Note de la fic : Non notée
Troisième guerre mondiale.
Par : MarseiIIais
Genre : Action
Statut : C'est compliqué
Chapitre 1 : Prologue :
Publié le 11/06/2011 à 12:46:03 par MarseiIIais
Personne ne l'avait vu se diriger vers les Monts Tcherski, cette pauvre femme. Une Rom, sûrement, d'Europe de l'Est. Elle était habillé d'un simple haillon et d'un pantalon fin et troué alors que la température devait facilement atteindre les -15°, ici, en Russie. Elle marchait depuis des heures, cherchant un abri où elle pourrait enfin trouver un peu de cette chaleur qu'elle convoitait tant.
Enfin, elle apperçut au loin un refuge de douaniers abandonné. Elle mit toute la volonté du monde à franchir la centaine de mètre entre elle et la cabane. Quand elle arriva, c'était déja trop tard. La silouhette s'effondra comme une masse sur le sol en bois du refuge.
- Hé ! Aaron ! Je commence à en avoir plein le cul, y'en a marre de ces foutues vadrouilles ! Putain de pays. Vivement que je rentre en Louisiane.
Son ami sourit à travers le keffieh qui couvrait sa bouche.
- À qui le dis tu. Foutu guerre.
Le sergent Reagan se retourna et lança un regard noir aux deux soldats qui l'accompagnaient.
- Suffit ! Arrêtez de vous plaindre, tas de fumistes. Regardez là bas, voilà de quoi nous mettre quelque temps à l'abri avant qu'on crève de froid avec ce blizzard.
Ils accelèrent le pas pour se mettre au chaud dans ce refuge, cadeau du ciel par ce genre de temps.
Aaron découvra le corps de la femme inerte sur le sol. Il enleva le monticule de neige sur son sac à dos et en sortit du cognac. Après l'avoir fait dégluti à la bohémienne, il patienta jusqu'à l'arrivée de ses deux partenaires.
- Nom de dieu ... grommela Harris. On est déja assez emmerdés comme ça, et voilà qu'on tombe sur ... Ça.
Aaron alluma un feu improvisé en brulant un foulard inutile. Il se leva et alla examiner le corps.
- Elle est vivante. Ouaip. Elle est en hypothermie, mais elle vit. Ah, et d'ailleurs, elle est enceinte. Beaucoup, même.
- Pauvre gosse, soupira Yan en mettant ses gants à sécher. Y'en a qu'on tout simplement pas de chance. En tout cas, moi, c'est ma dernière patrouille.
- Ça, c'est ce que tu crois, le reprit Harris. On vient tout juste de gagner la guerre contre ces salaups de communistes de Russes. On doit maintenir l'ordre dans ce pays de dégénérés pour éviter tout actes de rebellions.
- Vous oubliez les Coréens, sergent. Les Japonais sont déja en train de les traquer, mais ils sont résistants.
Un hurlement se fit entendre au fond de la pièce. La femme était en train d'accoucher.
Le soldat se releva en un bon et sortit une bouteille d'eau.
- Harris, encouragez là ! Moi et Aaron, on s'occupe du reste !
Après une poignée de minutes, le bébé sortit. Dans un ultime souffle, elle bredouilla "Sasha" avant de fermer les yeux. Aaron lui tâta le pou.
- C'est foutu ... Allez mon vieux, prends ce bébé. Couvre le vite, il fait froid.
Le sergent s'interposa entre les deux hommes.
- J'espère que vous plaisantez ? On est encore en guerre, je vous signale. On va pas s'emmerder d'un nourisson alors qu'on est en Sibérie orientale, mes garçons.
Le soldat qui tenait le bébé le serra encore plus fort contre lui, malgrès ses hurlements.
- Vous ne comptez tout de même pas ...
Le vieil homme sortit un couteau de son étui.
- On a pas le choix.
- Déconne pas, sale vieux de merde ! Tu ne peux pas le tuer ! hurla Aaron.
Le geste se fit subitement. Avant qu'Harris ne s'approche du nourrisson, le soldat le tenant avait déja sorti son couteau.
Une lame baignante de sang scintilla de part et d'autre du ventre du sergent.
- Sa... Salauperie ... Je vous jure que ... Que vous le paierez ... Vous deux ... Et ce nourrisson ... de merde ...
Il s'effondra dans une marre de sang près du cadavre de la femme.
- Putain ... Qu'est ce que je viens de faire, mon Dieu ...
À ce moment là, le bébé cessa de pleurer.
Aaron tapa chaleureusement sa main sur le dos de son ami.
- Tu as bien agit. Si ça n'aurait pas toi qui l'aurait fait, c'aurait été moi. Allez, on rentre maintenant.
Enfin, elle apperçut au loin un refuge de douaniers abandonné. Elle mit toute la volonté du monde à franchir la centaine de mètre entre elle et la cabane. Quand elle arriva, c'était déja trop tard. La silouhette s'effondra comme une masse sur le sol en bois du refuge.
- Hé ! Aaron ! Je commence à en avoir plein le cul, y'en a marre de ces foutues vadrouilles ! Putain de pays. Vivement que je rentre en Louisiane.
Son ami sourit à travers le keffieh qui couvrait sa bouche.
- À qui le dis tu. Foutu guerre.
Le sergent Reagan se retourna et lança un regard noir aux deux soldats qui l'accompagnaient.
- Suffit ! Arrêtez de vous plaindre, tas de fumistes. Regardez là bas, voilà de quoi nous mettre quelque temps à l'abri avant qu'on crève de froid avec ce blizzard.
Ils accelèrent le pas pour se mettre au chaud dans ce refuge, cadeau du ciel par ce genre de temps.
Aaron découvra le corps de la femme inerte sur le sol. Il enleva le monticule de neige sur son sac à dos et en sortit du cognac. Après l'avoir fait dégluti à la bohémienne, il patienta jusqu'à l'arrivée de ses deux partenaires.
- Nom de dieu ... grommela Harris. On est déja assez emmerdés comme ça, et voilà qu'on tombe sur ... Ça.
Aaron alluma un feu improvisé en brulant un foulard inutile. Il se leva et alla examiner le corps.
- Elle est vivante. Ouaip. Elle est en hypothermie, mais elle vit. Ah, et d'ailleurs, elle est enceinte. Beaucoup, même.
- Pauvre gosse, soupira Yan en mettant ses gants à sécher. Y'en a qu'on tout simplement pas de chance. En tout cas, moi, c'est ma dernière patrouille.
- Ça, c'est ce que tu crois, le reprit Harris. On vient tout juste de gagner la guerre contre ces salaups de communistes de Russes. On doit maintenir l'ordre dans ce pays de dégénérés pour éviter tout actes de rebellions.
- Vous oubliez les Coréens, sergent. Les Japonais sont déja en train de les traquer, mais ils sont résistants.
Un hurlement se fit entendre au fond de la pièce. La femme était en train d'accoucher.
Le soldat se releva en un bon et sortit une bouteille d'eau.
- Harris, encouragez là ! Moi et Aaron, on s'occupe du reste !
Après une poignée de minutes, le bébé sortit. Dans un ultime souffle, elle bredouilla "Sasha" avant de fermer les yeux. Aaron lui tâta le pou.
- C'est foutu ... Allez mon vieux, prends ce bébé. Couvre le vite, il fait froid.
Le sergent s'interposa entre les deux hommes.
- J'espère que vous plaisantez ? On est encore en guerre, je vous signale. On va pas s'emmerder d'un nourisson alors qu'on est en Sibérie orientale, mes garçons.
Le soldat qui tenait le bébé le serra encore plus fort contre lui, malgrès ses hurlements.
- Vous ne comptez tout de même pas ...
Le vieil homme sortit un couteau de son étui.
- On a pas le choix.
- Déconne pas, sale vieux de merde ! Tu ne peux pas le tuer ! hurla Aaron.
Le geste se fit subitement. Avant qu'Harris ne s'approche du nourrisson, le soldat le tenant avait déja sorti son couteau.
Une lame baignante de sang scintilla de part et d'autre du ventre du sergent.
- Sa... Salauperie ... Je vous jure que ... Que vous le paierez ... Vous deux ... Et ce nourrisson ... de merde ...
Il s'effondra dans une marre de sang près du cadavre de la femme.
- Putain ... Qu'est ce que je viens de faire, mon Dieu ...
À ce moment là, le bébé cessa de pleurer.
Aaron tapa chaleureusement sa main sur le dos de son ami.
- Tu as bien agit. Si ça n'aurait pas toi qui l'aurait fait, c'aurait été moi. Allez, on rentre maintenant.