Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Valentine, R. Gary. 1er Amour.


Par : Framby
Genre : Réaliste
Statut : Terminée



Chapitre 1


Publié le 27/02/2011 à 00:08:08 par Framby

C'était lorsque j'avais environ huit ans, pendant un jour ensoleillé, que j'ai rencontré Romain. Enfaite, il n'avait pas beaucoup d'importance pour moi, ce n'était qu'un petit jouet. Même s'il était sans égards, je prends soin d'écrire cet épisode de mon enfance, car je m'étais beaucoup amusée à martyriser ce garçon. J'étais une fille cruelle. J'aimais torturer les pauvres petits garçons qui tombaient un par un amoureux de moi. A vrai dire, je m'ennuyais tellement que j'en ai fait de cela un loisir.
Il faisait chaud, très chaud, ce jour là. Il n'y avait aucun nuage qui se baladait dans le ciel, mais que le soleil qui brûlait le sol. Je portais une robe blanche, qui me donnait une once de fraîcheur à mon apparence. Avec une petite balle à la main, j'allais vers le dépôt de bois jouer tranquillement. C'était tellement ennuyant. Cela faisait une semaine que mon « jouet » le plus récent avait renoncé à moi. Il avait pleuré et m'avait dit que je n’étais qu'une méchante fille, que je lui faisais des choses pas sympas et que je lui faisais croire qu'après avoir traversé le moment le plus dur, comme un guerrier, il sera récompensé, mais non. Il lui a fallut au moins quatre jours pour comprendre que je n'avais aucun sentiment pour lui, qu'il s'était fait manipuler. Il s'appelait Janek, et il m'avait manqué. Depuis qu'il s'était rendu compte de la vérité, il était parti. Je m'ennuyais tellement sans « souffre-douleur ».
Devant moi, il y avait un petit garçon qui rougissait. Je commençai à jouer à la balle toute seule. Puis, je le vis faire une pose virile et regarder le soleil. C'était ridicule. Penser pouvoir me charmer comme ça. Je continuai à jouer à la balle, tout en étant indifférente. Soudain, j'ai tourné ma tête et je l'ai vu avoir les larmes aux yeux. Puis, des larmes en on coulés. C'était inintéressant. J'avais donc continuée à « m'amuser ». D'un coup, j'avais vue une ombre posée sur le sol, près de la mienne. Je m'étais retournée, et je vis deux bras tendus, avec trois pommes au creux des deux mains. J'ai relevé ma tête et je vis Romain devant moi. Un nouveau jouet, m'étais-je dit. Intéressant, j'allais bientôt pouvoir m'amuser. Une semaine sans jouet, c’était beaucoup trop long. J'avais donc accepté les trois pommes et juste pour amadouer, puis manipuler le jouet, je lui avais dit :
« Janek a mangé pour moi toute sa collection de timbre-poste. »
J'étais quand même maline. En une phrase, j'avais déjà amadoué le petit Romain. Quelle erreur d'être tombé amoureux de moi. Son martyr commença alors sans plus attendre. Quelques jours plus tard, Romain mangea pour mon plus grand plaisir plusieurs poignées de vers de terre. Il n'appréciait pas du tout ça, mais il le faisait quand même, parce qu'il m'aimait. Il ne me l'a jamais dit, mais ça ce voit sur son visage. Deux jours plus tard, il mangea des papillons, pour mon simple désir. C'est la première fois qu'un garçon a « tenu » aussi longtemps, les précédents avaient abandonnés au cours des trois premiers jours. Il ne renonçait pas. Il était peut-être ou même, sûrement fol amoureux de moi, mais il était gravement aveugle et naïf. Je m'étais donc dit qu'il fallait que je m'amuse un maximum avant qu'il « retrouve la vue ». C'était un vrai bonheur pour la petite fille que j’étais. Je lui avais fait manger un kilo de cerises avec les noyaux, une souris et même un soulier en caoutchouc, toujours avec le sourire aux lèvres, un sourire de domination. Cela faisait depuis deux semaines qu'il n'avait toujours pas abandonné. Quel courage et quelle dévotion envers sa « bien-aimée ». Mais le lendemain, il m'avait dit qu’il en avait plus qu'assez de devoir manger des choses non-comestibles pour rien et que je n'étais pas une petite fille gentille et douce comme il se l'était imaginé. Il s'était enfin libéré de l'emprise de mon moi miniature. En tout cas, il avait un tel courage de faire tout ça pour mon simple plaisir, que c'est la raison pour laquelle j'écris cette histoire. Juste après son départ, je m'ennuyais déjà. Ce n'était que six mois plus tard qu'un nouveau « jouet » apparut, et que mon ennui s'envola à nouveau, pour peut-être moins ou plus d'une semaine...



Fin.


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