Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

L'Incroyable Mogus


Par : OnlyWhiteRabbit
Genre : Fantastique
Statut : C'est compliqué



Chapitre 4


Publié le 14/03/2010 à 19:40:58 par OnlyWhiteRabbit

Mogus ouvrit les yeux, et il ne put les refermer. 22h07, son chat dormait encore mais lui non. Jamais il ne s'était réveillé si tôt. 22h, c'est l'heure à cheval entre l'inconscience et le matin.

Pour le première fois, il posa le pied sur la terre en premier et non la tête, renversé par un quelconque chat.
Harry, c'était Harry aujourd'hui.

Il décida d'abord d'aller renverser le panier du chat en hurlant:
<< HAHAHA ! VENGEANCE ! >>

Le chat fut alors en proie à une crise de ronronnements aigus et le regarda avec des yeux doux.
- Oh... et puis laisse tomber.

Si Mogus était si vif et de si bonne humeur par rapport à d'habitude ce matin-là, c'est parce qu'il avait eu une idée.

Si le trou de l'entrée n'était pas assez grand pour le laisser passer et bien il allait l'agrandir avec sa perforeuse.

Aussitôt pensé, aussitôt fait. au bout de quinze minutes, Mogus gambadait dehors sous le Soleil. C'était si beau, le soleil. Il put voir un chêne, puis juste sous le chêne un banc.

Il s'assit sur le banc, respira profondément, ébloui par le soleil radieux, suffoquant sous la chaleur soudaine du monde, du vrai monde. Désormais, il lui semblait que pour rien au monde il ne quitterait ce coin de paradis. Mais si, il lui restait les autres à découvrir, les autres comme lui, enfin presque. Les humains.

Les yeux fermés, il se mit à rêver à ce qu'il allait pouvoir faire, acheter, vivre, aux gens qu'il allait pouvoir rencontrer dans le monde réel et à...

PAAAAANNN !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Mogus ouvrit brusquement les yeux, et curieusement, l'endroit sembla s'arrêter, comme si toute cette poésie s'était enfuie de ce lieu, de ce monde.
Oui car Mogus avait entendu un bruit familier, celui des détonations que l'on entend dans les toons souvent.

Il tourna lentement la tête vers l'endroit d'où avait été entendu le son.

La vision qui s'offrit à lui fut alors des plus étranges.
Cinq hommes en noir avec d'étranges montures sombres sur les yeux, tenant des sortes d'arme bizarre qu'il avait déjà vu une fois. Trois d'entre eux regardaient un homme par terre, étendu, mort.

La quatrième regardait plus loin, vers l'horizon et ne participait pas à la discussion, il devait observer le paysage pensa Mogus. Celui qui était le plus inquiétant était le cinquième, qui n'avait pas quitté Mogus des yeux et qui le regardait déjà avant que celui-ci ne tourne la tête. Prit de panique, Mogus se leva brusquement et se dirigea vers sa grotte.

Les hommes en noirs, sous le conseil du cinquième le suivirent à pas précipités. Mogus courut aussi vite qu'il le put et qu'il l'eut fait dans sa vie. S'engouffrant dans le Labyrinthe tortueux de sa grotte-maison.

Arrivé au salon, il éteignit la télé qu'il avait oublié d'éteindre le soir d'avant, quand pour la première fois il avait regardé la télé à des heures autres qu'avant midi. Il pensait être tiré d'affaire seulement il n'avait pas pensé que les hommes l'avaient suivi.

<< Plus jamais ça hein Mogus >>

Après tout cette aventure il s'endormit sans faire attention sur son fauteuil. Il fit un rêve.

Il était allongé sur le sol, dans une rue déserte, c'était le couché du soleil et quelqu'un le regardait. Une femme.
Elle était magnifique pensa Mogus mais après le réveil il ne put se souvenir de sa tête. Mogus lui aussi avait changé. Il n'avait plus ses cheveux en bataille et le crâne dégarni par manque de soin, ni ces quelques mèches blanches lui cachant le visage. Il avait les cheveux courts et bruns, était rasé et habillé d'une façon civile. Mais ça non plus il ne s'en souvint plus après le rêve. Sur le trottoir, il se leva tant bien que mal avec sa jambe endommagée mais la femme l'aida à se relever.
- Ça va Mogus ? lui dit-elle.
- Il m'a sérieusement blessé mais je pense que je survivrais, il n'a pas touché l'artère fémorale.
Il y avait dans cette rue deux trottoirs de chaque côté, une piste cyclable et un trottoir piéton. Ils étaient sur le trottoir piéton.
Un bruit de fond étrange était présent, un bruit de mouvement, d'eau en mouvement. Mogus regarda la mer avec une lueur d'espoir dans le regard.
- Cet endroit est magique. On y reviendra un jour hein ? dit celui-ci.
- Si on survit...
- Ne dis pas ça, on survivra. Ces visions ont pesé sur moi comme un fardeau mais n'oublies pas que sans elle je ne saurais pas où nous sommes et où aller.
- Mais le panneau indique "Chambre D'Amour", on aura su de toute manière.
- Tôt ou tard, mais trop tard.
- Tiens, un avion. Ça faisait longtemps que j'avais pas entendu ce bruit.
- Moi je le supporte plus ce bruit tu le sais bien.
- Oui, je sais.
Mogus prit la main de la femme dans la sienne et ils marchèrent, descendant les rues jusqu'à la plage.
- Vous ! s'écria Mogus.
Un homme en noir, étrangement familier à la réalité se tenait sur le sable, devant la mer en mouvement.
- NON NE FAITES PAS ÇA ! hurla la femme.
L'homme pointa son arme à distance sur la tête de Mogus, et avant que celui-ci ait put prévoir quoi que ce soit, murmura:
- Il le faut.
La détonation retentit, Mogus perdit la vue, l'ouïe, l'odorat, le goût, le toucher et la pensée en un coup. S'en était finit de lui.


VROOOOOOOOOOOMM !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Mogus se leva de son canapé d'un bond, il ne comprit pas tout de suite ce qui était devant lui. Il ne comprit pas pourquoi sa télé était explosée, pourquoi son lit éventré, il ne comprit pas non plus pourquoi son chat s'était caché derrière le canapé, ni pourquoi une énorme machine avançait vers lui, ayant surgit d'un mur, de nul part.
Sans attendre davantage, courut vers... non, il se retourna, prit son chat et courut vers les couloirs. Une nouvelle détonation comme celle entendue plus tôt se fit entendre. Cette fois-ci un objet de petite taille s'engouffra dans un mur proche de lui. Il courut, courut, oubliant même la raison, oubliant la douleur que lui causait son chat qui le griffait de peur. Tout ce qu'il savait, c'était que lui et son chat devaient sortir de là au plus vite. Il réussit à semer ses adversaires, certainement peu habitués aux grottes et sortir de celle-ci. Il s'arrêta un moment, pour respirer, sur le flanc d'une colline, à quelques hectares de là, où s'offrait à lui une vue complète de sa grotte.

Pas moins de cinq minutes plus tard, celle-ci explosa.


Commentaires

Aucun commentaire pour ce chapitre.