Trois vieilles femmes. Bernadette : environ 80 ans. Jeanine : Age indéterminé, elle dit être née pendant la guerre de 14-18 ce dont je doute fort. Mireille : 75 ans, sortie de l'hôpital psychiatrique il y a un mois, elle croit qu'elle a 15 ans ½. Toutes trois ont un plan : braquer une banque.
BERNADETTE – Bon vous avez compris, on s'attaque donc au crédit Lyonnais demain à 14H32MIN07S. On passe par l'entrée principale. Jeanine, tu occupes le garde avec tes histoires. Mireille, tu attires l'attention en piquant une crise. Quant à moi je désactives les caméras en profitant du brouhaha.
JEANINE – C'est qui Lionel ?
BERNADETTE – Lionel ? Mais je n'ai pas parler de...
MIREILLE – On pourra acheter des sucettes avec l'argent?
BERNADETTE – Des sucettes ? Si tu veux...
MIREILLE – A la cerise, mes préférées.
BERNADETTE – Si tu veux... A la cerise. Bon on se retrouve demain à la banque...


LE LENDEMAIN
Bernadette attend devant la banque. Il est exactement 14H34MIN09S.
BERNADETTE – Bon ben elles sont en retard de 2 min et 2 s. J'aurais du m'en douter.
Soudain, la pauvre Bernadette reçoit un piano sur la tête.
Elle se retrouve comme téléportée dans un endroit tout blanc avec comme seul « chose » un homme qui la fixe avec un grand sourire.
Elle demande alors :
BERNADETTE – Where am I ?
L'homme lui réponde :
HOMME - Make an educated guess !
BERNADETTE – It's not my time...
HOMME - Maybe we could make an arrangement !
BERNADETTE – What ?! Enfin... Quoi ???? Vous parlez Français?
HOMME – Bien sûr. Je disais peut être qu'on pourrait trouver un arrangement. Du genre un nespresso.
BERNADETTE – La gourmandise est un pêché mon gros. Tu devrais le savoir si tu es « le gardien du paradis »
HOMME – Tg la vieille...
Sur ces mots, l'homme envoya Bernadette directement en enfer.
Jeanine maintenant a écrit un temps des livres. Elle s'est pendue dans sa chambre on ne sait pourquoi avec un sac marqué 'nespresso' dessus. Quand on la retrouvée, elle était en train de reprendre connaissance et elle répétait sans cesse « il a accepté mes capsules ». La vieille est suivie de près par des médecins ne comprenant pas comment elle avait put reprendre connaissance.
Mireille quant à elle a confondu une prise électrique avec un bonbon. C'est ainsi qu'elle a fini ses jours.