Note de la fic : Non notée
Publié le 25/07/2011 à 01:25:15 par King_Yugo
Impeccable dans son costume trois pièces, bien sérieux avec sa cravate en soie rouge, il descend d'un pas rapide la rue Escobar, également appelée rue Faidherbe en pleine journée. Il prend la première à droite. Elle débouche sur une impasse plus ou moins rectangulaire envahie par les kebabs, les sex-shops et les hôtels de passe. Kavinsky respire fort, tâte sa veste et palpe le relief de son calibre allemand. Planqué derrière une poubelle qui empeste la viande moisie, il visse un canon silencieux, et range son pétard à l'intérieur de sa veste de costume anthracite. Il inspecte les enseignes de kebab, cherche à trouver celui dans lequel est fourré sa prochaine cible. Ou ces prochaines cibles. Car ce soir, la commande fait état d'une double exécution. Ce qui en revient à peu près à la moitié du P.I.B de l’Éthiopie. Mais l'argent ne sert à rien si on ne peut pas le faire fructifier et sa fausse carte de séjour vers le premier monde l'empêche d'accumuler de trop grosses somme, pour un soucis évident de transparence. Son regard se porte alors sur l'enseigne du Sultan, un kebab kurde. Il avance.
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Deux hommes basanés d'une quarantaine d'années discute autour d'une galette mixte sauce samouraï. Un attaché-case en faux cuir est posée sur la table voisine. Le plus gros des deux, qui doit peser au moins cent-vingt kilos, mange délicatement avec un couteau et une fourchette tandis que l'autre s'enfile d'énorme bouchées comme s'il fêtait la fin d'un jeun religieux. Il parle d'un business concernant le contrôle des boîtes de nuit, véritables trous à rats et pré-cimetière des futurs morts. Un business sur lequel le client de Kavinsky est numéro un. La seconde partie de la discussion devait porter sur la place trop importante qu'à prise ce client dans le « Secteur », nom pour employer le noyau formées par les principales bande organisée opérant dans l'économie souterraine.
Les tapisseries du Sultan ont mal vieillie. Elles sont rouges, décolorées et parsemées de tâches d'huiles et son tenancier, Monsieur Mohammed, planque un fusil à pompe sous le comptoir. Le gros bois une gorgée de son thé digestif, le second essuie ses mains et son visage. Ils échangent quelques sympathies, tout en sachant très bien que l'enjeu de cette rencontre est important d'un point de vue stratégique.
La famille, ça va ?
Ça pourrait aller mieux, ma mère est morte la semaine dernière.
Le gros prend un air désolé, mais il s'en fout. Ce qui l'intéresse, c'est son business, son fric et ses parties fines dans le quartier turc, là où des fillettes âgé d'à peine quinze ans se font violer et exploiter. De plus, il considère son interlocuteur comme une sous-merde et s'il s'associe avec cette loque humaine qu'on appelle « Le Fil de Fer », c'est uniquement pour l'entuber après. Sa pauvre maman a rejoint les cieux, elle retrouva son fiston incessamment sous peu. En plus, il est assez stressé. Il sait que les informations circulent rapidement dans le secteur. Tout en essayant de garder l'attitude détendue qu'il adopte depuis son arrivé dans ce restaurant miteux, il jette quelques œillades discrètes à l'intention de Mohammed, qui guette la rue depuis son comptoir, telle une petite fouine facétieuse. Le fusil à pompe est dissimulé entre une boîte contenant des couverts en plastique et un vaporisateur pour repousser les rats.
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Deux hommes basanés d'une quarantaine d'années discute autour d'une galette mixte sauce samouraï. Un attaché-case en faux cuir est posée sur la table voisine. Le plus gros des deux, qui doit peser au moins cent-vingt kilos, mange délicatement avec un couteau et une fourchette tandis que l'autre s'enfile d'énorme bouchées comme s'il fêtait la fin d'un jeun religieux. Il parle d'un business concernant le contrôle des boîtes de nuit, véritables trous à rats et pré-cimetière des futurs morts. Un business sur lequel le client de Kavinsky est numéro un. La seconde partie de la discussion devait porter sur la place trop importante qu'à prise ce client dans le « Secteur », nom pour employer le noyau formées par les principales bande organisée opérant dans l'économie souterraine.
Les tapisseries du Sultan ont mal vieillie. Elles sont rouges, décolorées et parsemées de tâches d'huiles et son tenancier, Monsieur Mohammed, planque un fusil à pompe sous le comptoir. Le gros bois une gorgée de son thé digestif, le second essuie ses mains et son visage. Ils échangent quelques sympathies, tout en sachant très bien que l'enjeu de cette rencontre est important d'un point de vue stratégique.
La famille, ça va ?
Ça pourrait aller mieux, ma mère est morte la semaine dernière.
Le gros prend un air désolé, mais il s'en fout. Ce qui l'intéresse, c'est son business, son fric et ses parties fines dans le quartier turc, là où des fillettes âgé d'à peine quinze ans se font violer et exploiter. De plus, il considère son interlocuteur comme une sous-merde et s'il s'associe avec cette loque humaine qu'on appelle « Le Fil de Fer », c'est uniquement pour l'entuber après. Sa pauvre maman a rejoint les cieux, elle retrouva son fiston incessamment sous peu. En plus, il est assez stressé. Il sait que les informations circulent rapidement dans le secteur. Tout en essayant de garder l'attitude détendue qu'il adopte depuis son arrivé dans ce restaurant miteux, il jette quelques œillades discrètes à l'intention de Mohammed, qui guette la rue depuis son comptoir, telle une petite fouine facétieuse. Le fusil à pompe est dissimulé entre une boîte contenant des couverts en plastique et un vaporisateur pour repousser les rats.