-A partir de maintenant, tu te dois de m’obéir, je t’attends, seul, dans cinq heures, ici même. Tu n’auras besoin que de ton caleçon.
-Etrange, dans quel but ?
-Ne poses pas de questions. Manges bien ; mais pas trop. Je t’attends.

Je n’avais pas envie de grand chose, savoir que maintenant je dépendais d’un inconnu me faisait peur. Mais je n’avais pas le choix. Je mangea un simple petit bout de pain. Je n’avais pas trop faim. Je pris soin de dormir un peu. Quatre heures plus tard, je me levais et me rendit à la salle, avec cinq minutes d’avance. Julien sortit alors, me prit par le poignet et me traîna jusqu’à la salle.

-Déshabilles-toi !
-Euh… Ok.

J’enleva alors tous mes habits et, restait en caleçon.

-Déshabilles-toi entièrement !
-Woooooh ! C’est quoi ce délire ?!
-Si tu le fais pas, je m’en charge moi-même… Tu préfères quoi ?
-Hum… Bon… Ok… Ok…


Je ne tenais pas vraiment à voir comment il l’aurait fait. J’étais nu, et plusieurs scénarios pédophiles me venaient l’esprit. J’avais peur. Sans que je m’y attende, il m’expédia un grand coup de pied dans le bas du dos de sorte à m’éjecter à l’extérieur. Je ne comprenais plus rien.

-Eh qu’est ce qu’il se passe ?!
-Un de mes hommes est mort lors d’un rendez-vous « d’affaires » pour être arrivé une minute en avance. Les gars en face l’ont mal pris et ont cru qu’il les espionnait depuis un moment. Une balle de sniper entre les deux yeux. Ça ne pardonne pas. Tâche d’être là à une heure pile !
-Mais, j’suis tout nu et vous me demandez de rester là sous pluie ?!
-Tout à fait. A dans une heure.

Une heure… Il l’avait dit sur un ton si froid. Froid, l’état du temps à ces heures tardives, la pluie tombait violemment. Chaque goutte m’éclaboussait, chaque goutte, ma rage se faisait sentir un peu plus. J’étais prêt à tout. Plus rien ne me faisait peur.