Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

New-Zombie


Par : John
Genre : Horreur, Action
Statut : C'est compliqué



Chapitre 7


Publié le 01/03/2011 à 21:53:44 par John

John rengaina sa splendide carabine et tourna la tête. Au loin, il pouvait distinguer un clocher. Un vieux clocher délabré auquel il manquait des morceaux. Le bâtiment n’était pas vraiment très loin ; à moins de cents mètres minimum. John regarda une dernière fois le cadavre hideux du loup-zombie et se mit en chemin. Le clocher semblait appartenir à un village. Il ne pouvait pas être planté là au beau milieu de la colline.

-

Les yeux de Steve s’ouvrirent puis se refermèrent. Pris d’un mal de crâne il essaya de les rouvrir mais son champ de vision était flou. Il cligna des yeux plusieurs fois avant de se rendre compte qu’il était assis dos à dos avec quelqu’un d’autre, ligoté qu’un saucisson. Il n’y avait aucune lumière, les volets des fenêtres étaient fermés. Steve ne pouvait pas continuer d’examiner la pièce ; il était trop faible et à bout de souffle. Quelques minutes plus tard, Steve reprit des forces et ouvrit une nouvelle fois les yeux, son mal de tête était passé et il pouvait enfin discerner plusieurs éléments de la pièce. Une odeur de brûlé flottait dans l’atmosphère. Mis à part quelques placards et armoire, la pièce était vide.

« Hé ! T’es vivant ? »
L’homme ligoté avec lui venait de parler

« Heu… oui je crois. Répondit Steve. On est ligoté comme des siamois ?
-Ouais. T’a vu des zombies ?
-Non pas encore expliqua Steve. Pourquoi y’en a ?
-Un paquet, j’en ai tué plusieurs mais le plus gore c’était celui qui crachait du sang noire.
-T’es sérieux ? Demanda Steve
-Ouais. C’est un village de zombie ici. T’es qui d’ailleurs ?
-Silver, Steve Silver. Et toi ?
-Je m’appelle Vergil. T’es flic ?
-Agent du gouvernement. S’pas pareille.
-Merde. Je n’aime pas les flics
-J’en suis pas un répondit Steve. Tu sais comment on s’est retrouvé ligoté ?
-Y’a un gros zombie qui m’a assommé. Il est sortit d’une maison d’un coup puis je me suis réveillé ici. Et toi ?
-Je ne sais même pas, j’ai perdu connaissance, j’ai sentis un énorme truc sur ma tête.
- Tu ne saurais pas comment on pourrait se libérer ?
-Non désolé admit Steve. »

Soudain un grincement se fit entendre. La porte de la pièce s’entrouvrit. Steve retint sa respiration un moment sous la peur de voir un horrible zombie. La pièce étant toujours plongée dans l’obscurité, Steve n’arrivait pas a bien distinguer qui était rentré dans la salle. Vergil cessa de bouger. Il y eut un « clic » et la lumière inonda la pièce. Un homme d’une trentaine d’année, cheveux mi-longs, barbe naissante se tenait devant eux, une carabine dans une main, l’autre sur les hanches.

« Z’avez de la chance que je vous ai trouvés. Déclara t-il.
-Ouais bah venez nous détacher on causera après répondit Steve
-Oui bien sûr »

L’inconnu plongea sa main dans sa poche et sortit un couteau dont la lame était argentée et le manche en bois. Il s’avança vers Steve et Vergil pour et posa son couteau sur les cordes solides qui les retenaient. L’homme commença à couper les cordes

« Vous foutez quoi ici demanda Vergil
-Bah y’a pleins de zombies qui ont envahit la région. J’ai vu un vieux clocher, j’pensais que je pourrais m’abriter donc me voilà. »

Après quelques secondes, l’inconnu ramena son couteau vers lui et les liens tombèrent a terre coupés en deux. Vergil se releva le premier en poussant un gémissement, Steve se releva doucement en se cramponnant a son sauveur qui l’aida à se relever

« Vous allez bien ?
-Moi ça va répondit Vergil
-Je pourrais aller mieux dit Steve
-Vous vous appelez comment interrogea Vergil ?
-John. Je suis chasseur. D’ailleurs je ne sais pas si vous avez remarqué mais les animaux sont aussi contaminés
-Ah ouais ?
-Je vous assure. Je me suis farcit une espèce de gros loup en zombie en venant ici. »

Un grognement retentit derrière eux. John fit un pas en arrière pour se mettre a coté de Vergil et Steve. La porte s’ouvrit totalement et un zombie entra dans la pièce. Celui était encore plus bizarre que les autres. Il était dénudé de tête, il lui manquait les deux pieds ; ses jambes se terminaient en une sorte de bâton pointu qui semblait lui permettre de glisser sur le sol et d’avancer aussi rapidement que les autres monstres. Levant les bras, il se précipita vers John. Ce dernier épaula son fusil, visa son ennemi et tira une balle. Cette dernière partit se logea dans la poitrine du mort-vivants qui tomba a la renverse sous l’impact. Steve souffla de soulagement dès que le zombie s’effondra par terre. John marcha vers le cadavre du monstre doucement, la carabine baissée mais toujours sur ses gardes. Il se baissa pour examiner le corps du revenant. Le zombie avait la poitrine verte a l’air et avait sur son torse un signe de gravé. Exactement le même que sur le médaillon de John. Ce dernier l’attrapa et le contempla dans le creux de sa main.

« Hey ! Mais c’est mon collier ! S’écria Vergil »

John tourna la tête, toujours accroupis, il lui jeta un regard noir sans répondre.

« Ah bah non. Je l’ai là. »

Vergil sortit de sous son t-shirt un médaillon identique a celui de John. Steve fouilla dans sa poche et présenta sa main aux deux autres. John et Vergil le regardèrent. Des cordelettes dépassaient du poing fermé de l’agent spécial. Puis il ouvrit sa main et un troisième médaillon avec la même émeraude, le même signe doré incrusté sur la pierre, se trouvait dans le creux de sa main.

« Mais … on a tout les trois le même collier ! S’exclama Vergil
-Pas possible dit John a voix basse.
-Ce médaillon est transmis de génération en génération dans ma famille expliqua Steve
-Pourquoi on a exactement le même ? Demanda Vergil
-Je ne sais pas répondit John. C’est vos parents qui vous l’ont donné ? »

Les deux jeunes hommes acquiescèrent d’un signe de tête

« Ce n’est pas normal du tout déclara Steve. Mes parents m’ont dit que cette pierre était un trésor de la famille. Qu’elle était unique et sois disant que ça portait chance.
-Idem pour moi admit Vergil.
-Moi aussi dit John qui n’en croyait pas ses yeux. »

Sous le choc, les trois protagonistes levèrent la tête et se regardèrent d’un air ébahis, la bouche grande ouverte.


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