Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

World's Time's lapse Front (WTF)


Par : HAPONOEL
Genre : Action, Science-Fiction
Statut : C'est compliqué



Chapitre 3 : Une menace primale et beuglante


Publié le 19/10/2010 à 19:16:20 par HAPONOEL

Dave: D... D'accord...
Thibault: Voila, tu comprends mieux.
Dave: Mais qu'est-ce que c'est que ce...
Thibault: Je sais pas.

Alors là, on était sur le cul. Et pas qu'un peu. 'fin j'veux dire... Un gros vortex qui déverse des militaires au beau milieu d'un monument, c'est pas tout les jours qu'on voit ça.

Pompier: Hé, y'en a encore ici!
Dave: Euh... Oui! On est là!

C'est vrai que c'est dangereux de rester au milieu d'un incendie.

Pompier: Vous pouvez marcher? Vous n'êtes pas blessés?
Dave: N... Non, c'est bon... *kof, kof*
Thibault: Par contre, on a un ami qui est... qui est...
Pompier: ... Toutes mes condoléances.
Thibault: Orno, pourquoi!

Thibault, sentimental? On me l'aurait dit, je ne l'aurais pas cru. J'ai donc ramassé en quatrième vitesse portable, iPod, PC et Xbox (y'a des téras de données là-dedans, je veux pas les perdre!). Curieusement, mon PC semblait... Je ne sais pas, différent. Une fois hors de danger (au rez-de-chaussée, donc), il s'effondra entre les bras du policier, apparemment mal à l'aise. Et je les comprenais tout deux. M'approchant du policier, je lui fis signe de lâcher Thibault, et lui dit, aussi sobrement que je le pouvais:

Dave: Faut t'en remettre... On a un problème plus important sur le feu...
Thibault: Mais Orno est mort!
Dave: Justement. Il faut le venger.
Thibault: ... Tu veux retrouver le hacker?
Dave: Oui. Et j'ai dans l'idée qu'il faudra passer par le vortex.
Thibault: Euh... Tu ne penses pas sérieusement à rentrer dans ce truc, hein? Rassures-moi?
Dave: Mais non! Je veux dire qu'on doit comprendre le pourquoi du comment. Ensuite on pourra retrouver ce foutu hacker, et lui faire payer.
Thibault: Et tu veux commencer par quoi?
Dave: Je ne sais pas...

Ca, c'était la pure vérité. Je n'avais absolument aucune idée de par où commencer, même si j'avais la ferme intention de faire payer la mort d'Orno à notre cher voisin.

Dave: Bon. Ben déjà... Euh... Ben faudrait savoir qu'est-ce que le vortex déverse.
???: ILS SONT LA!
???: A L'ATTAQUE!
???: MASSACREZ-LES!

Un petit résumé de ce qui s'est passé à ce moment-là. Pour faire court, on était encore dans la rue, au rez-de-chaussée d'un immeuble en flamme, quand nous entendîmes quelqu'un à l'entrée de l'immeuble hurler d'une voix mâle la première phrase, puis un brouhaha digne d'une armée en charge. Et ce fut moins les mitraillettes bricolées, les symboles de crâne un peu partout et la peau verte que le cri qui retentit ensuite qui me mit la puce à l'oreille. Mon visage pâlit d'autant plus que je savais ce qui nous poursuivait.

???: ON VA LES KRAZER!

Oui oui, vous avez bien deviné. Les trucs que déversaient le vortex bleu était des orks. Les mêmes que dans Dawn of War. Les mêmes.

Thibault: FUYEZ, PAUVRES FOUS!

Plus réactif que moi, sur ce coup-là. Le temps que je me rende compte que les orks attaquaient notre immeuble, Thibault avait déjà encouragé tout les rescapés présents à fuir par le garage et m'y traînait moi-même. Toutes les voitures, motos, vélos, que sais-je, tout les véhicules partirent. Le garage se désemplit rapidement... Et pas moyen de retrouver ma foutue moto. Le sac dans lequel j'avais tout mit me semblait encore plus qu'avant, je priais de toutes mes forces pour retrouver ma moto, car je ne penses pas que j'aurais pu fuir.

Thibault: Merci la loi de Murphy, t'aurais pas pu choisir un autre jour pour perdre ta MOTO?
Dave: Hé, c'est pas comme si c'était ma faute!
Thibault: Peut-être, mais tu m'aurais dit que tu avais perdu tes clés, ok, je t'aurais cru. Mais ta MOTO!!!
Dave: Nan mais attends, elle ne peut qu'être là! En plus personne dans notre immeuble ne sait voler de véhicules! ... Enfin je crois...
Thibault: MAIS MERDE, LES ORKS VONT ARRI... Euh... Attends...
Dave: Quoi?
Thibault: T'es d'accord que les orks sont arrivés par le vortex bleu?
Dave: On n'a pas le temps pour ça, il faut fuir, idiot!
Thibault: Non mais attends. Ca veut dire qu'il y a une connexion entre notre monde et le monde virtuel.
Dave: Bravo Einstein, maintenant COURE POUR TA VIE!
Thibault: MAIS! Pourquoi courir quand on peut foncer à près de 170km/h?
Dave: Mais qu'est-ce que tu...
Thibault: Regardes là-bas.
Dave: ... Tu ne penses tout de même pas...

N'ayant pas le temps d'épiloguer plus que ça au son des orks, qui se ruaient dans l'escalier, j'enfourchais la bécanne en priant de toutes mes forces.

...

*VROOOOOOUUUUUUM*

... D'accord...
Donc en gros, ma moto qui était loin d'être une Harley-Davidson était devenu la Wario Bike.
Ben on peut dire que j'ai eu du pot, sur ce coup-là.

Dave: VITE, MONTE!

Thibault m'agrippa de toutes ses forces...
Et quelques secondes plus tard, nous étions lancés à 170km/h sur le bitume, une armée de peaux-vertes essayant de nous courser à pied.

Orno: Ouille... Ma tête... Mais? Où est-ce que je suis?
???: Je crois qu'il se réveille.
???: Et dire que vous étiez pas foutu de la lui enlever...
???: Hé, j'en avais jamais vu des comme ça!
???: Ouais, on voit que t'es jamais allé sur le terrain!
???: Bien sûr que si!
Orno: Heu... excusez-moi... Qui êtes-vous?
???: Bienvenue chez nous, mon petit. Nous sommes...

???: Monsieur?
???: Oui quoi?
???: On a découvert comment la créer.
???: Quoi, déjà?! Ma partenaire – enfin mon ancienne partenaire – avait pourtant mis au moins 10 ans avant de la mettre au point... Félicitations.
???: Seulement il y a un hic...
???: Il n'y en a pas. Qu'est-ce qui vous semble vous poser problème – problème illusoire que je vais résoudre sur l'heure?
???: Il faut une somme d'énergie gargantuesque pour la créer.
???: Dites un chiffre.
???: Je préfères pas.
???: ... On ne peut pas l'obtenir avec les nouveaux venus, par hasard?
???: Malheureusement non, vous savez, ce n'est pas comme si il s'agissait de faire imploser un univers – avec les outils j'entends –, vous nous demandez un travail bien plus grand.
???: Il est vrai. Bon, eh bien, ce problème n'en sera bientôt plus un. Croyez-moi, ici, les problèmes disparaissent vite. TRES vite.


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