2 décembre 1888 - Je me levais d'un long sommeil,je viens d'emménager dans ce chalet à proximité du lac de longemer hormis le fait que cet endroit est isolé du reste du monde je m'en allais pas mieux car préférant le calme de la nature aux bruits assourdissants de la ville. Il fut un temps où je fus notaire mais la condition de l'emploi étant contradictoire avec ma façon de vivre , je démissionnai du poste pour m'installer ici dans les Vosges et ne plus entendre les bruits animés de paris chaque soir.
Le mois de décembre promet d'être glacial à peine eu je le temps de débarquer qu'il y avait un de ces temps,on me répéta souvent qu'en cette saison hivernale il pouvait faire jusqu'à -10° ici. Les effets personnelles que j'ai ramené de mon ancien appartement, je les ais rangé toute la journée puis après dur labeur me laisse emporter dans les bras de Morphée au soir.

3 décembre 1888 - Un léger mal de crâne qui dura toute la journée,je me sens mal à l'aise depuis ces derniers jours encore hier ca allait alors que là j'ai l'impression que ma tête est au bord de l'explosion,le mal être qui m'envahit comme une impression , une impression que quelqu'un ou quelque chose m'épie,une chose invisible qui me guette,qui sait d'avance mes prochaines actions et mon devenir mais je pense que cela n'est que le fruit de mon imagination , j'appelai plus tard le médecin qui me recommanda de prendre beaucoup de repos.

Nuit du 3 au 4 décembre 1888 - Je n'arrive pas à m'endormir ce mal de crâne arrive même à perturber mon sommeil,je m'en vais prendre l'air , quelle idée de sortir en pleine nuit ! Je me dirige vers le lac puis j'observais la beauté de ce paysage éclairé par la lumière lunaire offrant à ces eaux une beauté argenté quasi surnaturel. L'étrangeté de cette scène me fascinait pourquoi l'eau est d'un bleu luisant en plein soleil et en pleine nuit une couleur argenté ? Cette endroit est une harmonisation de l'homme et de la nature me répétais-je mais mes pensées s'interrompit au moment où je vis ou je crus voir une silhouette de l'autre coté du lac non pas que je l'apercevais mais que je sens une présence rodé dans le coin , près des arbres dans la montagne.
Simple fait de mon imagination ou réel danger qui me guette ? Le calme nocturne que je vivais quelques instants avant est remplacé par la peur de ma propre pensée.
L'odeur de l'air devenait nauséabonde,une odeur que je ne puis identifier tellement elle était forte que je ne pus en déceler l'origine,tout était si soudain que je me mettais à quitter ces lieux et retourner chez moi.
Au chemin du retour , je me suis senti suivi ou plutôt que l'odeur me suivais car plus je m'éloignais du lac plus elle était proche , je scrutais le coin pour y décelai ne serais-ce un rôdeur qui me suit mais rien personne mais l'odeur se faisait toujours proche. Un suiveur? Quel est donc cette impression étrange que je ressens ? Pour dissiper ma propre peur ,je repris la direction qui mène au lac et l'odeur s'éloigna , je ne sais pourquoi mais cela m'effrayer on aurait une dit une haleine morbide ou l'odeur du diable en personne , une odeur de mort propagatrice. Serait-ce quelque chose en mouvement ou mon odorat se trompait-il? Je plongeai profondément dans mes pensées alors que j'arrivais bientôt chez moi , il était impossible pour l'odorat humain de commettre une erreur , j'ai beau avoir un mal de crâne,c'est un des 5 sens et non quelque chose appartenant à la physiologie même si le cerveau est un organisme moteur des 5 sens , il ne se peut guère qu'il commette une erreur aussi grande.
Arrivé à mon patelin l'odeur que j'avais senti disparu dans la nuit mais cette chose était bien plus qu'une odeur pensais-je en repensant à la silhouette que j'avais vaguement aperçu.