Note de la fic :
Publié le 28/01/2011 à 21:54:42 par jesuisnoel
Prologue - France, 2 Novembre 2011
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J'ai fait un rêve absurde cette nuit...Il faisait tellement noir, la brume épousait la route comme si elle voulait masquée de son voile, le danger qui s'annonçait au loin. Tu étais si belle, ma chérie, je revoie tes douces lèvres délicates et parfumées, le grain de ta peau éclairé par le clair de lune ne m'avait jamais paru aussi beau que cette sombre soirée. Je peux presque ressentir ce qui m'a traversé l'esprit et le cœur à ce moment là, je me sentais tellement heureux d'être avec toi. Tu attendais depuis quelques mois le fruit de nos enlacements éhontés, je crois ne jamais avoir été aussi bien de toute ma vie. Mais soudain, des larmes ont jaillis de mes yeux éblouis par une lumière intense et pure. je ne pourrais te dire s'il s'agissait de mon passage avorté vers l'au-delà ou les phares de cette voiture qui allait rompre notre destin en commettant l'irréparable, en te volant définitivement à moi. Notre voyage se terminait ici et j'ai bien cru que je ne te reverrai plus jamais jusqu'à ce que je sortes enfin de ce rêve, la respiration rapide et superficielle, paralysé par la crainte que tu ne sois plus là pour m'accompagner. Ce réveil, j'ai parfois l'impression de l'avoir fait des millions de fois, mais ce matin, ta voix si apaisante surgissait dans ma tête comme un souvenir écrit à l'encre indélébile au plus profond de ma chair :
"David ? Tu vas bien ? Tu as fait un cauchemar ? Tu as l'air tout bizarre, vraiment..."
Sarah me regardait fixement avec un grand étonnement. Elle avait su garder son âme d'enfant, si naïve et pure. Elle me disait parfois que son innocence la protégerait de tous les dangers, et si elle devait mourir, elle aimerait ne pas ressentir la peur de ce moment mais le vivre Sa main venait me caresser l'épaule encore toute tremblante. Était-ce la réalité ? Comment pouvais-je en douter alors qu'elle se tenait là, juste devant moi ? J'avais sembler tellement perdre espoir dans ce rêve que le doute m'avait accompagné jusqu'à mon réveil.
"Sarah...Tu...es...Enfin, je veux dire que...". Je n'ai pas réussi à finir cette phrase tant les images qui me traversaient les yeux à cet instant, m'avait convaincu autrefois que tu n'étais plus là. Ce rêve était confondant de réalité, chaque infime détail que je me rappelais, renforçait sa crédibilité. Le principe d'un rêve est basé sur son incohérence, n'est-ce-pas? Alors pourquoi avais-je l'étrange impression qu'il s'agissait d'une partie de mon passé tout à fait cohérente ?
Me laissant fléchit sur le lit, Sarah était parti prendre sa douche, sans oublier de me glisser à l'oreille un appel au péché originel "Si tu souhaites me rejoindre, tu devrais te dépêcher mon cher...Allez viens, tu vas pas quand même pas rester là toute la journée". Je lui répondis avec un discret sourire "Oui, j'arrive".
[CENSURE aux moins de 18 ans]
Une fois propre et remis de mes émotions, Sarah et moi se retrouvaient dans la cuisine. J'admirai par la fenêtre la beauté du paysage, ce levé de soleil était d'une beauté renversante, et j'apercevais au loin un renard qui s'était introduit dans le fond de notre jardin, sa fourrure éclatante se mêlait aux feuilles mortes brunes qui jonchaient le sol, dans une harmonie saisissante. Pour immortaliser ce moment, j'attrapai mon Coolpix qui trainait sur la hauteur d'un meuble de la cuisine. J'ouvris délicatement la fenêtre et alors que je cadrais ce magnifique renard, mon index appuyait doucement sur le bouton de mon appareil. Un léger déclic survenait, signalant la fin de la mise au point, mais l'animal l'entendit et tourna la tête vers ma direction.
"Non, c'est pas POSSIBLE, NOOOOOOOOOOOOOOOON."
"Je suis désolé, David, vraiment."
"On a réussit à sauver l'enfant, mais votre femme est morte, Monsieur Owen."
"Papa, papa, elle est où maman ?"
"Monsieur Lesley, j'ai trouvé une solution pour ramener votre fille à la vie...Je sais, je sais, ca peut paraître fou mais écoutez-moi, j'ai besoin de votre aide."
Ces quelques phrases venaient de surgir dans ma pensée comme la foudre qui s'ablatait le long de moelle épinière, et dans un mouvement convulsif, je lâchais mon appareil photo qui s'écrasait contre le carrelage de la cuisine. Sarah sursauta et fut prise d'un fou rire sans précédant :
"Ahah David, tu seras donc toujours aussi maladroit? Tiens, voilà ton café, tu vas être en retard, tes consultations commencent dans 20 minutes"
Je lui répondis en rigolant: "Ah ce rythme là, on aura jamais le temps de concevoir un être à notre image =)"
Soudain, ses yeux se fermèrent et elle prit une attitude prostrée...Je m'avançais vers elle désolé et la prie dans mes bras en lui murmurant "Ne t'inquiètes pas, je comprends que tu ne sois pas encore prête, on est encore jeune, tu sais...". Sarah me repoussa de façon très violente et la noirceur de son regard assombrissait même les rayons du soleil. Elle hurla : "Tu es devenu idiot ou quoi?" et en découvrant son ventre de son t-shirt, elle rétorqua "Cette cicatrice, tu l'as peut être oublié ?"
"Heu heu, c'est quoi ca ? Je veux dire, tu as ca depuis quand ?" dis-je, impressionné par l'étendu de la cicatrice qui faisait une bonne vingtaine de centimètre en sous-ombilicale.
"C'est le mal que tu m'as fait, David, si ce soir là, tu ne t'étais pas endormi au volant. Je t'ai pardonné mais j'ai encore mal à l'idée de savoir que personne ne me dira jamais "Maman""
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J'ai fait un rêve absurde cette nuit...Il faisait tellement noir, la brume épousait la route comme si elle voulait masquée de son voile, le danger qui s'annonçait au loin. Tu étais si belle, ma chérie, je revoie tes douces lèvres délicates et parfumées, le grain de ta peau éclairé par le clair de lune ne m'avait jamais paru aussi beau que cette sombre soirée. Je peux presque ressentir ce qui m'a traversé l'esprit et le cœur à ce moment là, je me sentais tellement heureux d'être avec toi. Tu attendais depuis quelques mois le fruit de nos enlacements éhontés, je crois ne jamais avoir été aussi bien de toute ma vie. Mais soudain, des larmes ont jaillis de mes yeux éblouis par une lumière intense et pure. je ne pourrais te dire s'il s'agissait de mon passage avorté vers l'au-delà ou les phares de cette voiture qui allait rompre notre destin en commettant l'irréparable, en te volant définitivement à moi. Notre voyage se terminait ici et j'ai bien cru que je ne te reverrai plus jamais jusqu'à ce que je sortes enfin de ce rêve, la respiration rapide et superficielle, paralysé par la crainte que tu ne sois plus là pour m'accompagner. Ce réveil, j'ai parfois l'impression de l'avoir fait des millions de fois, mais ce matin, ta voix si apaisante surgissait dans ma tête comme un souvenir écrit à l'encre indélébile au plus profond de ma chair :
"David ? Tu vas bien ? Tu as fait un cauchemar ? Tu as l'air tout bizarre, vraiment..."
Sarah me regardait fixement avec un grand étonnement. Elle avait su garder son âme d'enfant, si naïve et pure. Elle me disait parfois que son innocence la protégerait de tous les dangers, et si elle devait mourir, elle aimerait ne pas ressentir la peur de ce moment mais le vivre Sa main venait me caresser l'épaule encore toute tremblante. Était-ce la réalité ? Comment pouvais-je en douter alors qu'elle se tenait là, juste devant moi ? J'avais sembler tellement perdre espoir dans ce rêve que le doute m'avait accompagné jusqu'à mon réveil.
"Sarah...Tu...es...Enfin, je veux dire que...". Je n'ai pas réussi à finir cette phrase tant les images qui me traversaient les yeux à cet instant, m'avait convaincu autrefois que tu n'étais plus là. Ce rêve était confondant de réalité, chaque infime détail que je me rappelais, renforçait sa crédibilité. Le principe d'un rêve est basé sur son incohérence, n'est-ce-pas? Alors pourquoi avais-je l'étrange impression qu'il s'agissait d'une partie de mon passé tout à fait cohérente ?
Me laissant fléchit sur le lit, Sarah était parti prendre sa douche, sans oublier de me glisser à l'oreille un appel au péché originel "Si tu souhaites me rejoindre, tu devrais te dépêcher mon cher...Allez viens, tu vas pas quand même pas rester là toute la journée". Je lui répondis avec un discret sourire "Oui, j'arrive".
[CENSURE aux moins de 18 ans]
Une fois propre et remis de mes émotions, Sarah et moi se retrouvaient dans la cuisine. J'admirai par la fenêtre la beauté du paysage, ce levé de soleil était d'une beauté renversante, et j'apercevais au loin un renard qui s'était introduit dans le fond de notre jardin, sa fourrure éclatante se mêlait aux feuilles mortes brunes qui jonchaient le sol, dans une harmonie saisissante. Pour immortaliser ce moment, j'attrapai mon Coolpix qui trainait sur la hauteur d'un meuble de la cuisine. J'ouvris délicatement la fenêtre et alors que je cadrais ce magnifique renard, mon index appuyait doucement sur le bouton de mon appareil. Un léger déclic survenait, signalant la fin de la mise au point, mais l'animal l'entendit et tourna la tête vers ma direction.
"Non, c'est pas POSSIBLE, NOOOOOOOOOOOOOOOON."
"Je suis désolé, David, vraiment."
"On a réussit à sauver l'enfant, mais votre femme est morte, Monsieur Owen."
"Papa, papa, elle est où maman ?"
"Monsieur Lesley, j'ai trouvé une solution pour ramener votre fille à la vie...Je sais, je sais, ca peut paraître fou mais écoutez-moi, j'ai besoin de votre aide."
Ces quelques phrases venaient de surgir dans ma pensée comme la foudre qui s'ablatait le long de moelle épinière, et dans un mouvement convulsif, je lâchais mon appareil photo qui s'écrasait contre le carrelage de la cuisine. Sarah sursauta et fut prise d'un fou rire sans précédant :
"Ahah David, tu seras donc toujours aussi maladroit? Tiens, voilà ton café, tu vas être en retard, tes consultations commencent dans 20 minutes"
Je lui répondis en rigolant: "Ah ce rythme là, on aura jamais le temps de concevoir un être à notre image =)"
Soudain, ses yeux se fermèrent et elle prit une attitude prostrée...Je m'avançais vers elle désolé et la prie dans mes bras en lui murmurant "Ne t'inquiètes pas, je comprends que tu ne sois pas encore prête, on est encore jeune, tu sais...". Sarah me repoussa de façon très violente et la noirceur de son regard assombrissait même les rayons du soleil. Elle hurla : "Tu es devenu idiot ou quoi?" et en découvrant son ventre de son t-shirt, elle rétorqua "Cette cicatrice, tu l'as peut être oublié ?"
"Heu heu, c'est quoi ca ? Je veux dire, tu as ca depuis quand ?" dis-je, impressionné par l'étendu de la cicatrice qui faisait une bonne vingtaine de centimètre en sous-ombilicale.
"C'est le mal que tu m'as fait, David, si ce soir là, tu ne t'étais pas endormi au volant. Je t'ai pardonné mais j'ai encore mal à l'idée de savoir que personne ne me dira jamais "Maman""
Commentaires
- jesuisnoel
28/01/2011 à 22:17:02
Merci !
- CrazyMarty
28/01/2011 à 22:14:40
Un texte qui démarre tout en pointillisme.
Peu de détails, une mise en scène avec des traits parfois juste trop noircis pour en être sublime, mais de très bonne phrase.
Rien à dire sur l'orthographe. juste faire gaffe à certains de tes mots qui sont un peu maladroits (on sent que tu cherches un terme et que ça finit en périphrases), ainsi qu'au rythme de ta ponctuation. N'hésite pas à faire des phrases le plus simple possible (sans être non plus simplistes).
Je ne note pas pour l'instant. Néanmoins, je pense sincèrement lire la suite ...