Note de la fic : Non notée

La Taranaug : La douce berceuse


Par : batatao
Genre : Fantastique
Statut : C'est compliqué



Chapitre 1


Publié le 25/09/2010 à 01:35:22 par batatao

Il faisait sombre et froid. Quelques rayons de la lune passaient à travers l'épaisse forêt et rendaient quelque peu visible le sentier qui amenait au village. La nuit était tombée il y a peu, et Derrion se hâta pour arriver à l'heure du diner. Il détestait rentrer le soir à sa demeure car la simple idée de devoir traverser le bois l'emplissait de peur et d'angoisse. Il pressa le pas et pensa pendant tout le long du trajet: "N'aie crainte, n'aie crainte, tu vas arriver sain et sauf".

Au bout d'une dizaine de minute, Derrion arriva chez lui. Il parvint a distinguer a travers la fenêtre que Unimia, sa tante préparait déjà la table. Il entra, posa ses affaires et se dirigea vers la cuisine.
-Bonsoir Tante Uni, dit-il.

-Bonsoir, répondit sèchement Unimia. Tu pourrais tu débrouiller pour arriver plus tôt à la maison. Nous allions bientôt commencer le repas. La prochaine fois, tu en sera privé.

-Mais, tu sais bien que traverser le bois en pleine nuit m'effraie. Je n'aime pas l'obscurité.

-Tu n'avais qu'à partir plus tôt. Et puis tu as déjà douze ans, tu as passé l'âge d'avoir peur des forêt, rétorqua-t-elle. Allez, va te changer et appelle les autres pour venir manger.

Unimia s'en alla finir de préparer le diner. Derrion monta dans sa chambre, enleva ses habits sales et boueux après une journée de travail dans les champs et la longue traversée jusqu'au village. Il mit une simple chemise en lin ainsi qu'un léger pantalon. Il s'en alla chercher ses deux amis: Elena et Hirak. Ils avaient tous deux à peu près le même âge de Derrion, bien que Hirak soit âgé d'un an de plus. Hirak était un jeune garçon frêle mais petit, qui passait ton temps soit à courir dans les champs. Il n'était pas très malin, mais il faisait toujours preuve de sympathie et de courage. Il assumait toujours les bêtises des deux autres enfants sans broncher, chose que Derrion appréciait beaucoup. Hirak avait beau être sot, il apprenait de plus en plus chaque jour, grâce aux cours qu'il suivait depuis peu. Quant a Elena, une jolie jeune fille brune au yeux vert, petite et mignonne, mais rusée. Derrion l'appréciait beaucoup, il l'a connaissait depuis tout petit maintenant, et il tenait beaucoup à elle, comme à une petite soeur. Quant à lui, Derrion était d'une banalité hors du commun, une taille moyenne pour son âge, des yeux marron et des cheveux brun mal-coiffés. Tout les trois passaient leurs temps à s'amuser dans les champs, lançant nombres de fruits et légumes sur les animaux, courant après les poules et poussant les chèvres dans l'eau.

Une fois que tout le monde fut prêt, ils descendirent tous manger. Une douce odeur de viande régnait dans la salle.

-Huuum, ça sent le poulet fit remarquer Hirak.

-Tu as raison, je sens qu'on va se régaler aujourd'hui, répondit Derrion.

Tous se mirent à table et entamèrent le repas. Les trois enfants, Tante Unimia et de nombreuses autres personnes dont les parents d'Elena étaient assises.

Beras, le père de Tante Unimia prit la parole et annoça:

-Demain nous recevront la visite d'un groupe de voyageur venant de Lairnie. Nous leur offriront le gîtes et le couvert pour la semaine. Je compte sur vous pour leur faire bonne impression. Et je pense en particulier a vous trois. Beras regarda les trois enfants qui firent comme si de rien n'était. La table s'anima et de nombreuses conversation a ce sujet commencèrent.

-Au fait, c'est ou ça la Lairnie ? demanda Elena.

-Je crois que ça se trouve a l'ouest d'ici, répondit Hirak.

-Comment s'appelle ici ? questiona encore Elena.

-Dis donc... tu as bien besoin d'un cours de géographie. Pour faire simple, ici, c'est le Pays de Garniss, au Nord se trouve la Seiriinie, à l'est des Provinces de Reldor, au sud le Lac de Kurano au bout duquel se trouve la Vondrie et pour finir à l'ouest la Lairnie, dit Hirak avec fierté.

-C'est loin donc... J'ai hâte des les rencontrer, Peut-être seront-ils d'accords de nous conter quelques histoires de leur pays, fit remarquer Derrion.

-Allez les enfants, au lit. C'est l'heure. ordonna Tante Unimia.

Pourquoi toujours au meilleur moment, pensa Derrion.

Et les trois compères s'en allèrent dormir.


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