Le coupable, ou plutôt la coupable, c'était Alexia, une fille de la classe, qui connaît plusieurs personnes dans le village pommé où habite Marine, son copain et pas mal de monde qui ont un rapport avec l'histoire. Bon, certes je sais qui c'est, mais ça m'arrange pas vraiment, parce qu'en partie, et ben c'est une fille, donc si j'avais prévu de me venger en lui pétant la gueule ( ) c'est mort. Faudra donc je trouve un moyen de lui faire payer mais sans utiliser la violence. J'aurais tout le temps d'y réfléchir ce week-end ; que je vais passer chez Arthur. En attendant, direction le cours d'espagnol. Bon, voilà voilà on s'est bien fait chier donc je vais pas m'éterniser sur ce cours. Je ne vais m'éterniser sur aucun des cours de la journée, parce que le jeudi, et ben c'est chiant comme journée. Comme le lundi en fait, et le mardi. Le mercredi est moins casse couille, le vendredi c'est un peu chiant aussi, mais c'est le week-end après.

BREF. Une fois la journée terminée, direction le bus avec Arthur. Une fois installé au fond (TR0W D4RK ), je reçois un appel ; le même numéro qui m'a appelé la nuit dernière. Cette fois-ci je répond...





pas non plus. Plus inquiétant par contre quand un nouveau message vocale arrive sur ma douce messagerie. « T'a chercher la merde a mes potes ptit fils de p*te ? Fais gaffe a toi dans les jours qui arrivent. » Une voix d'adulte. Avec un léger accent du Maghreb. Bon, si c'est le cousin d'un des 3 gars qui me cherche la merde avec leurs zbobes jogging du psg sisi rpz, je suis possiblement dans une grosse merde intercontinentale. Si c'est un pote au mec de Marine, je suis quasiment autant dans la merde en fait.

Non mais merde a la fin, j'aurais jamais une p*tain de semaine tranquille dans ce p*tain de lycée de m*rde ?! (Bouh la censure, bouuuuh )
J'en parle a Arthur qui me dit qu'il resterait avec moi tant que ca sera pas réglé cette histoire de mes couilles. Ça fait plaisir. Bon, je vous cache pas que je me chie pas mal dessus sur le chemin du retour hein.

J’envoie un sms a Marine au moment où je franchis le palier de ma porte d'entrée, pour savoir si elle connaîtrait pas le fameux numéro d'un potentiel pote de son mec, ou alors du psychopathe de 45 piges. Elle me répond que non. Je sais pas si je dois prendre cette réponse de façon positive, mais ça fait toujours une piste d'éliminée. La suite de la soirée se passe plutôt calmement, jusqu'à ce que je reçoive un texto qui allait me glacer le sang. « Jchuis devant chez toi connard. » C'était le numéro inconnu.