Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Rencontre à l'hopital


Par : AkwaDoodl
Genre : Sentimental
Statut : C'est compliqué



Chapitre 1


Publié le 21/01/2012 à 18:58:55 par AkwaDoodl

Bonjour à tous,
Je vous propose une nouvelle fic (que je compte bien finir cette fois).
Désolé pour les fautes et autres maladresses.
Bonne lecture ;)


Les pneus de la voiture crissèrent, mais la chaussé était glissante. Le pare-chocs vint s’écraser contre moi, me projetant violemment contre le pare-brise qui se fissura à mon contact. Je roulai sur le capot et finis étalé sur la chaussé humide. Des gens criaient, je me vidais de mon sang qui coulait à flot et se répandait autour de moi. Des sirènes retentirent au loin et je perdis connaissance.

Quelques heures auparavant.

« Salut Mathieu ! » Dit une voix aigue derrière moi.
C’était Sophie, une jeune fille d’environ 17 ans que je croisais de temps en temps lorsque je venais nager. Elle est presque aussi grande que moi, environ 1.70m. Elle a le teint assez bronzé, des cheveux bruns lisses et mi-long qu’elle avait attachés pour nager. Sophie a les yeux verts, un petit nez fin et une bouche sublime.

Son maillot de bain laissé entrevoir un corps de sportive, mince avec des formes correctes.

Elle a l’air d’être une fille qui a du tempérament et d’être particulièrement compétitives.

« Ah, Sophie comment ça va ? Prête pour la compet’ ? »
« Toujours ! » Dit-elle avec une voix nette « Tu me regarderas ? » Ajouta t-elle moins assurée.
« Ouais, je passe juste après toi de toute façon. »
« Super ! » dit-elle en souriant
J’allai vite me changer et rejoignit le bassin. Comme d’habitude, j’étais le dernier.

« Mathieu nous fait l’honneur de sa présence. » fit remarquer le coach.
« Pardon, m’sieur je serai bien venu plus tôt mais j’ai pris une flèche dans le genou » (nan je deconne en fait je ne répondis pas).

L’arbitre allait siffler le départ, les huit concurrentes s’élancèrent, Sophie en tête. L’amplitude des mouvements, la vitesse, la technique elle avait tout pour elle. Pas étonnant qu’elle soit le meilleur élément du club féminin. Mais au final, elle finit deuxième battue par une fille nettement plus musclée et grande que la normale.

Sophie sortit de l’eau et me croisa sans même me jeter un regard.
Je pris place sur le plot à l’extrémité du bassin. L’arbitre siffla le départ, moi et mes rivaux nous jetâmes à l’eau. Je ne pense plus à rien une fois dans l’eau, c’est surement pour ça que j’adore nager…enfin que j’adorais.

Tous mes mouvements se faisaient automatiquement à une vitesse incroyable. L’arbitre siffla pour annoncer la fin de la course. J’avais gagné, j’avais été le plus rapide et j’avais gagné. Sophie été là au bord du bassin, son visage semblait s’être apaisé, elle me sourit et me tendit une serviette pour sortir de l’eau.

« Tu viens, on va manger une pizza ? » demanda t-elle
« Ok, mais je dois passer chez moi avant, je vous rejoins sur place »
Elle me donna l’adresse, je me changea rapidement et rentra chez moi.
Je mis des fringues propres, pris de l’argent et sortis en courant. J’étais presque arrivé à l’arrêt de bus, il était déjà là, je courus sans réfléchir et fis de même pour traverser.

C’est ainsi que je me suis retrouvé gisant sur la chaussé.


Lorsque je me réveillai, tout était noir autour de moi.
Mes yeux s’habituèrent peu à peu à l’obscurité. J’étais dans une chambre sombre, je distinguais juste la table de chevet à cote de mon lit et une fenêtre grâce aux rayons de la lune qui passaient à travers le store.

Ma tête me faisait horriblement mal, tout à coup l’image de la voiture qui me rentrée dedans me revint à l’esprit. Je m’assis péniblement sur mon lit pour constater les dégâts, qu’elle heure pouvait-il être ?,
j’avais un bras plâtré et mon bassin me paraissait être en miettes.
Et ce mal de crâne qui s’intensifiait. Je voulus me lever pour demander un antidouleur, mais mes jambes me faisaient trop mal et je ne parvins pas à les déplacer.

Je me rallongea brutalement sur mon lit, des larmes commencèrent à couler le long de mes joues. Je m’assoupis, je rêvais que je courais au bord de l’eau, que Sophie était là, elle m’invitait à la rejoindre, l’eau avait l’air si clair et si chaude. Mais lorsque je plongeais, le bassin se vidait d’un coup et j’allais m’écraser contre le ciment…
Je me réveilla avec la langue pâteuse, il faisait jour et les rayons de la lune avaient laissé place aux rayons du soleil. Je pouvais voir ce qui m’entourait à présent ; il y avait une télé sur le mur en face de mon lit, les murs était jaune pâle et le sol blanc cassé. Sur ma table de chevet il y avait une sorte de télécommande reliée à mon lit. Un bouton permettait d’appeler une infirmière ce que je fis.
Quelques minutes plus tard, une vieille femme en blouse blanche entra dans la chambre.

« Ah ! T’es enfin réveillé ? Ça fait deux jours que tu dors. » Dit-elle de sa voix rauque.

« Le médecin passera te voir plus tard, tu veux quelque chose ? » ajouta t-elle.

« De l’efferalgan » soupirais-je.
Elle me laissa un verre d’eau dans lequel un comprimé blanc comme le plâtre se désagréger en créant de petites bulles qui éclataient à la surface.

Plus tard dans la matinée, un homme en costume sous sa blouse blanche pénétra dans ma chambre. Il devait avoir la cinquantaine, il avait des cheveux poivre et sel et des petites lunettes rondes. Il avança sans dire un mot et prit le dossier accroché à mon lit.
« Je suis le docteur lebrun et toi tu es Mathieu et tu as 17 ans, c’est ça ? »

Il me laissa pas répondre et reprit :
« Tu es resté inconscient deux jours, tes parents sont au courant de ton réveil, le kiné passera te voir cet après-midi pour ta rééducation ». Il ne dit rien de plus et sortit.

Au moment d’ouvrir la porte je pus distinguer la silhouette d’une jeune fille avec des béquilles.

Aujourd’hui je réussis à plier les genoux et à remuer les orteils. Ce qui me fit sourire, je n’avais jamais été aussi heureux de voir mes orteils bouger. Le temps semblait, il pouvait tout aussi bien être 9h que 12h.

Une femme avec une blouse bleue se faufila dans ma chambre avec un plateau, qu’elle déposa sur la table. Mon repas était constitué de quelques feuilles de salade avec de la vinaigrette, deux cuillerées de pate, un steak de 80g à tout casser et une compote. Etais-je à la diète ?

Quelques heures plus tard, un homme entra avec une chaise roulante. Il avait l’air assez jeune, une vingtaine d’années peut-être. Il mâchait du chewing-gum et affichait un sourire qui inspirait la sympathie.
« Salut, comment ça va ? » Demanda t-il.

« Euh… ça va…merci. »
« Tu as de la chance d’être encore en vie. C’est moi qui vais m’occuper de ta rééducation, je m’appelle Adrien et toi c’est comment ?

« Mathieu »
« Bon je vais t’aider à monter sur la chaise et je t’emmène en salle ok ? »

« D’accord. » répondis-je.
La séance fut difficile, mais Adrien m’encourageait et racontait pas mal de conneries pour me rendre le sourire, il était sympa. Je pus même garder la chaise pour me promener un peu dans le parc de l’hosto.


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