Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Départ


Par : shadowliberty
Genre : Fantastique
Statut : C'est compliqué



Chapitre 1 : Prémices


Publié le 28/05/2011 à 13:57:05 par shadowliberty

[c]Chapitre 1. Prémices.


Il se faisait relativement tard quand elle m'annonça la nouvelle. J’étais alors dans un état qui ne laissa raison apparaître. Comment le prendrait-elle si je lui montrais ce que je ressentais à ce moment-là ? Ma tendance à la paranoïa était très développé chez moi mais mes doutes semblaient se confirmer de plus en plus. Elle me cachait quelque chose. Mais avais-je réellement envie de découvrir le pot aux roses ? Au risque de quoi, anéantir 8 ans de vie commune ?

« Chéri, il faudrait que j’aille faire une course, je vais faire v...
- ...Oui oui, vas-y, je vais en profiter pour terminer mon rapport.


La nuit commençait à tomber et ma femme, comme trop souvent ces temps-ci, semblait anxieuse avant de s’éclipser à ses « rendez-vous » spéciaux. Une course par-ci, un café avec sa soeur par-là... Et toujours cette faculté à être morte de peur avant de partir. Elle était belle ce soir, un peu trop pour aller faire une « simple course ». Ses cheveux noirs tombaient sur ses fines épaules et masquaient quelque peu le haut de cette petite robe d’été blanche qui moulait les formes de son corps. Son maquillage était discret, comme d’habitude, mais mettait en valeur ses grands yeux verts.

Je... Je... J’y vais David... À tout à l’heure...

Elle ferma la porte derrière elle comme elle me fermait son coeur depuis quelques jours. Je me retrouvais alors debout au milieu du couloir, contemplatif du vide qui se faisait ressentir. Mon regard vide s’attarda sur le corridor, attiré par les peintures qui ornait les murs blancs de la pièce. Plus rien n’avait de saveur depuis ces derniers jours, elle m’échappait, je le savais pertinemment, mais je n’arrivais pas à la cerner. Comment pouvait-elle me faire cela à moi, comment pouvait-elle me tromper...

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«Vite, bon dieu qu’il ne me suive pas, pas maintenant. Il ne doit pas savoir, c’est trop tôt, pas encore. Que pourrais-je bien lui dire s’il découvre la vérité ? Je n’ai pas le droit de faire ça, mais je dois en être sûre avant de prendre une décision...»

Hélène s’engagea sur la nationale, obnubilé par l’heure et l’idée d’arriver en retard. Le ciel avait cette teinte rose surréaliste que l’on retrouve souvent les soirs d’été. Un crépuscule prodigieux, mélangeant les teintes du jour et l’espérance d’une nuit révélatrice. Le chemin se fit sans encombre, la chaleur étouffante n’était pas génératrice de ballade estivale et les routes étaient désertes, bien heureusement pour Hélène.

Elle arriva alors là où tout allé se jouer, le verdict n’allait pas tarder, sa vie allait changer. [/c]


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