Me voilà prisonnier comme un vulgaire insecte dans mon propre rêve. Sachant que je n'ai rien à perdre, je commence à manger une partie du fourgon (j'adoooooooore le saucisson ). La mini crotte de saucisse qui se tient à côté de moi se met à râler comme quoi le prix du fourgon-saucisson a couté cher sur les impôts et gna gna gna... Pour la faire taire je lui mange une partie de sa tête . A travers la fenêtre du fourgon improvisée par moi même, je regarde un peu la rue. Mais mis à part une oie faisant un strip-tease dans un magasin de jardinage, rien de bien passionnant.

Peu de temps après, le fourgon s'arrête, puis la knacki-chef ouvre les portes.

knacki-chef : "... Je vous serez gré éviter de manger mes collèges, ils coutent cher sur les impôts."

... Décidément, la vie de mes parents influencent beaucoup mon imagination .
La grande perche me fait rentrer dans un bâtiment qui ressemble vaguement à une prison... Mais très vaguement (je dis ça parce que l'enseigne à l'entrée est celui d'une maison de retraite). A l'accueil, une knacki ball à moustache joue avec un ballon de baudruche en forme de chien, comme ceux que font les clowns. En parlant de clown, j'en aperçois un en train de pleurer dans une cage à oiseaux, sur son perchoir.
Puis on me fait traverser un longs couloir, avec des cellules sur les côtés, comme dans les films. A un moment, on croise deux gardiens (toujours le même corps pour ne pas me répéter ) en train de parler du dernier film d'horreur SAWsisse.

Près d'eux, une cellule s'ouvre, la knacki-chef me met dedans et ferme la cellule.

Moi : "Où est mon avocat ?"

knacki-chef : "Vous ne pensez pas avoir suffisamment contenter votre estomac après tout ce que vous avez mangé ?"

Et il se tire avant même que je puisse contester sur mes libertés fondamentales.