Note de la fic : Non notée
[Dead Space 2] L'avénement du phoénix
Par : Overdragon
Genre : Action, Horreur
Statut : C'est compliqué
Chapitre 1 : Introduction
Publié le 19/01/2011 à 15:14:51 par Overdragon
Introduction :
J’étais tapi dans le coin le plus sombre de la pièce, camouflage activé, tout sens en éveil.
La salle où je me trouvais n’entrait pas vraiment dans le classique des bureaux de mes commanditaires. Meublé style 19ème siècle, la pièce s’offrait à moi sous la forme d’une vaste étendue de poussière, illuminé par un maigre feu de bois.
En face de cette merveilleuse source de lumière, se trouvait un fauteuil richement orné de chérubins, occupé par un homme à la mine sombre, si tant est qu’on puisse déchiffrer la moindre expression tellement son visage était couvert de balafres.
Deux yeux d’un bleu très pale, restaient rivées sur la cheminé, animée de la danse des flammes.
Une fois ou deux, l’homme se passa la main dans ses cheveux bruns qui, au contraire de la pièce en désordre total, était impeccablement lissés en arrière.
Pas une seule fois il ne détourna son regard de la cheminée, pas même pour vérifier que je me trouvais bien là.
Malgré ce que laissait croire sont style de vie un peu particulier, il faisait preuve d’une assurance déconcertante.
Et pour cause, il disposait d’espions disséminés au quatre coins de l’univers et d’une force de frappe dont j’osais à peine imaginer la puissance.
Sans parler qu’il était le seul à m’avoir véritablement à sa botte.
Tous ceux qui avaient essayé de me garder plus longtemps que prévu à leur service, s’en étaient mordus les doigts.
Pourtant cela ne l’avait pas empêché de refaire la même faute que ses prédécesseurs.
Ayant tenté de me maintenir à mes obligations plus longtemps que ce qui avait été décidé, j’avais refusé sa « commission » en l’informant, gentiment, que s’il persistait, il n’allait pas faire de vieux os.
Malheureusement, même si ça peut paraître incroyable, c’est moi qui avait commis une énorme bourde sur ce coup ci.
Que voulez vous, il y a bien un moment où l’on sous-estime, à tort, son adversaire.
Le lendemain de mon refus, je m’étais réveillé avec une dizaine de canons ioniques pointés sur la tête.
En général, me pister est une tâche pour le moins audacieuse et compliquée, pourtant ce gars n’avait eu aucun mal à me retrouver et ce en moins d’une nuit.
Un bruit de pas dans le couloir me tira de mes réflexions.
La porte s’ouvrit violemment, soulevant un monticule de poussière.
Lui par contre avait plus le style habituel :
Des petits yeux perçants, un nez fin surmonté de petites lunettes rondes.
Des cheveux noirs lissés en arrière, une belle montre (sûrement fausse) au poignet pour se donner l’air pressé.
Costard cravate pour se faire passer pour quelqu’un d’important.
Des souliers pointus et parfaitement cirés.Surement pas par lui d’ailleurs. J’opterais plutôt pour une bonne ou un robot ménager.
Il ne manquait plus que le minable garde du corps et le champ de force à peine assez puissant pour résister à un pistolet ionique et ce bonhomme aurait été l’archétype exact de mes commanditaires habituels.
Bref il avait tout pour se faire passer pour ce qu’il n était pas.
La seule chose que je trouvais quelque peu intéressant chez lui, c’était ce médaillon en forme de figure torsadée noire.Le même que celui que possédait mon commanditaire.
«Contremaître » adressa t’il à l’occupant du fauteuil mais en s’inclinant légèrement.
Celui-ci ne bougea pas d’un poil.
« Monsieur Thèlyn, que me vaut l’honneur de cette…agréable visite »répliqua l’homme sur un ton neutre mais en arborant toutefois à sourire satisfait, voir amusé.
« Eh bien, dit le nouvel arrivant, quelque peu inquiet, c’est…à propos du projet 627, monsieur »
Le projet 627…jamais entendu parler.Mais il doit sûrement s’agir d’une autre magouille dans le domaine de la politique ou de la finance.A moins que ce ne soit du trafic d’armes.
« Que vous faut-il de plus cher ami, les éléments que je vous ait envoyé ne vous suffisent donc pas ? » continua le Contremaître en haussant légèrement le ton de façon à ce que ce Thèlyn se sente impressionné.
En fait, j’étais toujours étonné par les réactions que pouvait susciter le « Contremaître »,
comme l’appelaient ses subordonnés, chez son personnel.
Quand à ces « éléments » il devait sûrement s’agir d’un trafic illégal de pièces quelconques, probablement des champs de forces ou des armes.
« Oh si, si n’en doutez pas, ils sont très utiles mais…. »
C’est ça, il était désormais dominé par toute la hauteur du Contremaître, malgré que ce dernier soit dans un fauteuil.
D’ailleurs les chérubins, sculptés à même le marbre du siège reflétaient parfaitement sa folie des grandeurs.
« Mais ?... »
Etait-ce une pointe d’impatience que je détectais dans sa voie ?
« Ils sont tous très bons mais il me faudrait quelqu’un qui soit vraiment, comment dire, au top…enfin euh… »
Thèlyn se frotta la nuque, mal à l’aise.
« Vous aurez le meilleur »
Aïe. Dans ma tête je voyais déjà comment allait s’enchaîner la suite des événements.
« Très bien monsieur…je veux dire merci monsieur…euh…quand pourrais-je le rencontrer ? »
Le sourire du Contremaître s’élargit.
« Il est déjà là ».
« Hein…mais… »
Incrédule, il se retourna brusquement, scrutant la pièce de ses petits yeux sombres.
Je sortis de ma cachette, abaissais mon camouflage et me révélais au grand jour.
« Mais qu’est ce que… »
Il n’eut pas le temps d’achever sa phrase.
Mon bras se levait déjà.J’ouvris ma main.Mes doigts s’écartèrent.
Une sphère d’un bleu intense, très intense naquit au milieu de ma paume puis grossit jusqu’à atteindre la taille d’un ballon de foot.
Thèlyn recula, horrifié.
Trop tard.La sphère d’énergie décolla de ma main à une vitesse fulgurante, atteignant Thèlyn en plein cœur et le projetant durement contre le mur d’en face.A l’endroit où atterrit la victime, le bois autrefois poli mille fois, se fissura sous le choc et se macula bientôt de sang.
Thèlyn ouvrit la bouche.Un dernier râle de vie en sortit.Ses traits se figèrent.
La poussière soulevée bien haut par son arrivée pleine d’énergie retombait maintenant bien vite au sol.
J’étais tapi dans le coin le plus sombre de la pièce, camouflage activé, tout sens en éveil.
La salle où je me trouvais n’entrait pas vraiment dans le classique des bureaux de mes commanditaires. Meublé style 19ème siècle, la pièce s’offrait à moi sous la forme d’une vaste étendue de poussière, illuminé par un maigre feu de bois.
En face de cette merveilleuse source de lumière, se trouvait un fauteuil richement orné de chérubins, occupé par un homme à la mine sombre, si tant est qu’on puisse déchiffrer la moindre expression tellement son visage était couvert de balafres.
Deux yeux d’un bleu très pale, restaient rivées sur la cheminé, animée de la danse des flammes.
Une fois ou deux, l’homme se passa la main dans ses cheveux bruns qui, au contraire de la pièce en désordre total, était impeccablement lissés en arrière.
Pas une seule fois il ne détourna son regard de la cheminée, pas même pour vérifier que je me trouvais bien là.
Malgré ce que laissait croire sont style de vie un peu particulier, il faisait preuve d’une assurance déconcertante.
Et pour cause, il disposait d’espions disséminés au quatre coins de l’univers et d’une force de frappe dont j’osais à peine imaginer la puissance.
Sans parler qu’il était le seul à m’avoir véritablement à sa botte.
Tous ceux qui avaient essayé de me garder plus longtemps que prévu à leur service, s’en étaient mordus les doigts.
Pourtant cela ne l’avait pas empêché de refaire la même faute que ses prédécesseurs.
Ayant tenté de me maintenir à mes obligations plus longtemps que ce qui avait été décidé, j’avais refusé sa « commission » en l’informant, gentiment, que s’il persistait, il n’allait pas faire de vieux os.
Malheureusement, même si ça peut paraître incroyable, c’est moi qui avait commis une énorme bourde sur ce coup ci.
Que voulez vous, il y a bien un moment où l’on sous-estime, à tort, son adversaire.
Le lendemain de mon refus, je m’étais réveillé avec une dizaine de canons ioniques pointés sur la tête.
En général, me pister est une tâche pour le moins audacieuse et compliquée, pourtant ce gars n’avait eu aucun mal à me retrouver et ce en moins d’une nuit.
Un bruit de pas dans le couloir me tira de mes réflexions.
La porte s’ouvrit violemment, soulevant un monticule de poussière.
Lui par contre avait plus le style habituel :
Des petits yeux perçants, un nez fin surmonté de petites lunettes rondes.
Des cheveux noirs lissés en arrière, une belle montre (sûrement fausse) au poignet pour se donner l’air pressé.
Costard cravate pour se faire passer pour quelqu’un d’important.
Des souliers pointus et parfaitement cirés.Surement pas par lui d’ailleurs. J’opterais plutôt pour une bonne ou un robot ménager.
Il ne manquait plus que le minable garde du corps et le champ de force à peine assez puissant pour résister à un pistolet ionique et ce bonhomme aurait été l’archétype exact de mes commanditaires habituels.
Bref il avait tout pour se faire passer pour ce qu’il n était pas.
La seule chose que je trouvais quelque peu intéressant chez lui, c’était ce médaillon en forme de figure torsadée noire.Le même que celui que possédait mon commanditaire.
«Contremaître » adressa t’il à l’occupant du fauteuil mais en s’inclinant légèrement.
Celui-ci ne bougea pas d’un poil.
« Monsieur Thèlyn, que me vaut l’honneur de cette…agréable visite »répliqua l’homme sur un ton neutre mais en arborant toutefois à sourire satisfait, voir amusé.
« Eh bien, dit le nouvel arrivant, quelque peu inquiet, c’est…à propos du projet 627, monsieur »
Le projet 627…jamais entendu parler.Mais il doit sûrement s’agir d’une autre magouille dans le domaine de la politique ou de la finance.A moins que ce ne soit du trafic d’armes.
« Que vous faut-il de plus cher ami, les éléments que je vous ait envoyé ne vous suffisent donc pas ? » continua le Contremaître en haussant légèrement le ton de façon à ce que ce Thèlyn se sente impressionné.
En fait, j’étais toujours étonné par les réactions que pouvait susciter le « Contremaître »,
comme l’appelaient ses subordonnés, chez son personnel.
Quand à ces « éléments » il devait sûrement s’agir d’un trafic illégal de pièces quelconques, probablement des champs de forces ou des armes.
« Oh si, si n’en doutez pas, ils sont très utiles mais…. »
C’est ça, il était désormais dominé par toute la hauteur du Contremaître, malgré que ce dernier soit dans un fauteuil.
D’ailleurs les chérubins, sculptés à même le marbre du siège reflétaient parfaitement sa folie des grandeurs.
« Mais ?... »
Etait-ce une pointe d’impatience que je détectais dans sa voie ?
« Ils sont tous très bons mais il me faudrait quelqu’un qui soit vraiment, comment dire, au top…enfin euh… »
Thèlyn se frotta la nuque, mal à l’aise.
« Vous aurez le meilleur »
Aïe. Dans ma tête je voyais déjà comment allait s’enchaîner la suite des événements.
« Très bien monsieur…je veux dire merci monsieur…euh…quand pourrais-je le rencontrer ? »
Le sourire du Contremaître s’élargit.
« Il est déjà là ».
« Hein…mais… »
Incrédule, il se retourna brusquement, scrutant la pièce de ses petits yeux sombres.
Je sortis de ma cachette, abaissais mon camouflage et me révélais au grand jour.
« Mais qu’est ce que… »
Il n’eut pas le temps d’achever sa phrase.
Mon bras se levait déjà.J’ouvris ma main.Mes doigts s’écartèrent.
Une sphère d’un bleu intense, très intense naquit au milieu de ma paume puis grossit jusqu’à atteindre la taille d’un ballon de foot.
Thèlyn recula, horrifié.
Trop tard.La sphère d’énergie décolla de ma main à une vitesse fulgurante, atteignant Thèlyn en plein cœur et le projetant durement contre le mur d’en face.A l’endroit où atterrit la victime, le bois autrefois poli mille fois, se fissura sous le choc et se macula bientôt de sang.
Thèlyn ouvrit la bouche.Un dernier râle de vie en sortit.Ses traits se figèrent.
La poussière soulevée bien haut par son arrivée pleine d’énergie retombait maintenant bien vite au sol.