Note de la fic :
Publié le 06/09/2011 à 22:05:18 par Remedy
Franck avait atteint le coeur de la colonie, il progressait rapidement dans le dédale d'habitations, esquivant habilement les quelques impériaux qui patrouillaient dans les rues. De temps à autres, il lançait un regard vers les cieux, contemplant les majestueux vaisseaux des forces coloniales, ceux-ci se tenait à une distance respectable de la ville, allant et venant de toutes directions. Mais la haine qu'il dédiait à l'Empire lui remit l'esprit en place. Il était proche du point de rendez-vous, il le sentait. Il pressa le pas, et s'enfonça dans une ruelle sombre dont il ne tarda pas à en voir la fin. Celle-ci donnait sur une bâtisse isolée qui était en fait l'une des voies d'accès au spatioport. Il s'enfonça dans le bâtiment. Tout s'éclaira autour de lui, les vives lumières crachées par les néons étaient réfléchies par des murs d'un blanc maculé. Il n'y avait que deux passages envisageables : Un escalier menant au sous-sol, puis à un réseau de galeries utilisés en majorité par des contrebandiers et une passerelle qui permettait de traversé le ville, mais à la vue de tous. Le choix était fait à l'avance.
Le cyborg rebelle s'engouffra dans les escaliers. Contrairement aux étages supérieurs, les sous-sols étaient particulièrement mal éclairés, des câbles gainés de cuivres traînaient par-ci par-là. Franck aurait même pu juré voir quelques rats et autres parasites rôder autour de lui. Il lâcha un soupir, puis se mit en marche, lentement. L'air était plus froid ici, chaque expirations de l'hérétique formait des nuages de vapeur. Durant sa traversée souterraine, il entendait de temps à autres les troupes confédérées qui se déplaçaient en surface. Ils s'étaient peut-être rendu compte de sa disparition. L'être défaillant tourna subitement vers la gauche, empruntant un énième passage. Et, arrivé au bout de ce couloir, il se trouva face à une porte de métal rouillée. Il frappa rapidement trois fois. Il entendit le verrou se lever après plusieurs minutes, le passage s'ouvrait enfin.
- Je t'attendais, déclara une voix grave.
- J'ai eu un petit contretemps, rétorqua Franck.
- Je ne t'ai pas demandé de justification quant à ton retard.
- Pardonnez-moi, maître.
Le mentor de l'ancien mineur se tenait dans un coin sombre, il semblait vêtu d'une robe noire. L'être s'avança dans la faible lumière et dévoila sa nature cybernétique. Seul son visage était visible et c'était suffisant pour comprendre que cet homme était autrefois un adepte du Dieu-Machine. La partie gauche de son visage était totalement mécanique, quelques dessins argentés parcouraient la partie droite.
- J'ai réussi à te défaire de leur emprise, fit l'homme à la robe.
- Et je vous en suis reconnaissant.
- Nombreux sont ceux qui rejettent la foi inculquée par l'Empire.
- Je le sais.
- Il faut réunir le plus d'hérétique possible. Créer une force d'opposition. J'ai arrangé ton départ, tu prendras place dans un container de ressources.
- Pour atteindre le combinat.
- Je suis satisfais de tes connaissances. Une fois l'objectif atteint, tu partiras aux frontières, sur les planètes les plus éloignées. La présence impériale y est réduite. Il sera plus facile d'organiser une révolte.
- Je le ferai.
- Maintenant, va. Accomplis ton destin. Au nom de la liberté.
Franck salua respectueusement son maître avant de tourner les talons et quitter la salle. Il s'aventura une fois de plus dans le labyrinthe de couloirs. C'est après une trentaine de minutes de marche qu'il revit les lueurs du jour. Il progressait dans les escaliers, peu à peu, il sentit la pluie qui s'incrustait dans ses vêtements. Il était arrivé sur les docks. Le cyborg sortit une sorte de PDA de la poche avant droite de son pantalon, il nota avec précision ses objectifs puis, il le glissa d'où il venait, sans dire le moindre mot.
Il ne tarda pas à atteindre le container grâce auquel il allait quitter cette planète. Il prit place à l'intérieur et le verrouilla, comme si rien n'était.
Le cyborg rebelle s'engouffra dans les escaliers. Contrairement aux étages supérieurs, les sous-sols étaient particulièrement mal éclairés, des câbles gainés de cuivres traînaient par-ci par-là. Franck aurait même pu juré voir quelques rats et autres parasites rôder autour de lui. Il lâcha un soupir, puis se mit en marche, lentement. L'air était plus froid ici, chaque expirations de l'hérétique formait des nuages de vapeur. Durant sa traversée souterraine, il entendait de temps à autres les troupes confédérées qui se déplaçaient en surface. Ils s'étaient peut-être rendu compte de sa disparition. L'être défaillant tourna subitement vers la gauche, empruntant un énième passage. Et, arrivé au bout de ce couloir, il se trouva face à une porte de métal rouillée. Il frappa rapidement trois fois. Il entendit le verrou se lever après plusieurs minutes, le passage s'ouvrait enfin.
- Je t'attendais, déclara une voix grave.
- J'ai eu un petit contretemps, rétorqua Franck.
- Je ne t'ai pas demandé de justification quant à ton retard.
- Pardonnez-moi, maître.
Le mentor de l'ancien mineur se tenait dans un coin sombre, il semblait vêtu d'une robe noire. L'être s'avança dans la faible lumière et dévoila sa nature cybernétique. Seul son visage était visible et c'était suffisant pour comprendre que cet homme était autrefois un adepte du Dieu-Machine. La partie gauche de son visage était totalement mécanique, quelques dessins argentés parcouraient la partie droite.
- J'ai réussi à te défaire de leur emprise, fit l'homme à la robe.
- Et je vous en suis reconnaissant.
- Nombreux sont ceux qui rejettent la foi inculquée par l'Empire.
- Je le sais.
- Il faut réunir le plus d'hérétique possible. Créer une force d'opposition. J'ai arrangé ton départ, tu prendras place dans un container de ressources.
- Pour atteindre le combinat.
- Je suis satisfais de tes connaissances. Une fois l'objectif atteint, tu partiras aux frontières, sur les planètes les plus éloignées. La présence impériale y est réduite. Il sera plus facile d'organiser une révolte.
- Je le ferai.
- Maintenant, va. Accomplis ton destin. Au nom de la liberté.
Franck salua respectueusement son maître avant de tourner les talons et quitter la salle. Il s'aventura une fois de plus dans le labyrinthe de couloirs. C'est après une trentaine de minutes de marche qu'il revit les lueurs du jour. Il progressait dans les escaliers, peu à peu, il sentit la pluie qui s'incrustait dans ses vêtements. Il était arrivé sur les docks. Le cyborg sortit une sorte de PDA de la poche avant droite de son pantalon, il nota avec précision ses objectifs puis, il le glissa d'où il venait, sans dire le moindre mot.
Il ne tarda pas à atteindre le container grâce auquel il allait quitter cette planète. Il prit place à l'intérieur et le verrouilla, comme si rien n'était.