Note de la fic : Non notée
Publié le 08/05/2011 à 23:12:22 par Khamsou
David claqua la porte derrière lui dans un grand fracas qui résonna dans toute la maison. Décontenancé, hagard, il marchait d'un pas incertain. Il finit en quelques gorgées la bouteille de vin qu'il tenait à la main, puis la jeta. Par miracle, elle ne se brisa pas et partit en tournoyant dans un coin du hall.
Alerté par le bruit, Sébastien, son majordome fit irruption. L'air agacé, il traversa le hall à grand pas vers le bruyant garçon puis après s'être humecté les lèvres commença à lui faire la morale. Mais aux yeux du jeune, caché derrière ses long cheveux bruns, il n'était qu'une ombre à ce moment-là. Un simple emmerdeur. Un de plus. Et comme les autres, il l'ignora froidement et reprit son chemin pour la salle bleue dans les couloirs de l'immense maison dans laquelle il avait toujours vécu. Finalement il retrouva son chemin et arriva dans cette salle qui avait déjà subi toutes ses colères.
Les volets fermés, la cheminée allumée, David s'assit devant le piano à queue que ses parents lui avaient offerts dès son plus jeune âge. Il souleva le rabat qui cachait les touches du piano et marqua une courte pause. Tout ce ramdam n'était peut-être pas nécessaire. Il reprit son souffle. C'était laborieux. Cela faisait bien une heure qu'il se régulait, que ses poings étaient serrés et que son sang-froid était mis à rude épreuve. Soudainement, il ressentit l'envie de fumer. Il tâtonna la poche de sa chemise et en sortit un paquet, duquel une cigarette vint se loger dans le coin de sa bouche. Il jeta le paquet sur l'énorme instrument, sortit son zippo qui en un claquement alluma la cigarette.,Après avoir fait passé la fumée dans ses poumons, il regarda les murs bleus foncés de la salle qui le contemplaient. Il aimait cet endroit. Il avait l'impression d'être quelque part très loin du reste du monde, perdu dans ses pensées, quelque part dans son esprit.
Le musicien posa un doigt sur une touche, appuya, écouta le son, décida que celui-ci n'était pas bon. Trop grave, trop impersonnel... Puis quelques essais après, il était parti. Les accords grave battaient une marche singulière et dure tandis que de la main droite, plus agile, filaient à toute vitesse une mélodie confuse, belle et apocalyptique. Mais ça n'y était pas... Son échec lui fit froncer les sourcils et serrer les dents. Le fumeur sentit le filtre se plier devant la puissance de sa mâchoire. Il tira sur la cigarette et se lança à nouveau dans un rythme effréné où le hasard n'avait pas sa place. Tout était coordonné, clair comme de l'eau de roche, et agressif comme les pics d'un massif montagneux se détachant du paysage le temps qu'un éclair allume le ciel. La musique revêtait des allures inquiétantes, folles et incompréhensible. Seul David savait. Seul lui savait pourquoi et comment.
Tout à coup de manière impromptue, le majordome apparut aux côtés du jeune homme. Il ne l'avait pas vu venir compte tenu de l'ambiance sombre de la pièce.
"Vos cachets, Monsieur."
Et en accompagnant sa parole, il déposa un tube en plastique, droit, à côté du paquet de cigarette, puis se retourna et partit. La respiration du fumeur augmenta en cadence. Il toussa après avoir avalé une bouffée de fumée de travers et se mit à délirer. Des sons sortaient de sa bouche, accompagnant le flot de notes du piano, toujours plus dense et rapide. Puis un rire. Un rire jaune et mauvais. Qui s'éleva et frappa contre les murs de la salle bleue avec force.
COMING SOON
Alerté par le bruit, Sébastien, son majordome fit irruption. L'air agacé, il traversa le hall à grand pas vers le bruyant garçon puis après s'être humecté les lèvres commença à lui faire la morale. Mais aux yeux du jeune, caché derrière ses long cheveux bruns, il n'était qu'une ombre à ce moment-là. Un simple emmerdeur. Un de plus. Et comme les autres, il l'ignora froidement et reprit son chemin pour la salle bleue dans les couloirs de l'immense maison dans laquelle il avait toujours vécu. Finalement il retrouva son chemin et arriva dans cette salle qui avait déjà subi toutes ses colères.
Les volets fermés, la cheminée allumée, David s'assit devant le piano à queue que ses parents lui avaient offerts dès son plus jeune âge. Il souleva le rabat qui cachait les touches du piano et marqua une courte pause. Tout ce ramdam n'était peut-être pas nécessaire. Il reprit son souffle. C'était laborieux. Cela faisait bien une heure qu'il se régulait, que ses poings étaient serrés et que son sang-froid était mis à rude épreuve. Soudainement, il ressentit l'envie de fumer. Il tâtonna la poche de sa chemise et en sortit un paquet, duquel une cigarette vint se loger dans le coin de sa bouche. Il jeta le paquet sur l'énorme instrument, sortit son zippo qui en un claquement alluma la cigarette.,Après avoir fait passé la fumée dans ses poumons, il regarda les murs bleus foncés de la salle qui le contemplaient. Il aimait cet endroit. Il avait l'impression d'être quelque part très loin du reste du monde, perdu dans ses pensées, quelque part dans son esprit.
Le musicien posa un doigt sur une touche, appuya, écouta le son, décida que celui-ci n'était pas bon. Trop grave, trop impersonnel... Puis quelques essais après, il était parti. Les accords grave battaient une marche singulière et dure tandis que de la main droite, plus agile, filaient à toute vitesse une mélodie confuse, belle et apocalyptique. Mais ça n'y était pas... Son échec lui fit froncer les sourcils et serrer les dents. Le fumeur sentit le filtre se plier devant la puissance de sa mâchoire. Il tira sur la cigarette et se lança à nouveau dans un rythme effréné où le hasard n'avait pas sa place. Tout était coordonné, clair comme de l'eau de roche, et agressif comme les pics d'un massif montagneux se détachant du paysage le temps qu'un éclair allume le ciel. La musique revêtait des allures inquiétantes, folles et incompréhensible. Seul David savait. Seul lui savait pourquoi et comment.
Tout à coup de manière impromptue, le majordome apparut aux côtés du jeune homme. Il ne l'avait pas vu venir compte tenu de l'ambiance sombre de la pièce.
"Vos cachets, Monsieur."
Et en accompagnant sa parole, il déposa un tube en plastique, droit, à côté du paquet de cigarette, puis se retourna et partit. La respiration du fumeur augmenta en cadence. Il toussa après avoir avalé une bouffée de fumée de travers et se mit à délirer. Des sons sortaient de sa bouche, accompagnant le flot de notes du piano, toujours plus dense et rapide. Puis un rire. Un rire jaune et mauvais. Qui s'éleva et frappa contre les murs de la salle bleue avec force.
COMING SOON
Commentaires
- Sheyne
09/05/2011 à 16:40:35
Suite aussi ! Ca part bien en tous cas
- CrazyMarty
09/05/2011 à 10:26:19
Bah suite hein ... J'ai jamais jugé sur une entrée en matière, donc c'est pas maintenant que ça va changer .