Note de la fic :
À feu et à sang.
Par : humx_xchantilly
Genre : Sentimental, Fantastique
Statut : C'est compliqué
Chapitre 3 : Miettes de Souvenirs
Publié le 05/07/2011 à 03:33:49 par humx_xchantilly
Alice, essuya ses joues encore humides, et évalua la situation qui était, il faut l’avouer, délicate. Leurs yeux à tous les deux s’étaient peu à peu adaptés à la pénombre, et ils s’observaient, sans vraiment savoir quoi dire. Alice finit par briser le silence :
-Tu m’en veux, pas vrai ?
-Pour quoi ? demanda-t-il, l’air étonné.
-Pour tout à l’heure, je me suis peut-être un peu emballée. Tu m’as rappelé tellement de moments… (et après une brève pause, elle ajouta, comme pour elle-même : ) Et je m’étais jusqu’ici appliquée à tout oublier.
-Mais tu n’as pas réussi, pas vrai ? (Il avait dit cela d’une voix neutre, comme sans émotion.)
-Non, je n’ai pas réussi.
Le silence retomba, mais Alice comptait bien obtenir des réponses. Elle prit une profonde respiration, et se lança :
-Pourquoi t’es parti ? Pourquoi tu m’as…
-Chuut…
Elle voulut protester, lui dire qu’elle n’avait pas terminé, qu’il ne s’en tirerait pas ainsi, pourtant, le baiser qu’il lui donna ébranla toutes ses certitudes. Elle tenta de le repousser, mais ses bras ne lui obéissaient pas. Tout son corps était attiré par l’irrésistible « éditeur », et elle se laissa porter par ses émotions. Elle lui rendit son baiser, avec passion, saisissant son visage entre ses mains. Elle se rappelait maintenant, la douceur de ses lèvres, le réconfort de passer sa main dans ses cheveux, le contact de ses mains le long de ses hanches.
Ils étaient là, allongés sur le sol, dans la pénombre, à s’embrasser avec ce sentiment étrange, qu’ils retrouvaient tous les deux, étonnés l’un comme l’autre de ressentir autant aussi longtemps après.
Eymric se recula légèrement, contemplant le visage d’Alice tendrement. Elle aussi le regardait, mais cette fois, on n’aurait pas pu déceler une seule trace de colère, ou de douleur, juste de l’attirance. Comme si l’homme qu’elle serrait contre elle avait tout aspiré en lui, comme si en un baiser, il avait gommé ces six dernières années d’absence.
Alice avait l’impression d’être de nouveau cette adolescente de seize ans, éperdument amoureuse, un peu mal dans sa peau, mais à qui Eymric avait permis d’exister. Elle fut soudain prise d’une sorte de flash-back, se remmémorant l’heure précédente, son père, son cauchemar et enfin, les circonstances.
Désireuse de refouler tous les sentiments contradictoires qui prenaient son esprit d’assaut, elle plaqua de nouveau ses lèvres contre celle d’Eymric. Mais cette fois sauvagement, avec une fougue qu’elle ne soupçonnait pas. Il y avait aussi cette pointe de désir, cette attirance indéfectible envers celui qu’elle tenait dans ses bras. Elle savait pertinemment que ce sentiment était réciproque, elle le connaissait assez bien pour le sentir.
Elle n’essaya pas de lutter lorsqu’il lui enleva sa robe en laine, qui n’était déjà plus qu’un petit tas soyeux sur le carrelage froid. Le reste de leurs vêtements ne tardèrent pas à la rejoindre, et le désir s’empara d’eux pour de bon. Cette pulsion primitive, presque animale dirigeait désormais leurs gestes, chacun n’ayant pour objectifs que la satisfaction de l’autre.
-Tu m’en veux, pas vrai ?
-Pour quoi ? demanda-t-il, l’air étonné.
-Pour tout à l’heure, je me suis peut-être un peu emballée. Tu m’as rappelé tellement de moments… (et après une brève pause, elle ajouta, comme pour elle-même : ) Et je m’étais jusqu’ici appliquée à tout oublier.
-Mais tu n’as pas réussi, pas vrai ? (Il avait dit cela d’une voix neutre, comme sans émotion.)
-Non, je n’ai pas réussi.
Le silence retomba, mais Alice comptait bien obtenir des réponses. Elle prit une profonde respiration, et se lança :
-Pourquoi t’es parti ? Pourquoi tu m’as…
-Chuut…
Elle voulut protester, lui dire qu’elle n’avait pas terminé, qu’il ne s’en tirerait pas ainsi, pourtant, le baiser qu’il lui donna ébranla toutes ses certitudes. Elle tenta de le repousser, mais ses bras ne lui obéissaient pas. Tout son corps était attiré par l’irrésistible « éditeur », et elle se laissa porter par ses émotions. Elle lui rendit son baiser, avec passion, saisissant son visage entre ses mains. Elle se rappelait maintenant, la douceur de ses lèvres, le réconfort de passer sa main dans ses cheveux, le contact de ses mains le long de ses hanches.
Ils étaient là, allongés sur le sol, dans la pénombre, à s’embrasser avec ce sentiment étrange, qu’ils retrouvaient tous les deux, étonnés l’un comme l’autre de ressentir autant aussi longtemps après.
Eymric se recula légèrement, contemplant le visage d’Alice tendrement. Elle aussi le regardait, mais cette fois, on n’aurait pas pu déceler une seule trace de colère, ou de douleur, juste de l’attirance. Comme si l’homme qu’elle serrait contre elle avait tout aspiré en lui, comme si en un baiser, il avait gommé ces six dernières années d’absence.
Alice avait l’impression d’être de nouveau cette adolescente de seize ans, éperdument amoureuse, un peu mal dans sa peau, mais à qui Eymric avait permis d’exister. Elle fut soudain prise d’une sorte de flash-back, se remmémorant l’heure précédente, son père, son cauchemar et enfin, les circonstances.
Désireuse de refouler tous les sentiments contradictoires qui prenaient son esprit d’assaut, elle plaqua de nouveau ses lèvres contre celle d’Eymric. Mais cette fois sauvagement, avec une fougue qu’elle ne soupçonnait pas. Il y avait aussi cette pointe de désir, cette attirance indéfectible envers celui qu’elle tenait dans ses bras. Elle savait pertinemment que ce sentiment était réciproque, elle le connaissait assez bien pour le sentir.
Elle n’essaya pas de lutter lorsqu’il lui enleva sa robe en laine, qui n’était déjà plus qu’un petit tas soyeux sur le carrelage froid. Le reste de leurs vêtements ne tardèrent pas à la rejoindre, et le désir s’empara d’eux pour de bon. Cette pulsion primitive, presque animale dirigeait désormais leurs gestes, chacun n’ayant pour objectifs que la satisfaction de l’autre.
Commentaires
- Ghost91
05/07/2011 à 18:15:59
COMME IL FONT DU S****
- Moi_cest_Robert
05/07/2011 à 09:49:32
Putain cette cochonne la alice
Elle est un peu fragile quand même, au bout de 6 ans SA CACHE KELKECHOZE