilà. Et nos armes, vous les avez bien mises quelque part...? »
« Dans la salle de garde, c'est celle à coté de l'endroit où vous étiez. »
« Parfait... Pendant qu'on y est, tu vas peux être pouvoir me renseigner un peu sur ce qu'il se passe ici. N'est-ce pas? »
« Je comprends pas tout.... Je sais juste que la base est en train de complètement se démolir à cause de la bestiole géante, elle a abimé les fondations et certains endroits. On a aussi dit qu'un truc allait être transporté en Amérique... Une sorte d'artefact... Noir. Enfin, un truc tout torsadé. »
« Ils vont le... Le transporter ailleurs!? »
« C'est ce que j'ai entendu... S'il vous plait... »
Vachement jeune pour un soldat. Mais c'était prendre un risque considérable de le laisser partir. A tous les coups, il allait foncer donner l'alarme. Mais je ne pouvais pas faire ça...
« Allez. Dégage. Approche toi de ton arme et je te jure que tu le regretteras.
Il s'enfuit en courant, trébuchant au passage sur son fusil.
Ainsi, les unitologues avaient prévus de transporter le monolithe dans les autres continents. C'était absurde, ce n'était pas le monolithe seul qui permettait la contamination. A moins qu'ils n'aient déjà envoyés un spécimen... Au fur et à mesure de mes pensées, je devais bien me rendre à l'évidence; ça ne s'arrêterait pas ici. La seule option à notre portée était de détruire ce caillou, et il s'apprêtait à faire voile vers l'Amérique.
Mais avant cela, il me fallait retrouver les autres, pour leur épargner ce que j'avais moi-même subi. Suivant les indications de ma victime, je m'élançai dans le couloir. A l'embranchement, je sentis une terrible baisse de tension, et je me retrouvai bientôt à genoux, les mains posées sur la tête, tentant de voir à travers le flou que recouvrait ma vision. Je posai une paume sur le sol pour me relever mais, avant d'avoir pus exécuter ce geste, je sentis une boule dans mon estomac, et me mis presque immédiatement à cracher un filet de sang sur le sol.
Je roulai sur le dos, en nage, puis tout redevint normal, petit à petit. Je tournai la tête pour jeter un coup d'oeil à la flaque de sang, et ce que je vis failli me faire vomir pour de bon. Au milieu de cette zone rouge, une tâche sombre presque noire flottait tranquillement. Pas un corps étranger. Mon propre sang se colorait ainsi!
L'infection poursuivait son chemin dans mon organisme, et c'était loin d'être terminé. Je me redressai péniblement, et entreprit de continuer la route vers l'une des portes qui se dessinaient sur le mur. Arrivé à la première, je lus le petit écriteau, puis passai à la suivante. Lorsque je trouvai la bonne, j'actionnai la commande, et elle s'ouvrit.
David et Nathalie étaient tous deux attachés à une table d'opérations, mais, étrangement, les sangles étaient des attaches métalliques. Ils semblaient encore évanouis, et aucune seringue ne se trouvait sur la table. Qui sait, peut-être que... Je m'approchai d'eux, et relevai aux maximum leurs manches. Rien. Pas la moindre trace d'une piqure récente. Je poussai un soupir de soulagement, quelque peu étouffé par l'anxiété que provoquait mon propre état.
Je les secouait légèrement, et ils me regardèrent avec un regard un peu vitreux.
« Matt... Qu'est-ce que tu fous là? T'était pas... »
« Pas le temps Dave. »
Je pressai un petit bouton sur l'une des commandes situées près des tables, et les entraves se rétractèrent. Alors qu'ils se relevaient, une sonnerie assourdissante retentit dans cette aile de la base. Une nouvelle fois, je me dis qu'épargner le soldat n'avait pas été une excellente idée. Nous commençâmes à nous diriger vers la porte, quand un volet métallique s'abattit en travers. Une inquiétante lumière rouge, qui n'était pas sans me rappeler certains évènements, commença à clignoter, éclairant les environs d'une lueur blafarde.
Pour couronner le tout, l'un des murs coulissa pour montrer une vitre sans doute blindée, derrière laquelle se trouvaient cinq soldats, dont ma précédente victime, et ce cher scientifique. L'espace d'une fraction de seconde, tout la scène devint étrangement jaunâtre et orangée, puis ma vision redevint normal. Le rictus qu'afficha l'homme à la blouse me ficha la chair de poule, et je me mis à espérer que mon oeil n'était pas devenu de la même couleur que ceux des nécromorphs pendant cet instant.
« Hayter... Vous avez fait plus vite que je ne m'y attendais... »
« Tu le connais ce dingue? »
« Vite fais... »
« Oh, vos petits amis ne sont pas au courant? Qu'importe. »
« Mais de quoi il parle!? »
« Je... je sais pas... »
Je commençai à me sentir mal à mentir ainsi à mes coéquipiers, surtout que mon état se retournerait contre eux à un moment ou à un autre. Mais qu'importe.
« Je peux savoir pourquoi j'ai... Fait plus vite que vous ne vous y attendiez? »
« Oh, mais vous croyez vraiment que nous avions simplement oubliés de vous arrimer solidement à cette table? Ce n'était qu'un petit test, pour voir jusqu'où votre agressivité irait après l'opération... »
« Vous avez pas un peu finis vos test, merde! Foutez-nous la paix... »
« Allons... Nous avions prévus de vous laisser mourir tranquillement ici, mais ce jeune homme nous a avoué qu'il vous avait parlé du transport imminent du monolithe. Et il serait fâcheux que vous vous interposiez... »
Le soldat en question tremblait comme une feuille, placé au premier rang. Etrange. Du moins, jusqu'à ce que je voie le canon d'une arme dépasser légèrement derrière lui, dirigée vers sa nuque.
« Par ailleurs, cette information pourrait causer notre perte... Allez-y. »
Il fit un petit geste, et l'homme fut plaqué contre la vitre. Il poussa un hurlement déchirant, qui s'éteignit au moment où une giclée de sang recouvrait la portion de glace dans un claquement caractéristique. Je serrai les poings et les dents, en essayant de me contenir. Malgré qu'il ai donné l'alarme, c'était inacceptable.
« Très bien. Maintenant, je suis désolé, mais nous devons vous laisser. Voyez-vous, ce bâtiment tombe en morceaux, et il reste encore des choses à faire. Mais ne vous en faites pas, vous ne serez pas seuls.... »
Je levai instinctivement la tête vers les plaques d'aération, qui étaient déjà retirées de leur socle. Une nouvelle fois, ma vision passa au jaune, et, dans l'ombre du conduit, une créature me renvoyait ce regard.