Note de la fic :
Publié le 30/01/2011 à 18:37:46 par Ckrocky
Bon, c'est ma première "fic", fic entre " parce que c'est juste un petit texte...
Ah ouais, comme je suis Suisse qu'on dit pas la même chose qu'en France :
Déjeuner ~~> Petit Déjeuner
Dîner ~~> Déjeuner
Souper ~~> Dîner
---
Je me faisais passer pour un garde depuis maintenant deux jours. Jusque-là, personne ne m’a rien demandé à propos de mon identité dans la Japan International Prison, et si j’y suis, c’est pour une raison personnelle, non pas pour la CIA. Un certain John Baker m’intéressait plus que les autres, cet homme avait tué ma sœur il y a de cela cinq ans.
Ce jour-là, j’entrai au bâtiment, enfilai mon uniforme et m’en allai faire mon soi-disant travail. Je savais exactement où il se trouvait et c’était moi qui devais le surveiller. Ici, chaque garde devait s’occuper trois détenus, par raison de sécurité... ils étaient tous constamment surveillés, même dans leur cellule. Aucune liberté ne leur était offerte.
J’ouvris la lourde porte sans peine.
- Eh ! John, Luc, Alex ! Bougez-vous ! Allez déjeuner maintenant.
Je ne les lâchais pas d’un pouce, il ne suffisait que d’une seconde d’inattention pour qu’ils fuient. Je marchais juste derrière John, j’avais une folle envie de l’étrangler sur place... ma foi, je n’étais pas fou.
Ils entrèrent dans la cafétéria, attrapèrent un plateau, et se laissaient servir. Je les surveillais de plus loin, en mangeant un peu de pain.
Quelques dizaines de minutes plus tard, je les envoyai à la douche. J’attendais qu’ils ressortent, le visage sévère. J’avais quelques instants de libre, étant donné que d’autres gardes s’occupaient de les surveiller. Je sortis mon portefeuille, pris dans ma main la photo de ma petite sœur. Elle n’avait qu’à peine 13 ans lorsqu’il l’avait tuée, et moi... j’étais parti à une fête alcoolisée, lui ayant fait promettre de ne rien dire à notre mère sur le fait que je ne la surveillais pas.
Cette nuit d’été, nous avions été toute la famille camper sous le soleil chaud du sud. Je devais partager ma tente avec Mélissa, mais je n’avais pas sommeil. Au milieu de la nuit, alors que j’étais déjà parti depuis une bonne heure, 'un homme' est arrivé à sa tente pendant qu’elle dormait, à déchirer le tissu, l’a arrachée à son sac de couchage pour l’emmener dans les bois et la violer à plusieurs reprises avant de l’achever…
- Alors tu rêves .! Je te rends tes 3 malades ! Ils ont essayé de s’enfuir par la fenêtre, mais ils ont pas été assez malins pour se rendre compte que de l’autre côté, y’a des barreaux !
C’était Christian, un autre garde. J’avais sympathisé avec lui. Je me passai la main dans mes cheveux noirs.
- Je les ramène à leur cellule où je les mets au trou ?
Il se mordit les lèvres et prit une grande inspiration avec un large sourire.
- Au trou !
- Eh mais ta gueule espèce de sale…
John venait de s’interposer dans notre discussion, le regard haineux.
- Toi, je te jure que si tu me fous au trou, je te tuerai aussi… comme ta sœur !
Je préférai ne pas faire cas, mais Christian avait déjà répondu…
- Tu te rends compte de ce que tu viens de dire là !? Ça te coûtera une semaine de plus !
En un regard, Christian me fit comprendre de lui attacher les mains. Je sortis mes menottes et une fraction de seconde plus tard elles étaient solidement accrochées à ses poignets.
- Tu peux t’occuper des deux autres... ?
- Ouais t’inquiètes, je les garde ici.
- Ok, je reviens dans 5 minutes.
Je poussai violemment John en avant, il refusait d’avancer et hurlait durant tout le trajet.
- Lâche-moi ! Mais arrête bordel !
Nous arrivâmes devant la grosse porte blindée. Un garde la surveillait.
- Qu’est-ce qu’il a encore fait celui-là ?
Il faut avouer qu’il était plutôt connu pour toutes ses crises, ses insultes, ses pétages de plomb.
Je répondis simplement :
- Il a essayé de fuguer par la fenêtre des douches… et encore des insultes.
L’autre rigola et ouvrit l’immense porte.
Je voulu mettre un coup de pied à John en le poussant vers l’intérieur, mais il n’en valait pas la peine.
- Je reviendrai…, me souffla-t-il tout en me regardant droit dans les yeux.
Je lui fis un clin d’œil.
- Moi aussi.
Je repartis, me promettant de venger Mélissa.
Le reste de la journée se passa comme prévu, les deux autres détenus ne firent aucune infraction, je les ai même laissés un bon moment à l’extérieur, puis vers 18 heures je les ai faits rentrés pour souper.
Je continuai mon service jusqu’à peu près 23 heures. Je rentrai chez moi, un appartement médiocre décoré de livre, de verres et de bouteilles vides et de taches.
Je m’assis sur mon vieux fauteuil de cuir, pris ma télécommande et allumai la TV. Je zappais, il n’y avait vraiment plus rien… J’appuyai sur le « 1 », la chaîne des infos. Toujours rien de neuf. J’éteignis tout et allait me brosser les dents puis me coucher. Le lendemain allait être une longue journée pour moi, je devais toujours m’occuper de lui.
J’attrapai John, et lui tordis le cou violemment. Il tomba à terre, raide. Voilà, je venais de réaliser ma promesse, je me sentais libre, heureux… tout allait mieux. Malheureusement, on m’avait vu… je pris mes jambes à mon cou et sautai n’importe où, pour vu que je ne faisait pas attraper.
J’atterri sur une falaise, au milieu de nulle part et abandonné, je ne comprenais rien. Quand soudain j’entendis des miaulements qui me tirèrent hors de mon rêve si étrange…
- Raah… Crissy ! C’est pas l’heure.
- Miaou.. !
Il me regardait avec ses jolis yeux bleus qui le rendaient si beau. Il sauta sur mon lit et, monta délicatement sur mon ventre avec ses petites pattes, noires comme le reste de sa fourrure. Je le caressai gentiment et l’enlevai.
- C’est pas le moment, je dois aller bosser.
Il me suivit jusqu’à la cuisine, ou j’avalai un bol de céréales et un verre de lait.
Je parti vers la salle de bain, me déshabillait et sautait me laver. Il me restait encore une bonne heure avant de partir vers les embouteillages.
Ma douche finie, je pris des habits propres, et parti plus tôt. Dans la voiture, je réfléchissais à ce que j’allais faire de John, je voulais sa mort…
Une bonne demi-heure plus tard, arrivé à la prison, je me dirigeai vers les vestiaires pour me mettre en tenue. Toujours les mêmes prisonniers à surveiller. Toujours la même journée, toujours les mêmes habitudes. C’était vraiment lassant. 2 jours plus tard, je revis John, il était déjà sorti. Je le suivis discrètement, et, dans un couloir sombre et désert, je l’attrapais par le poignet pour lui tordre le bras.
- Toi ! T'as tué ma sœur, j’ai juré de la venger… je te jure que je vais tu tuer, mais avant, je ferais comme toi… je te torturerai.
Je l’avais dit avec tant de haine et de sûreté qu’il avait eu peur.
- Touche-moi et je hurle !
Je lui collai la paume de ma main devant la bouche, il était coincé et ne pouvait rien faire.
- Viens par-là…
Je le tirai vers un coin, lui frappait la tête contre le mur. Il ne saignait pas mais avait une bosse. Je le fis monter sur le toit, nous étions au dernier étage, ce n’était pas compliqué et, par chance, nous ne croisâmes personne.
- Ici, tu pourras faire tous les bruits et cris que tu veux, personne ne t’entendra : tout le monde est à l’intérieur, à la cafétéria. Même les gardes ! Mais je vais tout de même prendre mes précautions…
Je lui attachai les mains au dos, lui arrachait un bout de tissu et lui le noua à la bouche, pour étouffer ses futurs cris. Je lui tapai la tête contre le coin de la grille de ventilation. Ça y est, il saignait. Je lui mis une droite, un coup de pied, lui cassai le nez, tordait ses doigts un par un…
Je le torturai pendant un bon bout de temps avant de l’achever au pistolet.
- Allez, dis bye bye, connard !
- Non ! NON ! Pitié, je… je suis vraiment désolé !
- Ça ne sert plus à rien, et puis, c’est trop tard de toute façon…
- S’il te plaît… pas ça.. !
Le sourire aux lèvres, je rigolais.
- Ciao.. !
Le coup de feu parti droit dans sa tempe gauche. Son sang coulait à flots sur le toit. Je ne pouvais pas laisser un cadavre ici, je devais faire quelque chose, mais je n’avais aucune idée. D’un geste malheureux, je tirai le corps vers un coin, quand j’entendis des pas.
- Vous êtes qui vous ?! Et qu’est-ce que vous faites !?
- Je… euh… c’est-à-dire que j’ai… non rien… enfin je surveille les… prisonniers depuis le toit... euh…
- Vous travaillez ici vous ! Depuis quand ?!
- Eh bien ça va faire 4 jours… enfin euh…
Du sang commençait à couler vers lui. Il se rapprocha de moi, fit de grands yeux ronds et cria :
- Vous ! Vous venez de le tuer ! Je vous préviens tout de suite, vous avez intérêt à me donner une explication !
Je n’eus pas le temps de parler qu’il avait déjà appelé les autres gardes.
Ensuite, tout alla à une vitesse folle. Les menottes à mes poignets, la prison, la lettre de licenciement de la CIA, les menaces de mort, le procès, ma condamnation à 15 ans de prison ferme.
C’était toute mon histoire, maintenant je suis coincé dans une cellule de 5 mètres carrés, surveillé par Christian.
Et devinez qui sont mes deux compagnons de cellule ? Luc et Alex, les anciens meilleurs amis de John… Pas besoin de vous expliquer pourquoi je suis noyé sous les blessures.
Allez, plus que 14 ans et 11 mois avec eux…
Ah ouais, comme je suis Suisse qu'on dit pas la même chose qu'en France :
Déjeuner ~~> Petit Déjeuner
Dîner ~~> Déjeuner
Souper ~~> Dîner
---
Je me faisais passer pour un garde depuis maintenant deux jours. Jusque-là, personne ne m’a rien demandé à propos de mon identité dans la Japan International Prison, et si j’y suis, c’est pour une raison personnelle, non pas pour la CIA. Un certain John Baker m’intéressait plus que les autres, cet homme avait tué ma sœur il y a de cela cinq ans.
Ce jour-là, j’entrai au bâtiment, enfilai mon uniforme et m’en allai faire mon soi-disant travail. Je savais exactement où il se trouvait et c’était moi qui devais le surveiller. Ici, chaque garde devait s’occuper trois détenus, par raison de sécurité... ils étaient tous constamment surveillés, même dans leur cellule. Aucune liberté ne leur était offerte.
J’ouvris la lourde porte sans peine.
- Eh ! John, Luc, Alex ! Bougez-vous ! Allez déjeuner maintenant.
Je ne les lâchais pas d’un pouce, il ne suffisait que d’une seconde d’inattention pour qu’ils fuient. Je marchais juste derrière John, j’avais une folle envie de l’étrangler sur place... ma foi, je n’étais pas fou.
Ils entrèrent dans la cafétéria, attrapèrent un plateau, et se laissaient servir. Je les surveillais de plus loin, en mangeant un peu de pain.
Quelques dizaines de minutes plus tard, je les envoyai à la douche. J’attendais qu’ils ressortent, le visage sévère. J’avais quelques instants de libre, étant donné que d’autres gardes s’occupaient de les surveiller. Je sortis mon portefeuille, pris dans ma main la photo de ma petite sœur. Elle n’avait qu’à peine 13 ans lorsqu’il l’avait tuée, et moi... j’étais parti à une fête alcoolisée, lui ayant fait promettre de ne rien dire à notre mère sur le fait que je ne la surveillais pas.
Cette nuit d’été, nous avions été toute la famille camper sous le soleil chaud du sud. Je devais partager ma tente avec Mélissa, mais je n’avais pas sommeil. Au milieu de la nuit, alors que j’étais déjà parti depuis une bonne heure, 'un homme' est arrivé à sa tente pendant qu’elle dormait, à déchirer le tissu, l’a arrachée à son sac de couchage pour l’emmener dans les bois et la violer à plusieurs reprises avant de l’achever…
- Alors tu rêves .! Je te rends tes 3 malades ! Ils ont essayé de s’enfuir par la fenêtre, mais ils ont pas été assez malins pour se rendre compte que de l’autre côté, y’a des barreaux !
C’était Christian, un autre garde. J’avais sympathisé avec lui. Je me passai la main dans mes cheveux noirs.
- Je les ramène à leur cellule où je les mets au trou ?
Il se mordit les lèvres et prit une grande inspiration avec un large sourire.
- Au trou !
- Eh mais ta gueule espèce de sale…
John venait de s’interposer dans notre discussion, le regard haineux.
- Toi, je te jure que si tu me fous au trou, je te tuerai aussi… comme ta sœur !
Je préférai ne pas faire cas, mais Christian avait déjà répondu…
- Tu te rends compte de ce que tu viens de dire là !? Ça te coûtera une semaine de plus !
En un regard, Christian me fit comprendre de lui attacher les mains. Je sortis mes menottes et une fraction de seconde plus tard elles étaient solidement accrochées à ses poignets.
- Tu peux t’occuper des deux autres... ?
- Ouais t’inquiètes, je les garde ici.
- Ok, je reviens dans 5 minutes.
Je poussai violemment John en avant, il refusait d’avancer et hurlait durant tout le trajet.
- Lâche-moi ! Mais arrête bordel !
Nous arrivâmes devant la grosse porte blindée. Un garde la surveillait.
- Qu’est-ce qu’il a encore fait celui-là ?
Il faut avouer qu’il était plutôt connu pour toutes ses crises, ses insultes, ses pétages de plomb.
Je répondis simplement :
- Il a essayé de fuguer par la fenêtre des douches… et encore des insultes.
L’autre rigola et ouvrit l’immense porte.
Je voulu mettre un coup de pied à John en le poussant vers l’intérieur, mais il n’en valait pas la peine.
- Je reviendrai…, me souffla-t-il tout en me regardant droit dans les yeux.
Je lui fis un clin d’œil.
- Moi aussi.
Je repartis, me promettant de venger Mélissa.
Le reste de la journée se passa comme prévu, les deux autres détenus ne firent aucune infraction, je les ai même laissés un bon moment à l’extérieur, puis vers 18 heures je les ai faits rentrés pour souper.
Je continuai mon service jusqu’à peu près 23 heures. Je rentrai chez moi, un appartement médiocre décoré de livre, de verres et de bouteilles vides et de taches.
Je m’assis sur mon vieux fauteuil de cuir, pris ma télécommande et allumai la TV. Je zappais, il n’y avait vraiment plus rien… J’appuyai sur le « 1 », la chaîne des infos. Toujours rien de neuf. J’éteignis tout et allait me brosser les dents puis me coucher. Le lendemain allait être une longue journée pour moi, je devais toujours m’occuper de lui.
J’attrapai John, et lui tordis le cou violemment. Il tomba à terre, raide. Voilà, je venais de réaliser ma promesse, je me sentais libre, heureux… tout allait mieux. Malheureusement, on m’avait vu… je pris mes jambes à mon cou et sautai n’importe où, pour vu que je ne faisait pas attraper.
J’atterri sur une falaise, au milieu de nulle part et abandonné, je ne comprenais rien. Quand soudain j’entendis des miaulements qui me tirèrent hors de mon rêve si étrange…
- Raah… Crissy ! C’est pas l’heure.
- Miaou.. !
Il me regardait avec ses jolis yeux bleus qui le rendaient si beau. Il sauta sur mon lit et, monta délicatement sur mon ventre avec ses petites pattes, noires comme le reste de sa fourrure. Je le caressai gentiment et l’enlevai.
- C’est pas le moment, je dois aller bosser.
Il me suivit jusqu’à la cuisine, ou j’avalai un bol de céréales et un verre de lait.
Je parti vers la salle de bain, me déshabillait et sautait me laver. Il me restait encore une bonne heure avant de partir vers les embouteillages.
Ma douche finie, je pris des habits propres, et parti plus tôt. Dans la voiture, je réfléchissais à ce que j’allais faire de John, je voulais sa mort…
Une bonne demi-heure plus tard, arrivé à la prison, je me dirigeai vers les vestiaires pour me mettre en tenue. Toujours les mêmes prisonniers à surveiller. Toujours la même journée, toujours les mêmes habitudes. C’était vraiment lassant. 2 jours plus tard, je revis John, il était déjà sorti. Je le suivis discrètement, et, dans un couloir sombre et désert, je l’attrapais par le poignet pour lui tordre le bras.
- Toi ! T'as tué ma sœur, j’ai juré de la venger… je te jure que je vais tu tuer, mais avant, je ferais comme toi… je te torturerai.
Je l’avais dit avec tant de haine et de sûreté qu’il avait eu peur.
- Touche-moi et je hurle !
Je lui collai la paume de ma main devant la bouche, il était coincé et ne pouvait rien faire.
- Viens par-là…
Je le tirai vers un coin, lui frappait la tête contre le mur. Il ne saignait pas mais avait une bosse. Je le fis monter sur le toit, nous étions au dernier étage, ce n’était pas compliqué et, par chance, nous ne croisâmes personne.
- Ici, tu pourras faire tous les bruits et cris que tu veux, personne ne t’entendra : tout le monde est à l’intérieur, à la cafétéria. Même les gardes ! Mais je vais tout de même prendre mes précautions…
Je lui attachai les mains au dos, lui arrachait un bout de tissu et lui le noua à la bouche, pour étouffer ses futurs cris. Je lui tapai la tête contre le coin de la grille de ventilation. Ça y est, il saignait. Je lui mis une droite, un coup de pied, lui cassai le nez, tordait ses doigts un par un…
Je le torturai pendant un bon bout de temps avant de l’achever au pistolet.
- Allez, dis bye bye, connard !
- Non ! NON ! Pitié, je… je suis vraiment désolé !
- Ça ne sert plus à rien, et puis, c’est trop tard de toute façon…
- S’il te plaît… pas ça.. !
Le sourire aux lèvres, je rigolais.
- Ciao.. !
Le coup de feu parti droit dans sa tempe gauche. Son sang coulait à flots sur le toit. Je ne pouvais pas laisser un cadavre ici, je devais faire quelque chose, mais je n’avais aucune idée. D’un geste malheureux, je tirai le corps vers un coin, quand j’entendis des pas.
- Vous êtes qui vous ?! Et qu’est-ce que vous faites !?
- Je… euh… c’est-à-dire que j’ai… non rien… enfin je surveille les… prisonniers depuis le toit... euh…
- Vous travaillez ici vous ! Depuis quand ?!
- Eh bien ça va faire 4 jours… enfin euh…
Du sang commençait à couler vers lui. Il se rapprocha de moi, fit de grands yeux ronds et cria :
- Vous ! Vous venez de le tuer ! Je vous préviens tout de suite, vous avez intérêt à me donner une explication !
Je n’eus pas le temps de parler qu’il avait déjà appelé les autres gardes.
Ensuite, tout alla à une vitesse folle. Les menottes à mes poignets, la prison, la lettre de licenciement de la CIA, les menaces de mort, le procès, ma condamnation à 15 ans de prison ferme.
C’était toute mon histoire, maintenant je suis coincé dans une cellule de 5 mètres carrés, surveillé par Christian.
Et devinez qui sont mes deux compagnons de cellule ? Luc et Alex, les anciens meilleurs amis de John… Pas besoin de vous expliquer pourquoi je suis noyé sous les blessures.
Allez, plus que 14 ans et 11 mois avec eux…