Il faisait toujours moche.
Je courais comme un dingue pour attraper mon train, certes, je n’avais pas une envie folle de retourner à l’ERACOM (L’école d’art ou j’étudie), surtout avec une telle chaleur et les vacances qui approchaient. Le soleil tapait fort, même très fort.
D’ailleurs, d’un point de vue géographique, ma ville se situe au centre de la France, mais tout en bas de la Suisse, de l’autre côté du lac Léman, pour ceux qui connaissent. J’avais fait plusieurs voyages en France, pour la plupart à Lion, car elle n’était qu’à deux heures de routes en voitures, et mon père qui est un imminent homme d’affaire m’avait à plusieurs reprises emmené avec lui.
Je ne vivais pas dans une très grande maison, certes, plus grande que la moyenne, avec piscine et jardin mais ce n’est pas le genre d’endroit où on y verrait vivre un homme riche comme mon père.
J’arrivais de justesse à prendre mon train, mais pas dans le premier wagon, là ou m’attendait Jonathan, un de mes meilleurs amis.
Je le connaissais depuis à peu prêt six ou sept ans, nous étions toujours tombé dans la même classe, nous avons les mêmes goûts, donc nous avons tout les deux choisis de nous inscrire à l’ERACOM. John aimerait devenir concepteur 3D, en gros, crée les jeux vidéo,( ) qui est notre passion depuis l’enfance.
Tandis que je traversais les voitures, Léonore, une fille de ma classe m’interpella.
- Hey, tu vas bien ? me dit-elle en me tendant la joue.
- Hmm, mouais comme ci comme ça... et toi ?
- Bah oui moi ça va comme d’habitude, quooooiii ! me lança-t-elle d’un voix enjouée.
Léonore était petite, avec des cheveux couleur d’or, ils sont magnifique, ses grands yeux bleus couleurs océans me faisaient sourire à chaque fois, ils étaient si mignons ! Elle était très gentille, attentionnée, mais un poil kikoo, mais je l’aimais quand même ! J’ajouterais qu’elle possède une forte poitrine et des jambes de rêves, mais ne nous écartons pas du sujet ( ) .
Léo me parlais tout le temps, et quasiment que à moi (garçons), n’importe quel abruti avait remarqué qu’elle me draguait, tout mes amis me l’ont dit, toutes ses amies me l’avait fait deviner, et elle m’avait lancé tant de perches, mais non, je ne pouvais pas, je la considérais comme ma meilleure amie, sans nul doutes, mais je ne pouvais oublier Chloé, jamais.
- Tu sais, j’ai l’impression que tu m’en veux, que tu t’en fous de moi, me chuchota-t-elle de sa petite voix.
- Non, tu sais bien que je te considère comme ma petite sœur, je suis comme ça avec tout le monde, tu sais..
Elle me prit dans ses bras, un gros câlin, elle aimait bien m’étreindre ces temps, je le lui rendis.
- Bon on se voit plus tard alors !
- Yep’ .
J’arrivais enfin vers John, qui me lança un regard malicieux.
- Tu arrives à prendre ton train de justesse, mais en plus, tu te fais arrêter par Léonore, tu as que ça à faire sérieux ? Me beugla-t-il à travers le véhicule.
- Ecoute mec, pour le train…
- Non non non, ta gueule, on t’a tous vu courir comme un pedobear qui pourchasse sa proie, le reste je m’en fous.
- Hmmm, ok.
- Et pour Léonore, tu la pécho quand ?
- Toujours avec classe, John, toujours avec classe .
- Alors ?
- Tu sais très bien que je ne peux pas.
- Bien sûr que tu peux.
- Je ne peux pas me résoudre à oublié Chloé.
- Mec, tu lui as dit au revoir, elle te l’a dit aussi, elle ne reviendra pas, donc laisse tomber.
- Non.
J’avais un avis tranché sur la question, je l’oublierais pas, je ne me résignerais pas, je l’aimais trop.
- Tu te rends compte que tu peux te taper Léo, la bonnasse du ‘’lycée’’ (c’est pas vraiment ça, mais je trouve pas l’équivalent français) et tu reste sur Chloé tu es pas net comme type.
- On me le dit souvent .
- Remet toi en question peut-être..
- Kk
Nous passions le reste du trajet à parlé de jeux vidéos, de musique et des perso qu’il avait recrée en classe grâce au programme de conception 3D, rien de bien palpitant.
Le prochain arrêt était Lausanne-Chauderon, celui qui était le plus proche de l’ERACOM, mais il nous restait bien ½ kilomètre à parcourir.
Les portes s’ouvrent, nous entrons là dans une gare de qui ressemblaient à celle d’un métro New-Yorkais, des gens partout, impossible de faire un pas sans tomber sur Kévin et kévina.
Je scrute les escalators pour voir s’il n’y a pas des gens que je connais. Justement Léonore est là, avec Max et une autre fille, que je ne connais pas.
Léonore me lance un sourire, magnifique, mais il était voilé par celui de Chloé.