Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Le monde de Farmheron


Par : Jssu2
Genre : Fantastique
Statut : C'est compliqué



Chapitre 2 : Chapitre deux


Publié le 22/09/2011 à 21:06:09 par Jssu2

La journée se réchauffait, le jeune homme marchant tel un cadavre sorti de sa tombe, pensant, il se demandait pourquoi il ne savait plus rien.
Quelque chose le heurta.

- Excusez-moi monsieur, dit une petite fille à ses genoux.
- Ce n'est rien ma petite, répliqua le jeune homme en souriant.

Il était arrivé dans un petit village, une dizaine de maisons, avec des toits en paille, une ferme avec des cochons et des poules, un moulin. Malgré le fait que les habitants ne semblent pas vivre dans le luxe, le bonheur était incrusté sur leur visages, des enfants jouaient autours d'un grand arbre au milieu du village, il semblait être l'attraction première des bambins.
La commune semblait vivre avec joie et prospérité, les oiseaux jouaient encore, comme si ce lieu était un havre pour tous ceux qui y pénétrait.
Le jeune homme, avançant avec admiration, s'arrêta subitement, son ventre criait famine.
Un adolescent qui jouait du luth sur un des seuls bancs du village s'arrêta de jouer pour se rendre devant notre héros.

- Tu es nouveau ici toi, non? Je ne t'ai jamais vu, dit le joueur de luth.
- Oui, c'est vrai, je viens de... en fait, je ne sais même pas d'où je viens, répondit le garçon, embarrassé.
- Ah oui?

L'estomac du jeune homme semblait crier son profond désespoir, il avait faim.

- Oh, tu as faim toi ! Viens donc chez moi, viens manger un bout, je ne peux pas te laisser dans cet état là, dit le jeune villageois en riant.
Les deux protagonistes entrèrent dans la maison, le jeune homme était étonné, même si le village n'était pas bien riche et que c'était dur pour les familles de se nourrir, elles partageaient quand même avec les étrangers, ils avaient le sens de l'hospitalité dans ce village, ça, il l'avait comprit, il avait bien de la chance.
La maison était poussiéreuse, pas très bien rangée et pas très bien fournie non plus, mais c'était une maison avec un toit. Il y avait qu'une pièce, un lit au fond, un foyer actif et une table bancale, mais c'était déjà ça.

- Il n'y a qu'un lit, tu es jeune, où sont tes parents?
- Oh, et bien, je vis seul, et toi, alors, explique moi, tu as perdu la mémoire, mais tu sais au moins pourquoi?
- Non, je ne le sais même pas, mais tu sais, cette situation ne me dérange pas plus que ça, je fais ce que je fais, et quand ça reviendra, c'est qu'il le fallait.
- Il sourit, les deux mangèrent avec appétit, sans vraiment parler.

*
**

Samuel et sa tortue Knooth ont suivit les pirates à travers les cieux océaniques pour rejoindre l'autre partie du monde. Le monde, était à la base, de forme ovale avec du vide de part et d'autre. Avant que le monde se peuple, il a été séparé par une force inconnue.
La partie Ouest forme un croissant de lune, alors que l'autre partie forme un ovale pointu.
Les pirates gagnaient leur vie en voyageant de l'autre côté du monde, le côté appelé Metrône, à l'Ouest. Ils pillaient les villages côtiers et ils récupéraient les nourrissons, qui plus tard, deviendraient des pirates, pour piller leurs villages d'origines et voler les bambins, tel est le cycle de la vie de pirate.
Après leur mission, les pirates avaient l'habitude de se rendre à la taverne et chanter et boire jusqu'à plus soif.
Mes frères, aujourd'hui est un grand jour, nous avons pillé un village très riche !
Les pirates crièrent pour exprimer leur joie, l'homme au bicorne rouge reprit la parole, tous se turent.
Et nous avons donc prit beaucoup d'or et de nourriture, et nous avons aussi emporté avec nous trois petits bébés, qui dans quelques années seront amenés à piller à nos côtés !
Ils burent beaucoup d'alcool, peut-être un peu trop au goût de Samuel...
Le jeune homme quitta les lieux, et se rendit dans un drôle de bâtiment de roche sombre.
L'intérieur était sombre et puant, mais cela ne semblait pas importuner le garçon.
Il y avait plusieurs enclos, dans le premier, il y avait des tortues, des femelles, elles étaient toutes enceintes. Dans le deuxième, il y avait des œufs, dans le troisième, des bébés tortues.
Les pirates avaient constitués une frise chronologique vivante de la tortue.
Les tortues mortes et les cadavres humains étaient donnés en nourriture, pour donner goût à la chair.
Le camp pirate n'était pas vraiment un camp, puisque il longeait toute la côté ouest de l'île, sauf au sud, dans le bois sombre, personne n'osait y pénétrer dans ce bois...
Après avoir observé les tortues, Samuel sorti de l'enclos et alla sur les quais pour aller voir sa tortue, il monta sur l'animal azur et parti chasser les nuages.

*
**

De retour au camp, Ghaudan et Sira étaient silencieux, les elfes ne parlaient que quand ils avaient quelque chose d'important à dire. Les elfes de sont village avaient les yeux jaune, comme si Dieu avait imprégné leurs yeux d'un or pur. Le chef prononça ses paroles, tout le monde se réunirent.

- Aujourd'hui, Sira a réussi. Il faut maintenant qu'elle fasse la dernière étape de l'examen Celle-ci se passera en continue, Sira, tu rejoins maintenant les rangs de notre clan, le puissant clan Pourpreflèche. Il faudra maintenant maintenant que tu amènes au village trois têtes d'elfes du clan des Tristepointes, tu as trois mois pour faire en sorte que tes flèches traversent trois têtes Tristepointes.

Personne ne parla, ils se dispersèrent après avoir appris cette nouvelle.
Les elfes étaient très doux et paisibles avec la forêt et la nature en général, ceux-ci étaient dotés d'une peau verdâtre et de longues oreilles pointues qui servaient à entendre le moindre petit animal à des kilomètres. Ils avaient beau être doux avec la forêt, ils ne l'étaient pas avec le clan des Tristepointes, une guerre sans merci entre les Pourpreflèche et l'autre clan se passait depuis la nuit des temps, ils étaient l'un contre l'autre très violents et sanglants. Mais, aucune escarmouche se passait au corps-à-corps, tout se passait très vite, une flèche, un mort, mais la rapidité de l'action n'empêchait pas sa terrible violence...
Un bruit se fit entendre par Sira, à un lieu non-loin de son village, elle prit son arc et son carquois et parti à vive allure. Penchée sur un arbre elle vu grâce à sa vue aiguisée un homme, il tenait une hache, ce monstre allait tuer un petit peu la forêt.
La corde était tendue, elle se relâcha en un instant.
Une flèche, un mort.


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