Note de la fic :
Seul dans San Andreas
Par : Khaos46
Genre : Action
Statut : C'est compliqué
Chapitre 7 : 10h44 - Bayside Marina, Las Venturas
Publié le 03/09/2010 à 23:59:20 par Khaos46
La petite sportive traversa le Gant Bridge, le plus long et plus haut pont de San Andreas. Egalement celui qui relie les villes de San Fierro et Las Venturas par l'ouest. Après l'avoir traversé, les collines de Tierra Robada faisaient leur apparitions à gauche, et à droite, en contrebas, se trouvait le petit village touristique de Bayside Marina.
" - On va faire une pause ici, fit Jim. Ils passent jamais par ici.. "
Jim prit la petite route qui descendait jusqu'à la ville et son port. Dans ses souvenirs de gosse, Alex avait toujours vu cet endroit bondé, les trottoirs dégoulinant de clodos, de gangs et d'hommes d'affaires, qui avaient les moyens de se payer une location dans le coin. Mais, comme depuis ce matin, il n'y avait personne.
La Bullet jaune se gara sur le parking principal, celui qui donne sur la mer. Jim sortit une clope de sa veste.
" - Tu peux sortir si tu veux, y a personne ici "
Alex s'exécuta. Il sortit de la voiture et marcha vers la barrière. Il s'y accouda, et contempla la mer. Au loin se dessinait certains des plus hauts buildings de San Fierro.
" - Y a un beau point de vue ici, hein, fit Jim en s'approchant, cigarette à la bouche.
- Ouais... Je venais ici avec des potes quand j'étais gamin...
- Ah ouais ? Tu venais faire quoi ?
- Du skate, des ballades... On allait à la petite plage aussi...
- Ouais, c'est un bon endroit pour se détendre ou pour s'amuser.
Un long soupir s'en suivit, avant qu'Alex ne reprenne la parole :
- Dis moi... Tout à l'heure, tu parlais de cadavres sur la route... J'en ai pas vu un seul...
Jim jeta sa cigarette à terre, l'écrasa et poursuivi
- Tu sais, moi non plus je sais pas ou ils sont...
- C'est vrai ? Mais alors...
- Le doc me disait qu'il y avait peut être d'autres rebelles qui récupéraient les corps et les enterrai de la meilleure façon qui soit. Personnellement, je pense plutôt que c'est le SACF qui a fait le grand nettoyage.
Un silence s'en suivit. Alex hésita un bon moment, avant de lacher :
- Comment t'as fait pour survivre exactement ?
Jim se retourna, dos à la mer. Il regardait tantôt ses pompes, tantôt les murs des commerces du village. Il soupira, puis expliqua :
- Je vivais à Montgomery, dans la campagne de Los Santos... Dans la cambrousse, comme on disait chez vous. Très peu d'entre nous au village avait la télévision. Et ceux qui l'avait parlaient d'un évènement terrible, sans précédent qui allait arrivé. Mon vieux me parlait d'un abruti élu chef d'état qui allait tous nous mener à la perte. Pendant 5 ou 6 mois, on était coupé du monde. On savait juste que dans tout l'état, c'était les émeutes. De plus en plus, on voyait des gars arriver des 4 coins de San Andreas, pour échapper aux conflits qui touchaient les grandes villes. C'était devenu contraignant pour nous autres, de l'arrière état. Les approvisionnements en nourriture dans les supermarchés étaient stoppés... On a du s'entraider avec les villages voisins, BlueBerry, Dillymore et Palomino Creek. Puis, un jour, on a vu un gars arriver en courant. Il courrait au milieu de la route comme un dératé en criant par tout les dieux que c'était la fin. Les gars du coin lui ont demandé ce qu'il se passait. Mon père a fini par me raconter que cet abruti de chef s'était pris une balle entre les 2 yeux, et que maintenant, c'était chacun pour soi. Un jour d'octobre, des coups de feu m'ont réveillé en sursaut. On était tous aux fenêtres, et en bas, on voyait un cortège défiler dans les rues, avec un message diffusé sur haut parleurs, qui disait : " Évacuez la ville, ou nous vous tueront tous, demain à la première heure... ". Mon père m'a demander de faire mes valises et de partir dans les forêts de Red County, avec les autres du village. Je lui suppliait de me suivre, de ne pas rester se faire tuer, et il m'a dit une phrase, que je me souviendrais toujours. Il m'a dit " Cours fiston. Toi, t'as une vie devant toi. La mienne est terminée depuis longtemps, et sera officiellement détruite demain matin. " On était une cinquantaine de Montgomery à partir, tous ayant moins de 30 ans. J'étais l'un des plus vieux, et je me devais de respecter la mémoire de papa. On est parti dans les forêts de Red County, pas loin de la voie de chemin de fer. On était pas seul. Y avait aussi les BlueBerriens, les Dillymoriens, les Palominois et quelques Los Santois, venu ici pour échapper à la mort. On était à peu près 300, 350 à attendre, en espérant que ça se finisse...
- Et ça s'est jamais fini...
- Au petit matin, on était tous réveillés. On entendait les voitures passer au loin. Puis, des coups de feu qui commençait à être tirer. Au bout d'une vingtaine de minutes, les coups ont cessé. C'était fini. On voulait pas revenir en ville, de peur de se faire déchiqueter comme nos parents. Alors, on essayait de survivre avec de la nourriture trouvée en forêt ou avec des poissons péchés dans un lac pas loin. Au bout d'un moment, certains ont commencer à succomber de faim ou d'absence de soins. En une semaine, on était passé de 350 à même pas 200. Puis, y a eu une vague de suicides. J'ai perdu beaucoup de camarades de classe, d'amis rencontrés dans mes ballades.
- Et après ?
- On était plus qu'une trentaine. On était tous démoralisés, amochés par le mauvais temps, malades comme des chiens. Et puis, on a vu un gars arrivé, de par la colline en face. Au début, on a eu peur que ce soit un des types qui ait tués nos darons. Puis, il était accompagné de 2 autres gars et de 3 filles. Ils se sont approchés, se sont présentés et nous ont expliqué ce qui s'est réellement passé.
- Ils venaient d'ou ces types ?
- Ils venaient de San Fierro. Il avait entendu parler de nous par des rumeurs qui circulaient chez eux. Ils nous ont proposé de rejoindre leur résistance. Celle contre les agents du SACF. Il nous ont montré un plan de San Andreas, avec ce qu'ils avaient enregistré comme ronde d'agents et repaires potentiels pour nous. Il y avaient des planques un peu partout dans l'état. Je me souviens de types comme Fred, un pote à moi, qui est parti vivre dans un tunnel à voie ferrée , ou John, parti sur le mont Chiliad... Certains sont partis avec les rebelles de San Fierro pour mener la résistance la bas. Une dizaine sont partis à Los Santos, une quinzaine à San Fierro, et juste 5 ou 6 à Las Venturas, car c'est beaucoup plus dur de s'y cacher, comme y a pas de forêt, juste des déserts... Je faisais parti de ces 5 ou 6.
- Vous êtes tous allé dans la Zone 69 ?
- Non, au début, on avait trouvé un appart avec vu sur le Strip de Las Venturas.
- Le Strip ?
- L'avenue principale. Celle ou y a tout les casinos. Puis, comme y avait beaucoup de caisses du SACF qui passaient devant notre porte, certains commençaient à s'inquiéter. Donc y en a 3 qui sont resté, et 3 qui sont partis. Jennifer est parti à Fort Carson, le village pas loin de la Zone, Ahmed est parti vivre dans les mesas à l'ouest du barrage, et moi, je suis parti direction la Zone 69.
- Vous communiquez toujours avec les autres ?
- C'est difficile. Jennifer vient parfois me rendre visite, c'est ma copine, parce que c'est pas loin. Ahmed aussi est venu, y a pas mal de temps. J'ai revu Madison, une qui était restée à Las Venturas. Mais avec ceux des autres villes, c'est le vide total.
- Vous pouvez pas parler par portable ou par radio ?
- Les relais d'émissions de portable ont été détruits après que le SACF s'est rendus compte qu'il y avait des rebelles. Ils ont épargné celles de radio. On a tenté une émission sur une station pirate avec le doc, mais sans succès. On réitère l'opération plusieurs fois depuis. Mais ça a jamais réellement marcher...
- Et en te baladant comme ça, en Bullet, t'as pas peur de te faire choper ?
- Non. J'ai étudié jusqu'au moindre détour les chemins qu'empruntent les agents du SACF et l'heure à laquelle ils passent. Je peux par exemple te dire que, dans 7 minutes, une voiture passera sur la berge de San Fierro, la bas, et remontera sur le pont pour prendre la route ou on est passé la haut.
- Hein ? Mais faut faire vite alors !
- Ouais, on va pas tarder. De toutes façons, le doc doit s'impatienter. Il aime pas quand je rentre tard. Allez, en route, mini man. "
Jim s'étira et soupira en regardant le paysage au loin
" - C'était bien avant... "
Il monta avec Alex dans la voiture. La sportive démarra, et remonta la petite route du village prise à l'aller. En haut, au lieu de prendre à gauche et de partir vers San Fierro, il prit à droite, autoroute qui menait vers le désert, et Las Venturas ville. C'est ce chemin qu'empruntera d'ailleurs, 7 minutes plus tard, une Ranger noire, appartenant au SACF.
" - On va faire une pause ici, fit Jim. Ils passent jamais par ici.. "
Jim prit la petite route qui descendait jusqu'à la ville et son port. Dans ses souvenirs de gosse, Alex avait toujours vu cet endroit bondé, les trottoirs dégoulinant de clodos, de gangs et d'hommes d'affaires, qui avaient les moyens de se payer une location dans le coin. Mais, comme depuis ce matin, il n'y avait personne.
La Bullet jaune se gara sur le parking principal, celui qui donne sur la mer. Jim sortit une clope de sa veste.
" - Tu peux sortir si tu veux, y a personne ici "
Alex s'exécuta. Il sortit de la voiture et marcha vers la barrière. Il s'y accouda, et contempla la mer. Au loin se dessinait certains des plus hauts buildings de San Fierro.
" - Y a un beau point de vue ici, hein, fit Jim en s'approchant, cigarette à la bouche.
- Ouais... Je venais ici avec des potes quand j'étais gamin...
- Ah ouais ? Tu venais faire quoi ?
- Du skate, des ballades... On allait à la petite plage aussi...
- Ouais, c'est un bon endroit pour se détendre ou pour s'amuser.
Un long soupir s'en suivit, avant qu'Alex ne reprenne la parole :
- Dis moi... Tout à l'heure, tu parlais de cadavres sur la route... J'en ai pas vu un seul...
Jim jeta sa cigarette à terre, l'écrasa et poursuivi
- Tu sais, moi non plus je sais pas ou ils sont...
- C'est vrai ? Mais alors...
- Le doc me disait qu'il y avait peut être d'autres rebelles qui récupéraient les corps et les enterrai de la meilleure façon qui soit. Personnellement, je pense plutôt que c'est le SACF qui a fait le grand nettoyage.
Un silence s'en suivit. Alex hésita un bon moment, avant de lacher :
- Comment t'as fait pour survivre exactement ?
Jim se retourna, dos à la mer. Il regardait tantôt ses pompes, tantôt les murs des commerces du village. Il soupira, puis expliqua :
- Je vivais à Montgomery, dans la campagne de Los Santos... Dans la cambrousse, comme on disait chez vous. Très peu d'entre nous au village avait la télévision. Et ceux qui l'avait parlaient d'un évènement terrible, sans précédent qui allait arrivé. Mon vieux me parlait d'un abruti élu chef d'état qui allait tous nous mener à la perte. Pendant 5 ou 6 mois, on était coupé du monde. On savait juste que dans tout l'état, c'était les émeutes. De plus en plus, on voyait des gars arriver des 4 coins de San Andreas, pour échapper aux conflits qui touchaient les grandes villes. C'était devenu contraignant pour nous autres, de l'arrière état. Les approvisionnements en nourriture dans les supermarchés étaient stoppés... On a du s'entraider avec les villages voisins, BlueBerry, Dillymore et Palomino Creek. Puis, un jour, on a vu un gars arriver en courant. Il courrait au milieu de la route comme un dératé en criant par tout les dieux que c'était la fin. Les gars du coin lui ont demandé ce qu'il se passait. Mon père a fini par me raconter que cet abruti de chef s'était pris une balle entre les 2 yeux, et que maintenant, c'était chacun pour soi. Un jour d'octobre, des coups de feu m'ont réveillé en sursaut. On était tous aux fenêtres, et en bas, on voyait un cortège défiler dans les rues, avec un message diffusé sur haut parleurs, qui disait : " Évacuez la ville, ou nous vous tueront tous, demain à la première heure... ". Mon père m'a demander de faire mes valises et de partir dans les forêts de Red County, avec les autres du village. Je lui suppliait de me suivre, de ne pas rester se faire tuer, et il m'a dit une phrase, que je me souviendrais toujours. Il m'a dit " Cours fiston. Toi, t'as une vie devant toi. La mienne est terminée depuis longtemps, et sera officiellement détruite demain matin. " On était une cinquantaine de Montgomery à partir, tous ayant moins de 30 ans. J'étais l'un des plus vieux, et je me devais de respecter la mémoire de papa. On est parti dans les forêts de Red County, pas loin de la voie de chemin de fer. On était pas seul. Y avait aussi les BlueBerriens, les Dillymoriens, les Palominois et quelques Los Santois, venu ici pour échapper à la mort. On était à peu près 300, 350 à attendre, en espérant que ça se finisse...
- Et ça s'est jamais fini...
- Au petit matin, on était tous réveillés. On entendait les voitures passer au loin. Puis, des coups de feu qui commençait à être tirer. Au bout d'une vingtaine de minutes, les coups ont cessé. C'était fini. On voulait pas revenir en ville, de peur de se faire déchiqueter comme nos parents. Alors, on essayait de survivre avec de la nourriture trouvée en forêt ou avec des poissons péchés dans un lac pas loin. Au bout d'un moment, certains ont commencer à succomber de faim ou d'absence de soins. En une semaine, on était passé de 350 à même pas 200. Puis, y a eu une vague de suicides. J'ai perdu beaucoup de camarades de classe, d'amis rencontrés dans mes ballades.
- Et après ?
- On était plus qu'une trentaine. On était tous démoralisés, amochés par le mauvais temps, malades comme des chiens. Et puis, on a vu un gars arrivé, de par la colline en face. Au début, on a eu peur que ce soit un des types qui ait tués nos darons. Puis, il était accompagné de 2 autres gars et de 3 filles. Ils se sont approchés, se sont présentés et nous ont expliqué ce qui s'est réellement passé.
- Ils venaient d'ou ces types ?
- Ils venaient de San Fierro. Il avait entendu parler de nous par des rumeurs qui circulaient chez eux. Ils nous ont proposé de rejoindre leur résistance. Celle contre les agents du SACF. Il nous ont montré un plan de San Andreas, avec ce qu'ils avaient enregistré comme ronde d'agents et repaires potentiels pour nous. Il y avaient des planques un peu partout dans l'état. Je me souviens de types comme Fred, un pote à moi, qui est parti vivre dans un tunnel à voie ferrée , ou John, parti sur le mont Chiliad... Certains sont partis avec les rebelles de San Fierro pour mener la résistance la bas. Une dizaine sont partis à Los Santos, une quinzaine à San Fierro, et juste 5 ou 6 à Las Venturas, car c'est beaucoup plus dur de s'y cacher, comme y a pas de forêt, juste des déserts... Je faisais parti de ces 5 ou 6.
- Vous êtes tous allé dans la Zone 69 ?
- Non, au début, on avait trouvé un appart avec vu sur le Strip de Las Venturas.
- Le Strip ?
- L'avenue principale. Celle ou y a tout les casinos. Puis, comme y avait beaucoup de caisses du SACF qui passaient devant notre porte, certains commençaient à s'inquiéter. Donc y en a 3 qui sont resté, et 3 qui sont partis. Jennifer est parti à Fort Carson, le village pas loin de la Zone, Ahmed est parti vivre dans les mesas à l'ouest du barrage, et moi, je suis parti direction la Zone 69.
- Vous communiquez toujours avec les autres ?
- C'est difficile. Jennifer vient parfois me rendre visite, c'est ma copine, parce que c'est pas loin. Ahmed aussi est venu, y a pas mal de temps. J'ai revu Madison, une qui était restée à Las Venturas. Mais avec ceux des autres villes, c'est le vide total.
- Vous pouvez pas parler par portable ou par radio ?
- Les relais d'émissions de portable ont été détruits après que le SACF s'est rendus compte qu'il y avait des rebelles. Ils ont épargné celles de radio. On a tenté une émission sur une station pirate avec le doc, mais sans succès. On réitère l'opération plusieurs fois depuis. Mais ça a jamais réellement marcher...
- Et en te baladant comme ça, en Bullet, t'as pas peur de te faire choper ?
- Non. J'ai étudié jusqu'au moindre détour les chemins qu'empruntent les agents du SACF et l'heure à laquelle ils passent. Je peux par exemple te dire que, dans 7 minutes, une voiture passera sur la berge de San Fierro, la bas, et remontera sur le pont pour prendre la route ou on est passé la haut.
- Hein ? Mais faut faire vite alors !
- Ouais, on va pas tarder. De toutes façons, le doc doit s'impatienter. Il aime pas quand je rentre tard. Allez, en route, mini man. "
Jim s'étira et soupira en regardant le paysage au loin
" - C'était bien avant... "
Il monta avec Alex dans la voiture. La sportive démarra, et remonta la petite route du village prise à l'aller. En haut, au lieu de prendre à gauche et de partir vers San Fierro, il prit à droite, autoroute qui menait vers le désert, et Las Venturas ville. C'est ce chemin qu'empruntera d'ailleurs, 7 minutes plus tard, une Ranger noire, appartenant au SACF.
Commentaires
- Yellowduck25
31/12/2010 à 01:29:13
bonne fic, vivement la sweet