Note de la fic : Non notée
Descente aux enfers.
Par : Gloomy
Genre : No-Fake, Sentimental
Statut : C'est compliqué
Chapitre 1 : La chaire.
Publié le 08/03/2011 à 17:54:04 par Gloomy
-Tu veux venir voir un film chez moi? Vendredi.
-Oui avec plaisir !
Ce furent les paroles échangées le soir du 14 juillet 2009. Mardi.
Vendredi.
La salle de bain devient une étuve. Les cheveux encore humides, je masse mon corps avec de la crème hydratante parfumée. Le stress est présent. Je sais qu'il va se passer quelque chose. Je viens d'avoir 15 ans et je suis une candide pucelle. Trop ingénue et naïve...
Il est devant l'appartement. J'attrape mon sac à main et dévale les escaliers pour le rejoindre. Un regard, une étreinte, un baiser.
Assis face à face dans le bus, nos lèvres sont closes avec un petit sourire gêné. Cela se répète dans le métro.
Arrivée à l'appartement de ses parents.
Ils ne sont pas là. Le pc est allumé, en haut, sur la mezzanine. L'on regarde les innombrables dvds que propose le vidéo-club voisin. Je désire regarder "Stupeur et tremblement". Il préfère "Slumdog Millionaire". J'accepte.
Il sort sa carte bleue, paie, et me montre ensuite l'article de journal qu'il a écrit. Un journal de geek... Étonnant.
Une fois le dvd en main, il me propose de m'allonger sur son lit. Je préfère rester près du ventilateur, la chaleur est étouffante.
-Cela te dérange si j'enlève ma chemise?
-Euh... Non non.
-Enlève ton t-shirt si tu veux.
-Non ça va.
Bordel. J'ai peur.
Je vais tout de même m'allonger à côté de lui.
Une poignée de minutes passent, les images défilent sur l'écran du téléviseur.
-Enlève ton t-shirt.
Sa voix devient plus ferme. La demande devient un ordre. Je n'ose pas protester.
Ses mains caressent mon corps, et enlèvent mon pantalon. J'ai si peur...
Je suis à moitié nue sur son lit.
Il ne fait pas attention au fait que je sois crispée. Au fait que je ne m'étais jamais retrouvée dans cette situation.
Je suis maintenant nue sur son lit.
Il pense à lui, me demandant ceci et cela. Je deviens poupée de chiffon. Aucun son ne sort de mes lèvres, alors que sa respiration est bruyante. Le regard vide je sens sa langue sur mon corps, ses doigts, ses mains.
-Tu veux qu'on le fasse?
Tu ne pouvais pas me demander si j'avais déjà envie de tes caresses gros con.
-Euh... Non.
-Ouais t'as raison, ça fait pas longtemps tout ça...
Bordel... Pourquoi n'ai je pas trouvé la force de dire non tout de suite. Moi qui avais tant blâmé les demoiselles qui s'étaient laissées faire par leur copain.
Je me sens comme une putain. Souillée.
On ne m'avait jamais touchée, et l'on est pas près de recommencer.
Je me rhabille vite, et vais me blottir dans un fauteuil. Je reste les 20 dernières minutes en sa compagnie le regard dans le vide, appuyée contre mes genoux. Les larmes me montent aux yeux.
Il cherche à me demander ce qui ne va pas. Est-ce possible d'être aussi abruti...
En quittant l'appartement, je ne voulais plus jamais le revoir.
Le soir il ose me dire par message qu'il aimait bien que les filles gémissent quand il faisait quelque chose qui leur plaisait. Cela lui permettait de savoir.
J'ai beaucoup pleuré.
J'ai beaucoup culpabilisé.Après tout c'était ma faute, il ne pouvait pas savoir.
Et je l'ai beaucoup haï. Lui ayant reparlé récemment, il reste toujours la même personne qui n'a pas évolué.
Ce fut la première mort. Je suis par la suite devenue paranoïaque et craintive.
Cependant, avec le recul, je pense que c'est une bonne chose. Rien de tel qu'une bonne claque qui désillusionne pour avancer.
Vous allez peut-être me dire que c'est bien fait pour moi. Tant pis.
-Oui avec plaisir !
Ce furent les paroles échangées le soir du 14 juillet 2009. Mardi.
Vendredi.
La salle de bain devient une étuve. Les cheveux encore humides, je masse mon corps avec de la crème hydratante parfumée. Le stress est présent. Je sais qu'il va se passer quelque chose. Je viens d'avoir 15 ans et je suis une candide pucelle. Trop ingénue et naïve...
Il est devant l'appartement. J'attrape mon sac à main et dévale les escaliers pour le rejoindre. Un regard, une étreinte, un baiser.
Assis face à face dans le bus, nos lèvres sont closes avec un petit sourire gêné. Cela se répète dans le métro.
Arrivée à l'appartement de ses parents.
Ils ne sont pas là. Le pc est allumé, en haut, sur la mezzanine. L'on regarde les innombrables dvds que propose le vidéo-club voisin. Je désire regarder "Stupeur et tremblement". Il préfère "Slumdog Millionaire". J'accepte.
Il sort sa carte bleue, paie, et me montre ensuite l'article de journal qu'il a écrit. Un journal de geek... Étonnant.
Une fois le dvd en main, il me propose de m'allonger sur son lit. Je préfère rester près du ventilateur, la chaleur est étouffante.
-Cela te dérange si j'enlève ma chemise?
-Euh... Non non.
-Enlève ton t-shirt si tu veux.
-Non ça va.
Bordel. J'ai peur.
Je vais tout de même m'allonger à côté de lui.
Une poignée de minutes passent, les images défilent sur l'écran du téléviseur.
-Enlève ton t-shirt.
Sa voix devient plus ferme. La demande devient un ordre. Je n'ose pas protester.
Ses mains caressent mon corps, et enlèvent mon pantalon. J'ai si peur...
Je suis à moitié nue sur son lit.
Il ne fait pas attention au fait que je sois crispée. Au fait que je ne m'étais jamais retrouvée dans cette situation.
Je suis maintenant nue sur son lit.
Il pense à lui, me demandant ceci et cela. Je deviens poupée de chiffon. Aucun son ne sort de mes lèvres, alors que sa respiration est bruyante. Le regard vide je sens sa langue sur mon corps, ses doigts, ses mains.
-Tu veux qu'on le fasse?
Tu ne pouvais pas me demander si j'avais déjà envie de tes caresses gros con.
-Euh... Non.
-Ouais t'as raison, ça fait pas longtemps tout ça...
Bordel... Pourquoi n'ai je pas trouvé la force de dire non tout de suite. Moi qui avais tant blâmé les demoiselles qui s'étaient laissées faire par leur copain.
Je me sens comme une putain. Souillée.
On ne m'avait jamais touchée, et l'on est pas près de recommencer.
Je me rhabille vite, et vais me blottir dans un fauteuil. Je reste les 20 dernières minutes en sa compagnie le regard dans le vide, appuyée contre mes genoux. Les larmes me montent aux yeux.
Il cherche à me demander ce qui ne va pas. Est-ce possible d'être aussi abruti...
En quittant l'appartement, je ne voulais plus jamais le revoir.
Le soir il ose me dire par message qu'il aimait bien que les filles gémissent quand il faisait quelque chose qui leur plaisait. Cela lui permettait de savoir.
J'ai beaucoup pleuré.
J'ai beaucoup culpabilisé.Après tout c'était ma faute, il ne pouvait pas savoir.
Et je l'ai beaucoup haï. Lui ayant reparlé récemment, il reste toujours la même personne qui n'a pas évolué.
Ce fut la première mort. Je suis par la suite devenue paranoïaque et craintive.
Cependant, avec le recul, je pense que c'est une bonne chose. Rien de tel qu'une bonne claque qui désillusionne pour avancer.
Vous allez peut-être me dire que c'est bien fait pour moi. Tant pis.