Allongé dans le camionnette, incapable de dire un mot, ni de bouger d'ailleurs car on m'avait mis des cordes un peu partout, j'essayait de percevoir le moindre bruit qui pouvait m'informer sur ce qu'on allait faire de moi, mais je n'entendais que le vieux moteur de la camionnette. Puis je sentis qu'on s'arrêta, une portière claqua, puis une deuxième, et les portes de la camionnette s'ouvrirent, laissant place à deux grandes personnes baraqués comme des frigos américains, et l'air aussi accueillant qu'une boîte de patté en boîte moisie.

Le premier m'attrapa le bras (me le broya par la même occasion),et le deuxième resta derrière' moi, comme si avec dix mètres de corde autour de moi j'allais bouger ne serait-ce que le petit orteil.

Dans ma tête, les idées s?enchaînaient (genre un pédobear riche), mais toutes étaient aussi invraisemblables les unes que les autres. On m'emmena dans un grand entrepôt, sûrement abandonné (par la femme de ménage surtout) et on me fit asseoir sur une chaise en métal à l'apparence très résistante. Puis on m'enleva les cordes pour me menotter à la chaise et on m'enleva le torchon dégueulasse qu'on m'avait foutu dans la bouche.

Moi : Et ben, vous comptez faire quoi avec moi ?
Pas de réponse de la part des armoires à glace, je m'en doutait, ils auraient la langue coupé que ce serait pareil.

Puis un mec beaucoup plus vieux, bien habillé s'approcha de moi et m'observa sous toutes les coutures.

Le vieux : Alors voila à quoi ressemble un happiste. Enchanté de faire ta connaissance jeune garçon.

Moi : Vous êtes qui vous, et puis comment vous savez que je suis happiste ? Vous êtes trop vieux pour savoir vous servir de choses modernes non ?

Apparemment j'avais vexé monsieur, mais en même temps il avait pas qu'à rentrer dans ce jeu là.

Le vieux : Ecoute petit, je fait parti de l'armée et si tu continue de me manquer de respect je te fais couper le Z et je le donne à mes piranhas. Compris ?

Ma tête voulait plus dire que n'importe quelle réponse, j'aillais me tenir à carreau sinon jamais je ne découvrirait ce qu'est le sayks.

Donc je me tînt à carreau, en attendant de savoir pourquoi est-ce que j'étais assis menotté et gardé par deux donkey kong.