C'était une aube ensoleillée, mais fraiche.
Allongé dans l'herbe, le jeune homme ouvrit les yeux.
- Mais où suis-je ?
Il se leva avec une certaine difficulté, et regarda autours de lui :
Un grand champ de blé verdoyant de part et d'autre, deux moineaux jouant dans les airs, une cabane au loin et une route à sa droite.
Le garçon se dirigea avec mal en direction de ce petit abri, le vent caressait ses cheveux, il était frais, mais doux, les deux oisillons chantaient.
Il ouvrit la porte, sans grand mal, comme si ce n'était qu'un élément de décoration...
C'était sombre, on n'y voyait rien, mais il entra.
Il fouillait sans but particulier, comme si ce n'était qu'instinct. De la ferraille, des livres anciens, des ustensiles magiques et une baguette, rien de très particulier.
Il prit un livre, le jeune homme ne comprenait pas vraiment son alphabet, il l'ouvrit.
Un objet circulaire y tomba, le garçon l'attrapa de justesse, il souffla dessus, une pièce, une pièce d'or, elle étincelait grâce au seul rayon de lumière qui avait eu l'audace de pénétrer dans l'antre sombre, il mit la pièce dans la poche de son pantalon hirsute et s'en alla.

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"Fais ce que tu veux, parc'qu'un pirate c'est libre! Tu es un pirate!"
Ces paroles résonnaient dans toute la taverne, rythmée par le bruit des coups des choppes sur les tables, cette chansonnette était chantée par tous, sauf un.
Le garçon, au bout de la table, regarda avec envie chacun des pirates, surtout un en particulier. Celui qui était au milieu, avec son beau bicorne rouge, sa belle cimeterre, son charisme, toutes les serveuses n'avaient d'yeux que pour lui... Lui, lui et toujours lui... C'était son modèle, Davis...
Ils burent l'hydromel d'un trait et ils se levèrent tous, le jeune homme fut bousculer par ses camarades, ses lunettes tombèrent.
Il voulu ramasser hâtivement ses lunettes, mais à cause du flux, il dû attendre que la salle soit vide pour les récupérer.
- Elles n'ont rien, j'ai encore eu chaud.
Il les mit et courra rejoindre ses frères de piraterie.
Le jeune homme maladroit se rendu donc sur la côte, de la terre et... du vide, des nuages et en dessous, le néant.
A l'embarcation, il y avait des tortues, des tortues plus ou moins claire, avec de grosses carapaces et une selle, la tortue de Davis était marron foncé, alors que celle du jeune myope n'était que bleue. On raconte que la tortue devient de plus en plus foncé au fil du temps et de l'expérience.
- Hé toi, Charly, aide moi à monter sur ma selle! cria un pirate à l'allure imposante au jeune homme.
- Je m'appelle Samuel...
- C'est pareil, tais toi et aide moi.
Il lui fut la courte-échelle pour monter sur sa monture, celle-ci était très grande, comme son propriétaire.
Après avoir aider le pirate, Samuel monta sans grande difficulté sur sa monture.
Il lui fit des caresses en la regardant, il souriait, il n'était heureux qu'avec sa tortue...
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Au cœur de la forêt, tout paraît plus lent, tout paraît plus calme.
En une fraction de seconde, une flèche parcouru une grande partie de la forêt, pour se rendre dans le crâne d'un petit animal.
Une main récupéra le butin, une main de femme.
- Ghaundan, je l'ai eu ! dit la chasseuse en remettant la flèche utilisé dans son carquois.
Un être sauta d'une branche et retomba à côté. C'était un elfe, voici deux elfes au plus profond de la forêt, voir des elfes est une chose rare, ils vivent cachés, si cachés que les humains du sud pensent qu'ils n'existent pas.
- Bien, tu as réussi la première étape, dit l'elfe, tu es douée Sira, rentrons maintenant.
D'un saut, ils disparurent et se fondirent à la forêt vierge.