Note de la fic :
Publié le 15/02/2011 à 15:18:38 par faces-of-truth
Aujourd’hui, je vais vous parler d’une fille. Elle s’appelle Marion. C’est la femme de ma vie. La seule chose qui compte à mes yeux. Elle est tout ce qui importe.
La première fois que je l’ai rencontrée, c’était le jour de mon dix-septième anniversaire. Je rentrais du lycée en marchant dans le parc lorsque j’ai posé mes yeux sur elle. Je ne l’avais encore jamais vue.
Marion, c’est une jolie petite brune qui a de beaux yeux noirs et un magnifique visage. Je l’ai contemplée en marchant et suis de suite tombé sous son charme. Comment pouvait-il en être autrement ? Qui pourrait résister à un tel regard ? Son souvenir m’a hanté de nombreuses semaines… Que dis-je ? De nombreux mois…
Il m’en a fallut du temps et du courage pour oser lui adresser la parole. Elle était dans mon établissement et habitait près de chez moi. Marion. Marion. Marion. Marion. Marion… La fascination devint obsession, puis fantasme, puis amour.
Je sais que c’est mal… Mais j’ai fait tout un tas de recherches sur elle. Je connaissais son adresse par cœur, son numéro de fixe aussi, son itinéraire également, sans oublier les sports qu’elle pratiquait les années précédentes.
Un mardi, j’ai avalé une grande bouffée d’air et me suis lancé. Alors qu’elle marchait seule comme à son habitude, je me suis avancé vers elle et ai engagé la conversation. D’abord timide, elle a ensuite montré qu’elle pouvait suivre une discussion en étant très ouverte d’esprit. Je la quittai en étant l’homme le plus heureux du monde. J’ai dû attendre la troisième rencontre pour lui demander son numéro.
Nous avions pris l’habitude de nous voir le soir en sortant du lycée, de nous contacter arrivés chez nous et de nous raconter nos vies respectives. Elle m’apprit notamment que son enfance n’avait pas été des plus joyeuses ; son père battait sa mère et la harcelait physiquement. Aujourd’hui, il était mort, mais sa femme était devenue un mort-vivant, tellement elle avait été anéantie. Entendant cela, mon cœur fut brisé.
Je devins avec le temps son meilleur ami. Nous sortîmes ensemble au bout de trois mois. Et je lui promis une chose. Une chose véridique. Je ferai d’elle une femme heureuse. Et elle me croyait.
Je découvris alors son monde. Un monde que je ne connaissais pas. Que j’avais toujours rejeté. Je rencontrai sa meilleure amie et fus rapidement invité à l’anniversaire de cette dernière. Ce fut là que tout me fut révélé. Moi, de réputation renfermée et au tempérament solitaire, qui n’avais jamais goûté au plaisir des soirées entre jeunes, pris enfin conscience de tout ce que j’avais laissé de côté pendant toutes ces années.
Je me mis à jalouser tous ceux qui avaient connu cela pendant que je m’enfonçais dans mon monde. Je me mis à détester Marion tout en l’aimant.
Elle avait de nombreuses relations avec les autres, mais moi je devais tout découvrir. Elle connaissait plus de choses que moi. Elle racontait des anecdotes qui rangeaient les miennes aux oubliettes. Je n’étais plus connu par mon nom. J’étais le « copain de Marion ». Mon rêve de devenir un homme d’expérience digne d’intérêt tomba en poussières.
Au bout d’un an, Marion put conduire. Ce fut elle qui venait me chercher quand on sortait. Elle me sortait en fait.
Marion. Mon amour éternel… Je l’aimais tellement…
Et un jour, alors que nous faisions l’amour, je lui ai tout dit. Tout ce que j’avais sur le cœur. Elle m’a répondu qu’elle comprenait. Mais non… Elle ne comprenait pas… Alors je l’ai tuée.
Je l’ai étranglée sur le lit et ai jeté son corps dans un local à poubelles. J’avais commis un meurtre. Aujourd’hui, je vous ai parlé d’une fille. Elle s’appelle Marion. C’est la femme de ma vie. La seule chose qui compte à mes yeux. Elle est tout ce qui importe. Elle vit encore dans ma tête. Mais elle ne peut plus avancer dans son existence. J’ai le temps de rattraper mon retard à présent. Au final, c’est moi qui aurais connu le plus de choses. C’est comme ça que je l’aime.
Vivez votre vie à fond. Faîtes toutes les conneries qui vous passent par la tête, faîtes-en des histoires drôles pour pouvoir les raconter plus tard. Ne laissez pas ce fléau bouffer votre cœur comme il a bouffé le mien… tant qu’il est encore temps…
La première fois que je l’ai rencontrée, c’était le jour de mon dix-septième anniversaire. Je rentrais du lycée en marchant dans le parc lorsque j’ai posé mes yeux sur elle. Je ne l’avais encore jamais vue.
Marion, c’est une jolie petite brune qui a de beaux yeux noirs et un magnifique visage. Je l’ai contemplée en marchant et suis de suite tombé sous son charme. Comment pouvait-il en être autrement ? Qui pourrait résister à un tel regard ? Son souvenir m’a hanté de nombreuses semaines… Que dis-je ? De nombreux mois…
Il m’en a fallut du temps et du courage pour oser lui adresser la parole. Elle était dans mon établissement et habitait près de chez moi. Marion. Marion. Marion. Marion. Marion… La fascination devint obsession, puis fantasme, puis amour.
Je sais que c’est mal… Mais j’ai fait tout un tas de recherches sur elle. Je connaissais son adresse par cœur, son numéro de fixe aussi, son itinéraire également, sans oublier les sports qu’elle pratiquait les années précédentes.
Un mardi, j’ai avalé une grande bouffée d’air et me suis lancé. Alors qu’elle marchait seule comme à son habitude, je me suis avancé vers elle et ai engagé la conversation. D’abord timide, elle a ensuite montré qu’elle pouvait suivre une discussion en étant très ouverte d’esprit. Je la quittai en étant l’homme le plus heureux du monde. J’ai dû attendre la troisième rencontre pour lui demander son numéro.
Nous avions pris l’habitude de nous voir le soir en sortant du lycée, de nous contacter arrivés chez nous et de nous raconter nos vies respectives. Elle m’apprit notamment que son enfance n’avait pas été des plus joyeuses ; son père battait sa mère et la harcelait physiquement. Aujourd’hui, il était mort, mais sa femme était devenue un mort-vivant, tellement elle avait été anéantie. Entendant cela, mon cœur fut brisé.
Je devins avec le temps son meilleur ami. Nous sortîmes ensemble au bout de trois mois. Et je lui promis une chose. Une chose véridique. Je ferai d’elle une femme heureuse. Et elle me croyait.
Je découvris alors son monde. Un monde que je ne connaissais pas. Que j’avais toujours rejeté. Je rencontrai sa meilleure amie et fus rapidement invité à l’anniversaire de cette dernière. Ce fut là que tout me fut révélé. Moi, de réputation renfermée et au tempérament solitaire, qui n’avais jamais goûté au plaisir des soirées entre jeunes, pris enfin conscience de tout ce que j’avais laissé de côté pendant toutes ces années.
Je me mis à jalouser tous ceux qui avaient connu cela pendant que je m’enfonçais dans mon monde. Je me mis à détester Marion tout en l’aimant.
Elle avait de nombreuses relations avec les autres, mais moi je devais tout découvrir. Elle connaissait plus de choses que moi. Elle racontait des anecdotes qui rangeaient les miennes aux oubliettes. Je n’étais plus connu par mon nom. J’étais le « copain de Marion ». Mon rêve de devenir un homme d’expérience digne d’intérêt tomba en poussières.
Au bout d’un an, Marion put conduire. Ce fut elle qui venait me chercher quand on sortait. Elle me sortait en fait.
Marion. Mon amour éternel… Je l’aimais tellement…
Et un jour, alors que nous faisions l’amour, je lui ai tout dit. Tout ce que j’avais sur le cœur. Elle m’a répondu qu’elle comprenait. Mais non… Elle ne comprenait pas… Alors je l’ai tuée.
Je l’ai étranglée sur le lit et ai jeté son corps dans un local à poubelles. J’avais commis un meurtre. Aujourd’hui, je vous ai parlé d’une fille. Elle s’appelle Marion. C’est la femme de ma vie. La seule chose qui compte à mes yeux. Elle est tout ce qui importe. Elle vit encore dans ma tête. Mais elle ne peut plus avancer dans son existence. J’ai le temps de rattraper mon retard à présent. Au final, c’est moi qui aurais connu le plus de choses. C’est comme ça que je l’aime.
Vivez votre vie à fond. Faîtes toutes les conneries qui vous passent par la tête, faîtes-en des histoires drôles pour pouvoir les raconter plus tard. Ne laissez pas ce fléau bouffer votre cœur comme il a bouffé le mien… tant qu’il est encore temps…
Commentaires
- Atzerkins
16/06/2015 à 21:47:59
J'ai éclaté de rire à la chute
- glastrone
18/02/2011 à 11:59:24
subtil..
si tu me tues.. je te tape ! - Ratou
16/02/2011 à 23:39:08
J'ai bien aimé
- Pseudo supprimé
15/02/2011 à 17:14:06
Simple, glauque... mais efficace
- pierre12000
15/02/2011 à 17:13:25
Toi t'aimes pas les apostrophes hein ?
- Sheyne
15/02/2011 à 16:36:22
Glauque mais bien écrit !
- FouGeir
15/02/2011 à 15:44:25
C'est...spécial