Note de la fic :
Wasteland
Par : Haguar
Genre : Horreur, Moins de 15 ans
Statut : C'est compliqué
Chapitre 1 : Avant le Crépuscule
Publié le 06/07/2011 à 11:49:56 par Haguar
[c] Partie 1 : [/c]
Paris, Tour Eiffel, 17h00 :
"Ça fait maintenant 5 jours que je squatte cette fichue tour de fer, en plus, je me suis bousillée la jambe droite en escaladant. Mon fusil ne fera pas long feu si ça continue comme ça, et pour finir, il me reste presque plus de munitions."
C'était là les dernières phrases que j'avais écrites d'une main tremblante dans mon journal. Je perdais trop de sang, je commençais à redouter l'infection.
"Bon allez, me dis-je, c'est ce soir que je bouge, ce soir ou jamais comme on dit".
Paris, Tour Eiffel, 22h00 :
J'entendais déjà les hurlements de ces êtres dépourvus de sentiments, ces morts-vivants, transformés ainsi par ces foutues radiations ... Par cette foutue guerre qui a foutu mon existence en l'air, qui a tué mon père, ma mère ainsi que ma sœur. Mais surtout, il ne fallait pas que j'oublie la seule et unique raison de ma survie.
Repeupler les "terres dévastées de la capitale".
Après quelques minutes à guetter l'horizon, je sortis ma grenade Frag afin de faire un maximum de feu et de bruit. Après tout, ces zombies n’étaient plus que des animaux.
Je la balançai et là, j'entrevis des ombres qui bougeaient, des ombres à qui il manquait des membres. Je descendis prudemment mais surement par les barres en fer qui formaient ce légendaire édifice. Et là, le drame.
Un spectacle horrible s'offrait à moi, une fillette étripée à même le sol. Mais ... Je n'avais pas le droit d'arrêter là. Je commençai à tirer à tout va, j'en démembrais un, puis deux. J'avais du sang plein la tête, je pouvais pas continuer comme ça, c'était horrible, c'était décidé, dès que je le pourrais, je changerais d'arme .. Il m'en fallait une tout aussi efficace, mais qui ne faisait pas sauter tout ce qui bouge.
"Waouh, pensais-je, celui-là il a bien failli me bouffer, j'ai plus le droit de me perdre dans mes pensées".
Je traçais, je courais de toute mes forces pour m'en aller loin, m'en aller jusqu'à un endroit où je pourrais enfin dormir sur mes deux oreilles .. Un endroit qui ne sent pas le mort.
Paris, Rue du Champ de Mars, 23h35 :
"Ça fait une heure que j'attends planqué dans cette benne, j'entends plus aucun bruit, j'ai repéré un hôtel bien conservé".
Il fallait bien que je mette mon journal à jour, et maintenant, j'y vais. Je rentre dans l'hôtel. J'ai à peine le temps de poser un pied par terre qu'une chaleur explosive me rend patraque, je ne supporte pas cette douleur excessive qui parcourt mon corps .. Je m'écroule par terre et juste avant de sombrer dans l'inconscience, j'entends:
"Putain les gars, y en a un qu'a marché sur la mine .. On va pouvoir manger ce soir".
[c] Partie 2 : [/c]
Paris, Hôtel Pullman, 3h35:
J'avais mal partout, une migraine qui aurait pu me faire péter la tête et pour finir, je perdais une quantité énorme de sang.
"Putain, c'est quoi ce délire, me dis-je, je fous quoi dans une cellule".
Après une quinzaine de minutes à essayer de me rappeler ce qui m'avait amené ici, je me décidais à gueuler comme un porc qu'on étripe pour avoir des explications.
"Y a quelqu'un ?!"
La réponse n'a pas tardé à se faire entendre :
"La ferme, tiens toi tranquille encore quelques heures, et après on te bouffera. Nous on est
affamés".
"Putain, c'est bien ma veine, pensais-je, fallait que je tombe sur des riders cannibales".
Je me tenais tranquille, puis... Je commençais à chercher quelque chose pour forcer la serrure de cette cellule. J'étais sur le point de baliser, j'avais rien trouvé, il n'y avait que des ossements et des gravats, rien d'autre, quand tout à coup, quelque chose me fit mal au niveau du tibia.
Tout en craignant un os casé, je remontais mon pantalon pour découvrir un couteau papillon coincé entre mon tibia et mes Rangers .. Décidément, la chance était de mon côté.
Je devenais le loup, et le loup passait dans le rôle de l'agneau.
Histoire de les faire enrager, je répliquais
"J'espère que vous aimez la bouffe casher, parce qu'avec tout le sang que je perds".
"Putain, toi je vais te faire taire pour de bon" ... Cet idiot était tombé dans un piège très
grossier. Il restait plus qu'a espérer qu'il ne m'exécuterait pas avec un arme à feu.
Paris, Hôtel Pullman, 3h40 :
Quelle chance, mon agresseur se ramenait avec une machette. Il ne me restait plus qu'a espérer que mes centaines d'heures de massacre me permettraient de survivre contre ce gars, même si ça me déchirait les entrailles de devoir tuer un humain.
En attendant de pouvoir changer le monde, il va me falloir faire des sacrifices, même si ça comporte de tuer des gens de ma race.
Paris, Hôtel Pullman, 3h55 :
J'avais du sang sur les mains... Enfin, du sang d'humain désormais. J'avais beau essayer de me convaincre que c'était que de la légitime défense, ma culpabilité prenait le dessus.
Alors que je ruminais mes pensées, je commençais à entendre des cris stridents qui me déchiraient les oreilles. Tout d'un coup, un énorme tremblement de terre.
Un à un, des gravats commencèrent à tomber et l'hôtel à s'effondrer. Je n'eus même pas eu le temps de me demander ce qu'il se passait qu'une main géante attrapa un pauvre type, un collègue de mon agresseur surement, et qu'elle le broya comme si c'était un poussin.
Une effusion de sang venait humidifier mon visage, je n'eus même pas eu le temps de ressentir le dégout tant la terreur prenait toutes mes pensées. Avant de pouvoir décider quoi faire, un énorme gravât atterrit sur ma tête coupant court à tous mes espoirs de fuite ..
Me laissant ici, sans vie.
Paris, Tour Eiffel, 17h00 :
"Ça fait maintenant 5 jours que je squatte cette fichue tour de fer, en plus, je me suis bousillée la jambe droite en escaladant. Mon fusil ne fera pas long feu si ça continue comme ça, et pour finir, il me reste presque plus de munitions."
C'était là les dernières phrases que j'avais écrites d'une main tremblante dans mon journal. Je perdais trop de sang, je commençais à redouter l'infection.
"Bon allez, me dis-je, c'est ce soir que je bouge, ce soir ou jamais comme on dit".
Paris, Tour Eiffel, 22h00 :
J'entendais déjà les hurlements de ces êtres dépourvus de sentiments, ces morts-vivants, transformés ainsi par ces foutues radiations ... Par cette foutue guerre qui a foutu mon existence en l'air, qui a tué mon père, ma mère ainsi que ma sœur. Mais surtout, il ne fallait pas que j'oublie la seule et unique raison de ma survie.
Repeupler les "terres dévastées de la capitale".
Après quelques minutes à guetter l'horizon, je sortis ma grenade Frag afin de faire un maximum de feu et de bruit. Après tout, ces zombies n’étaient plus que des animaux.
Je la balançai et là, j'entrevis des ombres qui bougeaient, des ombres à qui il manquait des membres. Je descendis prudemment mais surement par les barres en fer qui formaient ce légendaire édifice. Et là, le drame.
Un spectacle horrible s'offrait à moi, une fillette étripée à même le sol. Mais ... Je n'avais pas le droit d'arrêter là. Je commençai à tirer à tout va, j'en démembrais un, puis deux. J'avais du sang plein la tête, je pouvais pas continuer comme ça, c'était horrible, c'était décidé, dès que je le pourrais, je changerais d'arme .. Il m'en fallait une tout aussi efficace, mais qui ne faisait pas sauter tout ce qui bouge.
"Waouh, pensais-je, celui-là il a bien failli me bouffer, j'ai plus le droit de me perdre dans mes pensées".
Je traçais, je courais de toute mes forces pour m'en aller loin, m'en aller jusqu'à un endroit où je pourrais enfin dormir sur mes deux oreilles .. Un endroit qui ne sent pas le mort.
Paris, Rue du Champ de Mars, 23h35 :
"Ça fait une heure que j'attends planqué dans cette benne, j'entends plus aucun bruit, j'ai repéré un hôtel bien conservé".
Il fallait bien que je mette mon journal à jour, et maintenant, j'y vais. Je rentre dans l'hôtel. J'ai à peine le temps de poser un pied par terre qu'une chaleur explosive me rend patraque, je ne supporte pas cette douleur excessive qui parcourt mon corps .. Je m'écroule par terre et juste avant de sombrer dans l'inconscience, j'entends:
"Putain les gars, y en a un qu'a marché sur la mine .. On va pouvoir manger ce soir".
[c] Partie 2 : [/c]
Paris, Hôtel Pullman, 3h35:
J'avais mal partout, une migraine qui aurait pu me faire péter la tête et pour finir, je perdais une quantité énorme de sang.
"Putain, c'est quoi ce délire, me dis-je, je fous quoi dans une cellule".
Après une quinzaine de minutes à essayer de me rappeler ce qui m'avait amené ici, je me décidais à gueuler comme un porc qu'on étripe pour avoir des explications.
"Y a quelqu'un ?!"
La réponse n'a pas tardé à se faire entendre :
"La ferme, tiens toi tranquille encore quelques heures, et après on te bouffera. Nous on est
affamés".
"Putain, c'est bien ma veine, pensais-je, fallait que je tombe sur des riders cannibales".
Je me tenais tranquille, puis... Je commençais à chercher quelque chose pour forcer la serrure de cette cellule. J'étais sur le point de baliser, j'avais rien trouvé, il n'y avait que des ossements et des gravats, rien d'autre, quand tout à coup, quelque chose me fit mal au niveau du tibia.
Tout en craignant un os casé, je remontais mon pantalon pour découvrir un couteau papillon coincé entre mon tibia et mes Rangers .. Décidément, la chance était de mon côté.
Je devenais le loup, et le loup passait dans le rôle de l'agneau.
Histoire de les faire enrager, je répliquais
"J'espère que vous aimez la bouffe casher, parce qu'avec tout le sang que je perds".
"Putain, toi je vais te faire taire pour de bon" ... Cet idiot était tombé dans un piège très
grossier. Il restait plus qu'a espérer qu'il ne m'exécuterait pas avec un arme à feu.
Paris, Hôtel Pullman, 3h40 :
Quelle chance, mon agresseur se ramenait avec une machette. Il ne me restait plus qu'a espérer que mes centaines d'heures de massacre me permettraient de survivre contre ce gars, même si ça me déchirait les entrailles de devoir tuer un humain.
En attendant de pouvoir changer le monde, il va me falloir faire des sacrifices, même si ça comporte de tuer des gens de ma race.
Paris, Hôtel Pullman, 3h55 :
J'avais du sang sur les mains... Enfin, du sang d'humain désormais. J'avais beau essayer de me convaincre que c'était que de la légitime défense, ma culpabilité prenait le dessus.
Alors que je ruminais mes pensées, je commençais à entendre des cris stridents qui me déchiraient les oreilles. Tout d'un coup, un énorme tremblement de terre.
Un à un, des gravats commencèrent à tomber et l'hôtel à s'effondrer. Je n'eus même pas eu le temps de me demander ce qu'il se passait qu'une main géante attrapa un pauvre type, un collègue de mon agresseur surement, et qu'elle le broya comme si c'était un poussin.
Une effusion de sang venait humidifier mon visage, je n'eus même pas eu le temps de ressentir le dégout tant la terreur prenait toutes mes pensées. Avant de pouvoir décider quoi faire, un énorme gravât atterrit sur ma tête coupant court à tous mes espoirs de fuite ..
Me laissant ici, sans vie.
Commentaires
- Haguar
06/07/2011 à 18:33:33
Marci.
- Ghost91
06/07/2011 à 18:32:58
cool ta fic
- Haguar
06/07/2011 à 16:27:16
Oh !
Un connaisseur à ce que je vois. - Pseudo supprimé
06/07/2011 à 14:27:27
" "terres dévastées de la capitale". "
Yeeha ! Ici Trois chiens, votre animateur radio préféré. :troll: - Fox
06/07/2011 à 12:07:11
Enfin ! Je lirai tout ça lorsque j'aurai terminé le texte que je suis en train de lire.