Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Hoshiko


Par : Picadilly
Genre : Fantastique
Statut : C'est compliqué



Chapitre 2 : Des choses bizzares


Publié le 17/10/2010 à 20:52:57 par Picadilly

Mon réveil sonne. Je tape dessus pour l'éteindre mais il continue à sonner. Là je me souviens que ça ne marche que dans les films, j'ouvre les yeux et appuie sur le bouton.
Je me lève péniblement, m'étire et ose me jeter un coup d'oeil en passant devant le miroir - à tort. Je contemple d'un oeil fatigué mes longs cheveux bruns en bataille et mes cernes qui trahissent un nuit beaucoup trop courte.
Malgrès ma démotivation, je suis bien obligée d'aller déjeuner. Je sors de ma chambre et dévale les escaliers à toute vitesse. A peine arrivée dans la cuisine, ma mère me lance:
-Il était temps!!
-???
-Jette un oeil à l'heure!!
Je regardai le four micro-onde (:hap:) lançai un regard exorbité aux 07:17 lumineuses qui clignotaient joyeusement...
-Pourquoi tu m'as pas réveillée?! m'exclamai-je
-C'est toujours la même chose avec toi, dit ma mère sur un ton exaspérant, AUCUNE autonomie...
N'ayant aucune envie de poursuivre cette conversation et étant déjà très en retard (mon bus arrivait à 7h35), je pris avec moi mon bol de céréales que j'engloutis en remontant les escaliers. Je croisai au passage Eiichirô, qui me jeta un regard moqueur. Une fois de plus, j'ignorai la provocation.
Je mis les premiers habits qui me passèrent sous la main et me coiffai en toute hâte. Je sortis de la maison à 07h34, consciente que seul un miracle pouvait me permettre d'arriver à l'heure à l'arrêt de bus.
Je couru de toutes mes forces, mais malgrès mes efforts arrivai trop tard. Le bus n'était qu'à quelques mètres mais démarrait déjà.
-Non! fis-je désespérément à l'intention du chauffeur, ne partez pas sans moiiiii!
Je fis un geste désespéré en direction de la porte du bus, et à ma grande stupéfaction elle s'arracha, le bus stoppa tout net...
Le chauffeur sorti affolé et, à ma grande horreur, se rua vers moi:
-Est-ce que vous avez vu ce qu'il s'est passé?!!
-Non... Je..., balbutiai-je un peu prise de court, je regardais ailleurs...
-C'est pas vrai... souffla le chauffeur, la main sur le front.
-Monsieur... Je... peux rentrer?
-Vous plaisantez?
J'ouvris la bouche pour m'expliquer, me rendant compte que ma requête était déplacée, mais le chauffeur remonta dans le bus:
-Tout le monde sort! dit-il en gesticulant.
Les étudiants protestèrent mais furent bien forcés de descendre... Nous étions comdamnés à tous arriver en retard en ce jour de rentrée!
Je me surpris à être un peu soulagée de ne pas être la seule personne arrivant en retard, puis une pensée étrange me traversa l'esprit... J'avais eu la terrible impression que moi, Hoshiko, avait arraché cette porte de bus... Et si... C'était le cas...? Je chassai rapidement cette idée farfelue et scrutai les étudiants qui marchaient en direction de l'école, dans l'espoir de repérer des visages connus. Je n'eux pas à chercher longtemps...
-Hoshiko!!
Je me retournai, contente de retrouver un ami...
-Ahhhh, fis-je déçue... Élise, salut.
-Alooors, fit-elle de sa voix aigue, comment se sont déroulées tes vacances?
Bon, je crois qu'avant de poursuivre, je vais vous faire un petit profil d'Élise... C'est une fille très grande, aux longs cheveux blonds, cliché de la blondasse superficielle qu'on trouve dans les mauvais films américains... Son père est le riche possesseur de... Heu... En réalité personne ne sait exactement de quoi, mais il est riche. Elle ne perd pas une occasion de l'ouvrir lorsque c'est pour étaler sa richesse... Une fois de plus ça n'a pas manqué...
-Pas mal, je suis allée en Italie.
-Oooh, c'est... intéressant :hap:. Moi, je suis allée au Japon. C'était magnifique. J'ai ramené des tonnes de technologies, dit-elle fièrement.
Je notai à quel point sa phrase n'avait aucun sens...
Elle continua:
-Mais toutes ces filles avec des styles bizzares... Ca pollue la ville... Et tous ces magasins de "mangas" (oui, elle a fait les guillemets avec ses doigts, genre c'est pas un vrai mot) mal fréquentés...
Cette remarque me donna envie de l'étrangler... Note pour moi: ne jamais en parler à ma mère.
Mais tout à coup, elle vit un autre souffre douleur auprès duquel elle pouvait se vanter et m'abandonna sans cérémonie. Je marchai donc seule jusqu'à arriver enfin à l'école...


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