Note de la fic :
Publié le 20/12/2010 à 17:08:02 par SerialProuteur
...
J'ouvre les yeux, doucement, me tire de mon rêve de vie parfaite.
Encore dans les vapes, je m'étire, me lève.
Le réveil indique en ce moment même 15:50, une journée déjà bien entamée ou je n'allais rien faire d'extraordinaire.
Je décide donc d'aller en face du miroir de la salle de bain voir à quoi je ressemble, on ne sait jamais si quelqu'un venait à sonner à la porte flambant neuve de ma nouvelle maison.
Une fille débraillée, cheveux blonds en bataille, yeux verts fatigués, mine triste.
Je me peignais et m'habillais en deux temps trois mouvements puis allais m'installer devant la fenêtre, le spectacle commençait. Mes parents avaient fait construire cette maison en Bretagne. Je ne sais pas quelle idée leur avait traversé l'esprit mais ce que je voyais en permanence par la fenêtre de ma chambre était toujours démoralisant; De la pluie, du vent, de la neige, de la grêle. Un mauvais temps à souhait.
Les feuilles des arbres frémissaient, effleurées par le vent, l'herbe se couchait, aucune fleur à l'horizon, des nuages gris à en perdre haleine. Le vent semblait me murmurer des mots incompréhensibles pendant que le soleil se cachait derrière cet épais manteau de nuages. Je me rendais enfin compte que j'avais faim et descendais les marches de l'escalier trois par trois. Arrivant à la cuisine, j'ouvrais le placard pour y trouver des biscottes puis les mangeais tout en remontant dans ma chambre ou je découvrais ma fenêtre ouverte. Le vent avait surement soufflé si fort que le loquet de la fenêtre avait cédé.
Morte d'ennuie, je décide enfin d'appeler des amis d'enfance qui habitent à 45 minutes de mon nouveau chez moi et qui ne tardent pas à arriver. Ne les ayant pas revus depuis mon déménagement, je leur fais visiter le propriétaire et leur explique par quel malheur je suis tombée ici. Tous me soutenaient, mes amis m'avaient toujours appréciée car j'étais gentille, amusante, pleine de vie, mais maintenant, j'étais isolée et démoralisée.
Nous partions à la quête de paysages nouveaux et décidons d'aller en ville. Là-bas, les bâtiments sont ternes, gris, tout aussi triste que le temps de leur région. Seules quelques personnes avaient le sourire aux lèvres quand elles discutaient, les autres étaient tristes et avaient un visage fermé.
Moi et mes amis décidons de rentrer dans une boutique, approchant les périodes de Noël, histoire de repérer quels cadeaux nous allions nous offrir.
J'ouvre les yeux, doucement, me tire de mon rêve de vie parfaite.
Encore dans les vapes, je m'étire, me lève.
Le réveil indique en ce moment même 15:50, une journée déjà bien entamée ou je n'allais rien faire d'extraordinaire.
Je décide donc d'aller en face du miroir de la salle de bain voir à quoi je ressemble, on ne sait jamais si quelqu'un venait à sonner à la porte flambant neuve de ma nouvelle maison.
Une fille débraillée, cheveux blonds en bataille, yeux verts fatigués, mine triste.
Je me peignais et m'habillais en deux temps trois mouvements puis allais m'installer devant la fenêtre, le spectacle commençait. Mes parents avaient fait construire cette maison en Bretagne. Je ne sais pas quelle idée leur avait traversé l'esprit mais ce que je voyais en permanence par la fenêtre de ma chambre était toujours démoralisant; De la pluie, du vent, de la neige, de la grêle. Un mauvais temps à souhait.
Les feuilles des arbres frémissaient, effleurées par le vent, l'herbe se couchait, aucune fleur à l'horizon, des nuages gris à en perdre haleine. Le vent semblait me murmurer des mots incompréhensibles pendant que le soleil se cachait derrière cet épais manteau de nuages. Je me rendais enfin compte que j'avais faim et descendais les marches de l'escalier trois par trois. Arrivant à la cuisine, j'ouvrais le placard pour y trouver des biscottes puis les mangeais tout en remontant dans ma chambre ou je découvrais ma fenêtre ouverte. Le vent avait surement soufflé si fort que le loquet de la fenêtre avait cédé.
Morte d'ennuie, je décide enfin d'appeler des amis d'enfance qui habitent à 45 minutes de mon nouveau chez moi et qui ne tardent pas à arriver. Ne les ayant pas revus depuis mon déménagement, je leur fais visiter le propriétaire et leur explique par quel malheur je suis tombée ici. Tous me soutenaient, mes amis m'avaient toujours appréciée car j'étais gentille, amusante, pleine de vie, mais maintenant, j'étais isolée et démoralisée.
Nous partions à la quête de paysages nouveaux et décidons d'aller en ville. Là-bas, les bâtiments sont ternes, gris, tout aussi triste que le temps de leur région. Seules quelques personnes avaient le sourire aux lèvres quand elles discutaient, les autres étaient tristes et avaient un visage fermé.
Moi et mes amis décidons de rentrer dans une boutique, approchant les périodes de Noël, histoire de repérer quels cadeaux nous allions nous offrir.